11 mars 2012 (5e sortie) : col d’Aspin

Voilà, mon premier et dernier week end que je passe en entier dans les Hautes Pyrénées. En effet, je ne travaille plus les week end depuis début mars afin de pouvoir préparer au mieux les derniers partiels et oraux ainsi que le déménagement du prochain week end pour partir dans le Vaucluse (84) jusqu’à fin juin pour mon stage.

J’avais envie d’aller à Peyragudes. Mais une sortie là bas m’aurait obligé à me lever tôt pour prendre le train jusqu’à Lannemezan avant de pédaler jusquà Arreau, de faire l’ascension jusqu’à la station de Peyragudes (au-dessus du col de Peyresourde) puis de rentrer par la traversée des Baronnies par le col de Coupe et le col des Palomières entre autres. Cela faisait un parcours d’environ 125km. Le seul soucis était le manque de temps et tout ce que j’avais à faire pour préparer le prochain départ. De fait, j’ai décidé de changer de programme et de ne partir que la matinée. J’ai vu que le col d’Aspin était ouvert. J’ai donc décidé d’aller le faire découvrir à mon nouveau VTC!

Après un petit réglage du dérailleur avant, je me suis préparé et je suis parti. La veille j’avais parcouru environ 40km en allant en ville et j’avais senti que les jambes étaient bonnes. Par contre sur la fin j’ai pris une portière d’une voiture (une dame qui a ouvert sa portière au moment où j’arrivais) et de ce fait, j’ai une douleur au poignet droit.

Rien de grave sur le moment cependant.

Le matin en partant, un léger voile de nuages masquait les montagnes et empêchait le soleil de chauffer comme d’habitude…

Je suis parti et dès le départ je sentais que j’avais de bonnes jambes. C’était plutôt agréable. Un léger vent de face soufflait mais rien de bien méchant. Et toujours cette joie de pédaler sur le Ridgeback! En arrivant sur les deux petites bosses avant Bagnères de Bigorre, les jambes étaient bonnes et je me suis surpris à les monter sur la plaque en changeant juste un seul pignon. J’allais aussi vite dans la montée que sur le plat! Un vrai régal.

Pareil un peu plus loin, juste avant Campan, dans une montée d’1,2km, là aussi, je suis monté sur la plaque sans aucun soucis. J’ai quand même évité de me mettre en surégime. Un cycliste avec un vélo de route m’a rattrapé sur la fin et je n’ai pas pu m’empêcher de faire l’effort pour tenir sa roue, je suis resté tout le reste de la montée environ 10m derrière lui sans trop de soucis.

Plus loin à la sortie de Campan alors qu’il reste 5,5km avec de belles montées pour rejoindre Sainte Marie de Campan, j’ai rattrapé un autre cycliste sur un vélo de route. Je passais toujours les montées sans soucis et à un moment je me suis retourné et le cycliste en question s’accrochait dans ma roue. C’est pas que je ne voulais pas l’abriter mais c’est toujours dérangeant d’avoir quelqu’un sur le porte bagage qui ne prend pas de relais quand même. Du coup dans la montée suivante j’ai accéléré et pareil sur les 2 autres montées qui suivaient avant d eme retourner et de voir qu’il avait explosé. Je sentais quand m^mee que je roulais un peu vite et que j’allais me griller pour la montée du col d’Aspin. Mais je prenais grand plaisir à rouler sur la plaque à un bon rythme sur cette portion.

Une fois à Sainte Marie de Campan, j’ai attaqué le col d’Aspin. Toujours pareil, les 8 premiers kilomètres pas très très raides avant les 5 derniers après Payolle qui sont beaucoup plus raides.

J’ai plutôt bien roulé sur cette première partie. Et dans le kilomètre comportant 2 portions raides à 2km de Payolle, j’ai pu passer sans trop de soucis sur le 38. C’était plutôt sympa. Les premières plaques de neige se trouvaient à La Séoube à  environ 900m d’altitude. Je me suis dit que ce serait sympa au sommet du col pour prendre des photos avec beaucoup de neige! Contrairement à d’habitude, je surveillais l’heure car j’avais promis à mes parents de rentrer pour le repas de midi vers 13h. Et j’étais parti un peu en retard le matin. A partir de Payolle, les 5 derniers kilomètres ont commencé. Bien plus raides bien sûr. En traversant Payolle, il restait un tout petit peu de neige mais c’est très exposé au soleil de ce fait ça a bien fondu, il n’y avait plus que quelques fondeurs qui faisaient du ski sur certaines plaques.

Pour els 5 derniers kilomètres je commençais à sentir des douleurs aux jambes. J’ai donc préférer mouliner car je commençais à me dire que le retour serait dur. Malgré tout je montais pas trop mal, je tournais bien les jambes. C’était agréable de rouler dans la forêt avec peu de voitures. Par contre j’ai été surpris du peu de neige. Dans les endroits abrités, il y avait des plaques de 20cm encore mais la plupart des endroits étaient exposés au soleil et là il n’y avait plus rien! Dommage….ce n’est pas encore cette fois-ci que je pourrai voir le col d’Aspin entièrement enneigé…

A un peu moins de 2km du sommet, alors que mes jambes me faisaient bien mal, j’aperçois loin de vant moi dans une ligne droite un cycliste encore plus en difficulté, qui avait du mal. Cela donne un repère en ligne de mire, et de fait j’ai accéléré le rythme jusqu’à le rattraper à environ 700m du sommet. Là, n’allant pas beaucoup plus vite que lui, nous avons plutôt discuté sur la fin. Sur les derniers mètres il a accéléré et j’ai un lâcher quelques mètres. J’avais les jambes en feu m^mee si je n’ai pas été réellement en difficulté. J’ai l’impression d’avoir une meilleure résistance aux lactates.

Au sommet alors que je souhaitais me dépêcher pour ne pas rentrer trop tard, plusieurs personnes sont venues me parler (pas en même temps) parce qu’elles m’ont reconnu après avoir lu le blog. ça fait toujours aussi bizarre, mais c’est sympa. J’ai oublié de leur demander leur prénom, peut être liront-ils l’article.

Au sommet, la vue était bien dégagée et on voyait bien le voile de nuages dans les vallées. La vue sur le Pic du Midi était splendide et je suis resté plusieurs minutes à le contempler avec un peu de nostalgie en me disant que je ne remonterait pas ici avant de nombreuses semaines.

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Côté Arreau :

 

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Pic du Midi :

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Beaucoup de monde au sommet :

 

Photos col d'Aspin le 11 mars 2012 010

 

Ensuite il fallait songer à la descente. Il en faisait pas extrêmement chaud au sommet même si dans la montée j’ai bien transpiré. J’ai mis mon K-Way, mangé quelques pâtes de fruit et c’est parti pour la descente. Sur le début j’ai été prudent car dans la montée, sur la fin sous les arbres, j’avais repéré quelques endroits où il restait un peu de neige sur la route. Ensuite je me suis fait plaisir et j’ai pu tester les freinages du ridgeback sur une descente que je connais par coeur. Vraiment de très bons freinages et même quand on arrive un peu vite dans le virage, on a le temps de se rattraper sans se faire peur.

 

Payolle :

 

Photos col d'Aspin le 11 mars 2012 012

 

Sur la fin de la descente, le vent s’est mis à souffler très fort de côté. J’ai rarement eu un vent si fort, le vélo était très difficile à contrôler et à un moment à pleine vitesse je n’ai pas pu empêcher de faire un écart d’1m50 surpris par une très grosse rafale. J’ai continué à descendre en roue libre du coup afin de ne pas aller trop vite et de bien me concentrer sur les trajectoires. Outre la roue avant que je devais retenir, je sentais l’arrière qui tentait de s’échapper aussi. Infernal ce vent!

Après la descente, j’avais le vent de face…. De fait, je n’avais plus de soucis pour contrôler le vélo mais par contre quelle galère pour appuyer sur les pédales!! Là les jambes faisaient vraiment mal, c’est rare que je les sente comme ça après le col d’Aspin. Le retour fut un peu long. Il ne faisait pas si chaud non plus et depuis la plaine impossible d’aperçevoir les montagnes.

Au total j’ai donc parcouru 90km, j’avais plutôt de bonnes jambes mais je savais que je roulais un peu en surrégime à l’aller, du coup ça m’a un peu coupé les jambes sur la fin du col. Mais j’ai bien apprécié. C’était ma 18e ascension du col d’Aspin! La première avec le Ridegback et c’était le 6e vélo différent avec lequel je montais au sommet du col d’Aspin!

Maintenant pendant de nombreuses semaines, je ne ferai plus de balade dans les Pyrénées, ce sera plutôt le Mont Ventoux et ses environs que je vais parcourir!

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