2 septembre 2017 (40e sortie) : col du Tourmalet et col d’Aspin

C’est parti pour le mois de septembre ! C’est la première fois que je vais dire ça, mais j’avais hâte d’arriver en septembre pour mon entreprise.

Pour ce qui est du vélo, il y a toujours des belles arrières saison dans les Pyrénées, donc ça me va aussi, même si les jours raccourcissent…

Ce samedi 2 septembre, j’étais sur le marché de Bagnères dès 6h30 pour mon entreprise. J’avais gardé l’après midi pour pédaler, avec ce soleil et cette chaleur !!

Le temps de tout ranger et de manger un morceau, j’ai enfourché le vélo vers 14 h.

J’ai remonté la vallée en profitant de la bonne température et du paysage. Pour le menu, c’était simple, j’étais en manque de Tourmalet !! J’avais beau l’avoir grimpé par Luz Saint Sauveur le 15 août, le versant Sainte Marie de Campan, ça fait 2 mois tout juste, depuis le 2 juillet que je ne l’ai pas grimpé, avant mon périple. Mais vu la circulation en juillet et août, il vaut mieux attendre l’arrière saison.

Et là je vais être servi, très peu de circulation sur les routes de montagne !!

En remontant la vallée.

A Sainte Marie de Campan, c’est parti pour l’ascension du col du Tourmalet (2115 m) !! J’avais hâte ! Les 4,5 premiers kilomètres sont roulants tandis que les 12,5 derniers kilomètres sont à 9 % de moyenne.

Dans la partie roulante, les jambes tournaient bien et je sentais que je relançais bien. Mais au bout d’un moment, j’ai quand même été surpris de rattraper facilement des cyclistes devant moi qui semblaient avoir l’habitude et qui me donnait l’impression visuelle de bien pédaler. Je ne forçais absolument pas et la vitesse était là.

Sainte Marie de Campan, la statue d’Eugène Christophe marque le début de l’ascension.

En arrivant à Gripp, à 12,5 km du sommet, au moment où la pente se cabre, je me suis dit que ça valait le coup de faire l’ascension à bloc pour faire un chrono. Dommage que je ne me le suis pas dit dès Sainte Marie de Campan, je viens de perdre 4,5 km. Je tablais pour faire 1h20 vu le temps que j’ai sûrement perdu dans la première partie.

Et là c’est parti pour 12,5 km de pur plaisir. Le rythme était là et les kilomètres défilaient plutôt vite.

A 9 km du sommet, j’ai commencé à avoir un début de point de côté. J’ai diminué légèrement ma vitesse sur 1,5 km, le temps que ça s’en aille avant de relancer.

Tout au long de l’ascension je rattrapais de nombreux cyclistes et j’en arrivais au même point que le 15 août, c’était presque gênant vis à vis de certains lorsque je les saluais.

Plus l’ascension avançait et mieux j’étais. Vraiment un régal ! Il y a juste sur les 400 derniers mètres raides à 14/15 % que ce fut un peu plus dur sur 39×23, mais c’était juste sur la fin.

Quelle déception d’arriver au sommet, j’aurais bien fait quelques kilomètres de plus de montée. Le temps de reprendre mon souffle et j’ai apprécié le paysage. Ceci dit je me suis quand même bien fait mal aux jambes et ça fait du bien^^

1h15 pour effectuer l’ascension, dommage les 4,5 premiers kilomètres, en général c’est là que je perds du temps surtout quand je ne suis pas à bloc…

Au sommet, 2 cyclistes que j’avais dépassé sur la fin de l’ascension et qui semblaient avoir fait une belle montée aussi, sont venus me voir pour discuter et constater que je n’avais pas de pédale automatique. A chaque fois le même effet de surprise qui m’amuse^^

Au sommet du Tourmalet, toujours le même plaisir !!

Vue côté Luz Saint Sauveur.

Vue sur La Mongie.

Après avoir profité du paysage, j’ai attaqué la descente sur Sainte Marie de Campan.

En passant La Mongie j’ai croisé mon vieil ami à grandes oreilles. Je me suis arrêté pour le caresser et voilà qu’il mord à pleine dents dans mon guidon le bougre^^ J’ai une jolie trace de dentition d’âne sur ma guidoline maintenant 😀

Il a mordu dans ma guidoline le petit bougre^^

Sur la fin de la descente, petite frayeur en arrivant à Gripp, j’étais à pleine vitesse dans une courbe quand un vieux monsieur avec une canne, a entrepris de traverser la route en plein virage, je suis passé juste devant lui, j’ai dû lui ébouriffer la moustache^^

Une fois la descente finie, direction le col d’Aspin (1490 m) histoire de se terminer les jambes.

Les nuages se faisaient plus nombreux et le Pic du Midi commençait à être masqué dans les nuages. Par contre j’appréciais le calme de la montée. Au final, malgré les jambes un peu lourdes, je n’ai pas vu passer la montée. Mais je commençais quand même à avoir un petit creux^^

Après avoir profité du paysage au sommet, j’ai enfilé mon k-way et j’ai attaqué la descente. La journée commençait à être un peu longue.

Une bien belle ascension du col du Tourmalet, ça faisait longtemps en plus, et un enchainement que j’adore sur ces 2 cols !! Les bases quoi !

90 km et 2400 m de D+ sur cet après midi.

Au pied du col d’Aspin.

Pas vu passer la montée tellement c’était bien.

Vue côté vallée d’Aure.

Le Pic du Midi est dans les nuages.

Payolle.

(2 commentaires)

4 pings

    • james on 30 octobre 2017 at 22 h 16 min
    • Répondre

    quel âne cet âne

    1. Mais je l’adore lui !! 😀

  1. […] « 2 septembre 2017 (40e sortie) : col du Tourmalet et col d’Aspin […]

  2. […] pour tout faire dans les temps. Je savoure cette ascension parce que mine de rien ça fait 1 mois, depuis le 2 septembre que je n’ai pas grimpé le col d’Aspin !! C’est terrible cette drogue quand […]

  3. […] Le Tourmalet en chemise, avec le sac de travail dans un super chrono le 5 septembre, 3 jours après mn meilleur temps. […]

  4. […] mon temps de référence est de 1h15min et 20 secondes établi il y a pratiquement 1 an tout juste, le 2 septembre 2017. Depuis j’avais déjà fait des ascensions en 1h16min 51s en septembre 2017 (strava que […]