17 mai 2016 (13e sortie) : col du Tourmalet

Un rendez-vous pour le travail en soirée à Sainte Marie de Campan… C’est pas tout le temps que ça arrive… Comment ne pas sentir l’âme du Tourmalet planer…

J’avais d’autres rendez-vous sur Bagnères avant ainsi que des livraisons de jus à faire, du coup j’ai dû venir en voiture, de toute façon en prévision du retour tard dans la nuit c’était préférable. Mais j’ai quand même embarqué le vélo avec moi du coup.

Pas trop mon style, c’est même la première fois que ça m’arrive dans le département, de transporter mon vélo comme ça. Mais c’est du coup une bonne occasion de lier le travail au vélo en montagne. Après un échange de clé USB avec Cyrille sur Bagnères, je suis allé en direction de Campan. J’ai choisi de m’arrêter là histoire de pédaler quelques kilomètres avant d’attaquer l’ascension. J’étais très minuté car à 19 h il fallait que je sois devant l’auberge à Sainte Marie de Campan, tout bien habillé.

Et au moment où j’étais libre, puis le temps d’arriver à Campan, il était déjà 16 h passées. Le temps de me changer. Un t-shirt quelconque avec moi et un oubli…pas de baskets… Va falloir que je me tape la montée en chaussures de ville…

Pour ce qui est du vélo, j’ai pris le GrandSaigne avec moi. Plus pratique à mettre dans la voiture. Les freins sont tout neufs, le Tourmalet en guise de rodage ça devrait être pas mal^^

Une fois changé, me voici parti sur le vélo en direction de Sainte Marie de Campan à 16h30. Il faisait doux avec une légère brise qui rafraichissait. Mais à cette heure-ci, je m’attendais à voir la température chuter fortement. Niveau météo, le ciel était avec des éclaircies sur le piémont mais très nuageux en montagne…à voir…

J’étais plutôt en jambes et ça me satisfaisait bien, en revanche les chaussures de villes n’étaient pas du tout adapté et la semelle souple me faisait mal à la plante des pieds…faudra faire avec…

A Sainte Marie de Campan, c’est parti pour le col du Tourmalet (2115m). Il est officiellement ouvert depuis 3 jours. Je l’ai attaqué plein de motivation avec l’impression qu’il me manquait, ça ne faisait que 11 jours pourtant^^

C’est parti pour le col du Tourmalet.

Ciel bien nuageux…

Gripp, on va attaquer les 12,5 derniers kilomètres à 9 % !

J’étais content d’y être. En plus vue l’heure tardive, presque pas de circulation à signaler. Sur les 4,5 premiers kilomètres plus roulants j’avais un peu de mal à trouver le bon rythme mais une fois arrivé à Gripp, lorsque la pente se dresse à 9% pour les 12,5 derniers kilomètres, ça allait bien mieux. Et avec les jambes que j’avais ça allait super bien se passer !! Je me suis calé sur 42×24 tout du long.

J’ai grimpé le nez dans le guidon en force, si bien que je n’ai plus pris de photo du tout entre Gripp et le sommet du col du Tourmalet.

J’étais content de mes jambes, le seul regret c’est qu’avec les chaussures de ville je n’arrivais pas à tenir la position en danseuse très longtemps, car ça me faisait franchement mal aux pieds.

La cascade, le lacet du Garet, l’endroit où Eugène Christophe a cassé sa fourche, les paravalanches, La Mongie et le final de 4 kilomètres, tout a défilé sans que je ne vois le temps passer. Je n’avais pas de compteur et je calculais ma vitesse tous les 3 kilomètres en regardant ma montre. Du début à la fin je suis monté à la même vitesse, il y aurait eu 3 kilomètres de plus, j’aurais pu les monter sans soucis sur le même rythme.

Sur le sommet il faisait très frais et à l’entame du dernier kilomètre je suis entré dans le brouillard, heureusement que c’était pas plus tôt. Par moment on n’y voyait pas à 20 mètres. A ce stade, j’étais super impressionné d’être toujours sur le 42×24 malgré ces chaussures. Le dernier virage raide à 400 m du sommet au milieu des murs de neige a fait bien mal aux jambes mais la dernière rampe s’est bien avalée.

Et voilà mon 29e col du Tourmalet grimpé !! Et sur 42×24 en plus !! Et en plein milieu d’une journée bien chargée pour le travail.

A noter que le panneau du sommet a été remis en place.

Au sommet, 29e fois que je grimpe le col du Tourmalet. 42×24 ce coup-ci !

Brouillard au sommet du col.

Au sommet j’ai passé de longues minutes à discuter avec 3 autres cyclistes très sympas. Puis après je me suis lancé dans la descente pour revenir à Campan. Bien sûr comme je n’ai pris aucune photo dans la montée, ayant grimpé tout en force, j’ai fait plein d’arrêts photos dans la descente du coup.

Début de la descente.

C’est où la sortie?

Petit souvenir du GrandSaigne devant les murs de neige qui rapetissent^^

Après 1 km de descente, je sors du brouillard.

Petit regard en arrière sur le panneau.

Froid et gris mais de jolies paysages quand même. Ici vue sur La Mongie avec une éclaircie qui tente de percer.

J’avais froid aux doigts mais comparé à la descente ici même le 1er mai, ça n’a rien à voir. Sur le bas de la descente, beaucoup de vent de face soufflait, pas top mais bon heureusement qu’après je n’avais que 6 km entre Sainte Marie de Campan et Campan.

Une fois revenu à Campan, c’en était fini de la sortie, le temps de m’asperger d’eau, de me changer et me voilà fin prêt pour le diner. J’ai été pris en covoiturage à partir de Campan. La soirée s’est bien déroulé comme si de rien n’était^^ Et heureusement que j’étais venu en voiture à Campan parce que le retour à minuit en vélo ça aurait fait un peu long^^

Et voilà, changé et prêt pour le soir, comme si de rien n’était^^

Même si ça n’a pas duré longtemps la sortie, j’étais content d’avoir pu caser le col du Tourmalet dans une journée comme celle-ci et en plus de le grimper sur 42×24. En revanche je ne suis pas habitué à l’attaquer avec si peu de kilomètres avant et quoi qu’on en dise, perso ça me manquait un peu, même si c’est fatiguant^^

46 km et 1600m de D+ pour ce coup-ci. Histoire de patienter un peu avant la prochaine sortie en vélo un peu plus longue…