93 km – 1000 m de D+
Voilà une petite sortie de reprise encore une fois… Presque 2 mois depuis la dernière sortie fin octobre. Décidément, la reprise régulière du vélo est compliquée avec tous les soucis de santé qui se sont enchainés depuis 2022. Je commence gentiment à en voir le bout même si j’ai encore quelques vertiges du choc quand je suis tombé lors de la crise d’épilepsie que j’ai faite en août…
En ce dimanche, il fait plutôt beau et j’ai envie d’aller pédaler. Mais la veille au soir en rentrant du travail, j’étais épuisé complètement, à peine rentré je suis allé dormir à 20h30… J’avais l’impression d’être cassé complètement.
Dimanche matin je me suis levé péniblement…
J’envisageais d’aller au col d’Aspin. Je savais que ça allait être dur pour les jambes de reprendre comme ça, mais l’envie était là.
Quel plaisir de partir pour une sortie hivernale au milieu des paysages givrés ! Depuis le temps que ça ne m’était pas arrivé !
Dans la plaine ça semblait aller, je savourais d’être sur le vélo mais un peu plus haut dans la vallée, c’est devenu dur, j’avais les cuisses qui brûlaient complètement. Je ne comprenais pas pourquoi juste dans la vallée j’avais si mal aux jambes, ça ne m’était jamais arrivé avant, même après de longues coupures, d’être cramé dans la vallée avant même les cols…
A Sainte Marie de Campan, je suis lessivé. Je sais que le col d’Aspin ce sera dur, mais je vais quand même faire la montée jusqu’au lac de Payolle à 5 km du col d’Aspin.
C’est parti pour 7 km. Je n’ai plus rien dans les jambes… Je ne comprends pas pourquoi… Les doutes reviennent très vite…
Chaque coup de pédale est difficile, ça devient une galère totale, pour ne pas dire un calvaire. J’arrive péniblement au plateau de Payolle. Je pousse quand même sur le premier lacet au dessus de Payolle pour avoir la vue sur le Pic du Midi avant d’aller au bord du lac.
Pfiou, je ne suis vraiment pas en forme… Enfin c’est ce que je pense à cet instant….
Le paysage est somptueux par contre, ça fait du bien.
Après quelques minutes je décide de repartir. Je croise l’ami Christian, on s’arrête pour discuter. Ça fait super plaisir de se croiser et de discuter à chaque fois, surtout que ces derniers temps on n’a pas eu beaucoup l’occasion.
Je repars ensuite, petite pause ânes, puis retour laborieux jusqu’à Tarbes… Dur… Je n’avais plus rien dans les jambes, j’ai fini épuisé sans même monter un col… Mais qu’est ce qu’il m’arrive ?
Toute la semaine ensuite j’étais cassé complètement, fièvre, maux de tête, je rentrais, j’allais dormir de suite… Dommage que ça arrive pile sur la grosse semaine au travail, celle de mon anniversaire et de Noël…
C’est le 24 décembre que je vais comprendre pourquoi j’étais lessivé et pas bien toute la semaine… Ma chérie a eu la bonne idée de voir si nous n’avions pas un invité surprise. Elle dégaine un autotest et…positif…on pourrait penser que c’est bien d’être plutôt positif que négatif mais là il s’agissait…du covid… Moi qui ne l’avais jamais eu (du moins pas avec des symptômes), ben voilà pile sur cette semaine… Cela explique pourquoi je n’avais rien dans les jambes sur le vélo…
Nous avons donc fait un réveillon et un repas de Noël confinés tous les deux avec ma chérie et avec ma collègue et meilleure amie qui avait les mêmes symptômes que les miens.
Voilà comment se termine mon année 2023, celle qui a suivi la chute de 2022. Une année difficile toujours au niveau de la santé avec la crise d’épilepsie et qui se termine avec le covid. Mais j’en vois le bout !
J’ai quand même pu grimper 5 fois le col du Tourmalet.
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