105 km – 2000 m de D+
Voilà plusieurs semaines que les aléas de la vie m’obligent à chambouler mon programme des dimanches et à reporter les sorties en montagne.
Ce coup-ci ça va être possible.
Je pars à Bagnères avec ma douce pour récupérer mon vélo (le Trek d’occasion reçu à Noël) que j’avais laissé chez l’ami Tony.
Sitôt récupéré, sitôt testé, direction le col d’Aspin. La météo est moyenne, une petite averse sur les premiers kilomètres mais ça s’est arrêté et j’ai commencé à sécher.
Le paysage est magnifique.
Je remonte la vallée tranquillement. Je fais quand même pas mal d’arrêts pour régler le vélo. C’est pas évident d’arriver à un bon réglage. La selle n’est pas confortable du tout non plus, il va peut être falloir que je la change.
Pour ce qui est des vitesses, ça saute encore un peu, mais c’est bien mieux qu’avant. La patte de dérailleur était tordue et on ne peut pas plus la redresser. Il faudra quand même quelques tours de vis.
Bon du coup, ça bloque un peu dans la tête pour se lâcher complètement sur les pédales.
Petit arrêt dans l’ascension pour enlever la veste thermique, il commence à faire chaud. Je me mets en manches courtes. J’apprécie énormément de grimper, je me fais plaisir sans être en forme et ça c’est top.
Une fois au sommet, je me sens bien. Je décide de descendre de l’autre côté sur Arreau. Le freinage est top et je me fais plaisir. Le paysage est sublime !
Une fois en bas, demi tour et c’est reparti pour grimper le col d’Aspin par ce versant. J’adore, c’est le kiff, je me fais sacrément plaisir.
Quel plaisir d’arriver de nouveau au sommet. Il n’y a presque personne en plus.
Pour le retour, je fais un petit crochet par le Sarrat de Gaye depuis Payolle pour rajouter un peu de dénivelé et atteindre les 2000 m de D+.
La suite du retour sur Tarbes s’est faite avec un bon vent de face, j’étais un peu collé^^
Et les 15 derniers kilomètres ont été durs, j’étais complètement cramé.
Ça fait du bien une sortie de février comme ça, du bien à la tête et aux jambes.
Mes 172ème et 173ème ascensions du col d’Aspin soit une de plus que le col du Tourmalet.
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