15 juillet 2018 (22e sortie) : col du Tourmalet tranquille

Ce coup-ci je vais pédaler un dimanche ! Ça va me changer des samedis après midi.

J’ai une journée un peu moins chargée durant laquelle j’ai à peu près 4 h de travail mais que je peux faire à tout moment de la journée.

Je dois aussi me rendre sur Bagnères en fin de matinée.

Je choisis donc d’aller pédaler en début de matinée, puis ensuite j’avancerai le travail en début d’après midi, je compte pouvoir regarder la fin de l’étape des pavés du Tour de France et ensuite je vais chez Cyrille pour regarder la finale de la Coupe du Monde (quand même).

Une belle journée qui s’annonce !

 

Il fait frais mais beau de bon matin, ça va faire du bien de partir comme ça.

Je dois aller à Bagnères apporter des choses lourdes et volumineuses, du coup c’est de là que j’enfourcherai le vélo.

Je pédale tranquillement vers Sainte Marie de Campan, j’ai juste envie de profiter du moment, sans me mettre à bloc. Ça fait un bien fou. La veille j’étais content de faire le col d’Aspin à bloc, là ce sera un vrai plaisir de rouler tranquillement.

Direction le col du Tourmalet bien sûr.

Il y avait bien moins de circulation que ce que je craignais pour un 15 juillet et j’en étais vraiment content !

La date est assez sympa car c’était il y a 9 ans, le 15 juillet 2009 que je faisais ma première vraie sortie en montagne avec mon premier col du Tourmalet, suivi du col d’Aspin.

Une première avec 2 cols, qui avait tout déclenché !

9 ans plus tard je suis en train de grimper mon 62 eme col du Tourmalet et je sens toujours la légende du cyclisme sur cette route quand je grimpe, le mythe reste le même, je me sens toujours peu de chose et pas toujours sûr de moi et de mes jambes à l’amorce du Tourmalet mais par contre la peur et le stress ne sont plus vraiment présent, et j’ai aussi pas mal de certitudes.

En tout cas cette ascension je vais tellement l’apprécier que je ne verrai pas le temps passer. Les kilomètres ont défilé sans que je m’en rende compte et en passant La Mongie j’étais presque déçu de voir qu’il ne me restait plus que 4 km. Et là je savoure ma chance de pouvoir avoir ce sentiment dans le Tourmalet.

Je pense qu’en arrivant au sommet, je devais avoir un grand sourire^^

J’ai passé quelques minutes là haut à admirer le paysage mais je ne me suis quand même pas trop attardé car l’heure tournait et j’avais encore pas mal à faire.

Vue sur le versant Luz depuis le sommet du Tourmalet

La Mongie

Pied du Tourmalet à la fin de la descente, une des pages de légende des Pyrénées.

Je me suis lancé dans la descente, quelques arrêts photos et l’impression d’avoir une sacré pêche bien que la fringale commençait à me guetter (je n’avais pas eu envie de manger pendant la sortie).

Une petite sortie de 60 km et 1800 m de D+. La suite de la journée sera bien remplie avec une sacrée soirée finale.

Le lendemain en revanche sera particulier avec des orages et des inondations devant chez moi que j’ai dû traverser avec de l’eau jusqu’au dessus des genoux car j’étais sorti juste avant que ça ne déborde.

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