Pour ce dimanche 16 février, la journée s’annonce de nouveau ensoleillée sur les Pyrénées.
L’envie d’aller pédaler est forte. Par contre je ne compte pas partir trop tôt le matin pour éviter de pédaler dans le froid, l’avant veille en allant au col du Soulor dans un froid glacial m’a suffit. Mais il ne faut pas que je parte trop tard non plus car l’après midi j’ai promis à une copine d’être là pour 15 h.
Je pars alors qu’il fait encore bien frais avec ma veste thermique mais il est prévu très doux jusqu’à 25°C dans la journée !!
Ce coup-ci, direction la vallée de Campan. La matinée est déjà bien avancée, je ne sais pas si j’aurais le temps de faire un enchainement. Je pars avec le col d’Aspin dans le viseur, on verra sur le moment pour la suite. Le but est de continuer à aligner des kilomètres.
Les kilomètres défilent, j’apprécie l’instant, je ne vois pas le temps passer. En plus la température monte petit à petit et je commence à avoir chaud avec la veste thermique. A Campan, je me mets en manches courtes. C’est fou, on est le 16 février et je vais grimper en manches courtes alors que 2 jours avant j’étais complètement gelé.
Il y a relativement peu de monde sur les routes et franchement j’adore être tranquille et grimper comme ça. Les jambes ne sont pas au top du top, j’avais l’impression qu’elles étaient un peu lourdes sur la partie pas très raide jusqu’à Payolle. Mais, sur les 5 derniers kilomètres plus raides, ça tournait bien et j’ai pu m’amuser à grimper à bloc. J’aurais pu tenir longtemps à ce rythme, en tout cas je me suis bien amusé à relancer comme je voulais.
C’est avec un grand sourire que je suis arrivé au sommet !
J’ai été surpris du nombre très important de voitures garées au sommet, c’était un peu moche…
J’ai profité un peu du paysage puis j’ai mis mon k-way, j’ai regardé l’heure, j’avais tout juste le temps de descendre sur Arreau de l’autre côté pour me tailler une deuxième ascension.
Je m’élance dans la descente mais décidément il fait vraiment chaud, après quelques kilomètres j’enlève mon k-way pour faire la descente en manches courtes. Assez incroyable quand même !
Une fois arrivé à Arreau, demi tour direct sans se poser plus de questions et c’est reparti pour l’ascension par l’autre versant.
Le paysage est sublimé, le Pic d’Aneto veille, je m’élève petit à petit, je savoure. Je m’attendais à commencer à avoir mal aux jambes et à en baver un peu mais finalement même pas, les jambes continuent de tourner régulièrement. Je ne suis plus à bloc bien sûr, et je monte sur un tyrhme tranquille et régulier qui me permet d’apprécier chaque coup de pédale.
En arrivant au sommet pour la deuxième fois j’étais presque déçu, déjà fini…
Allez, l’heure tourne, j’ai tout juste le temps d’arriver à Tarbes à l’heure normalement. Je m’élance dans la descente, toujours en manches courtes. Je fais quelques arrêts photos, puis je continue à bloc en me faisant plaisir.
Je traverse le plateau de Payolle à 55 km/h. La suite se fait en écrasant bien les pédales dans la vallée puis la plaine.
Sur les 20 derniers kilomètres je commençais à avoir un petit creux et ça a bien tiré dans les jambes, mais c’était le but aussi !!
J’ai fait un petit crochet à Gerde au Carré Py’ Hôtel pour aller dire bonjour à Octave Lapize notre cher Géant puis j’ai continué mon chemin sur Tarbes, rentré juste à temps pour prendre la douche et passer la suite de l’après midi.
Une bien belle sortie que j’ai adoré avec l’impression d’être en fin de printemps un 16 février !!
122 km et 2000 m de D+ avec mes 136 eme et 137 eme ascensions du col d’Aspin.
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