Pour ce mardi 26 septembre ça sera une drôle de journée avec une sortie en guise de pause déjeuner. Le week end précédent j’étais sur un salon, du coup je n’ai pas pu pédaler le samedi après midi et manque de chance, il a fait grand soleil et même caniculaire sur ces 2 jours… Et dire que le temps n’a pas été somptueux depuis le début du mois… Mais c’est comme ça.
Pour ce mardi, j’ai rendez-vous à Lourdes pour le travail tôt le matin et j’ai toute une liste de démarches à faire ensuite.
Il fait soleil, je décide de partir en vélo. Je suis un peu en retard du coup j’opte pour le vélo de route.
Je pars pour le travail, je suis donc en chemise, bermuda, chaussures en toile et avec mon sac isotherme sur le dos.
Je roule à bloc sur les 25 km jusqu’à Lourdes et alors que je m’arrête à un feu rouge dans Lourdes en me félicitant d’avoir bien roulé car il était 8h28 et j’avais rendez-vous à 8h30 (il me restait 500 m), voilà qu’en repartant une fois le feu vert…je crève de l’arrière… D’un seul coup 500 m ça fait plus long^^
Quelle tuile, moi qui crève si rarement, voilà que ça tombe là… A Lourdes il n’y a pas forcément des miracles…
Je finis à pied, et vais à ma réunion. Une fois fini, je vais au soleil et je répare mon vélo. Une chance que j’ai pris de quoi réparer car j’avais hésité à partir avec le Ridgeback.
J’ai fait de l’animation pour 5 vieux qui étaient assis dans le parc sur le banc d’à côté et qui ne me lâchait pas du regard. Et j’ai donc vu sur quoi j’ai crevé…un minuscule petit bout de fil de fer entortillé…il était dans le creux du ralentisseur dans lequel ma roue arrière s’est calée quand je me suis arrêté au feu rouge, et en plus je me le suis dit à ce moment « c’est pas le meilleur endroit pour s’arrêter »…
Petit soucis à la fin avec ma pompe, l’embout est fendu et je ne peux gonfler mon pneu, je devais plafonner à 6 bars…
J’ai donc enfourché le vélo pour aller à l’entrée de Lourdes dans la boutique de vélo de Hubert Arbes (ancien coéquipier de Bernard Hinault, célèbre pour avoir hébergé ce dernier lorsqu’il a abandonné le Tour de France 1980 à Pau avec le maillot jaune sur les épaules).
Très sympa, le gars de l’atelier m’a regonflé le pneu, on a un peu discuté et me voilà parti pour mes démarches.
Pendant près de 2 h de temps j’ai pu avancer. Mais ce retard pris a fait que lorsque les heures de repas sont arrivés, ce n’était plus le moment de faire mes démarches (heure de pointe pour eux) et j’ai du coup calé des rendez vous pour le début d’après midi. Et donc je me retrouvais à rester sur Lourdes entre midi et deux.
Et donc…je suis allé manger chez une copine et ensuite, j’ai décidé d’aller pédaler en attendant 14h30. Direction la voie verte pour aller à Argelès et faire l’ascension à Hautacam et au col de Tramassel (1635 m) juste au dessus.
Ça va être de la sacrée bonne pause déjeuner. Mais par contre il faut que je surveille l’heure, le timing va être serré !
J’essaye de ne pas lambiner sur les 13 kilomètres de la voie verte, mais je sens quand même que les jambes sont un peu lourdes (en même temps quand tu as passé ta matinée à Lourdes…).
L’ambiance est douce, mais pas chaude, juste ce qu’il faut pour grimper en manches courtes, mais perso j’aurais préféré un peu plus de chaleur.
J’attaque l’ascension plein d’envie !! ça fait plus d’un an, depuis le 15 août 2016 que je n’ai pas fait cette montée. Je l’aime beaucoup d’ailleurs.
Jusqu’au sommet du col de Tramassel (1635 m) c’est 14,5 km à 8 % de moyenne qui s’annoncent avec des passages assez irréguliers, mais un point de vue sur la vallée en bas tout du long, que j’aime beaucoup.
Les premiers kilomètres à 9 % se passent bien, mais sur 39×25 je sens que ce n’est pas aussi fluide que je l’aurais voulu. Une fois les 2 kilomètres plus faciles à 6 % passés, c’est reparti, il reste 8 km et ça va grimper.
Je préfère passer tout à gauche. Les jambes ne sont pas top pour ce coup-ci. Le sac commence à peser sur les épaules également.
J’ai laissé passer l’orage sur les kilomètres à 10 % et j’ai pu relancer un peu sur le final au dessus de la station d’Hautacam en direction du col.
Le paysage est très beau et la circulation faible. Mais sur le final, les nuages sont arrivés d’un coup et ça s’est bien couvert. Il faisait de plus en plus frais. En arrivant au sommet, j’étais content d’y être, ce coup-ci je n’avais pas envie de plus de kilomètres et ça me convenait bien cette ascension.
Pas des supers jambes, mais j’apprécie quand même les ascensions, c’est bon signe.
10°C en haut… J’ai enfilé mon k-way et je n’ai pas perdu de temps pour attaquer la descente, c’est que l’heure tourne et après la descente j’ai encore 13 km à faire pour revenir à Lourdes et continuer mes démarches, puis encore plus de 25 km pour rentrer.
Je me suis quand même arrêté pour caresser un âne dans la descente (tout de même !!)
Il y avait plus d’éclaircies en bas mais avec du vent en plus.
Je suis revenu à Lourdes avec quelques minutes d’avance sur mon rendez-vous, le temps de me passer de l’eau sur la figure.
Plus tard dans l’après midi, une fois terminé, j’ai pris le chemin du retour, pas forcément agréable sur la route entre Lourdes et Juillan en raison de la forte circulation, c’était l’heure de pointe… Un peu carbonisé en rentrant mais il fallait ensuite enchainer avec la suite de la journée.
Voilà une journée bien remplie pour le travail avec une pause déjeuner que j’ai adoré !! J’aime ça pouvoir allier le travail avec le vélo dans ces moments et être présent aux rendez-vous à l’heure après, ça regonfle l’énergie ça !!
125 km et 1800 m de D+ et une crevaison. Ce n’est que ma 6eme crevaison depuis que j’ai commencé le vélo en montagne en 2009.
Et pour les chiffres, le hasard fait que c’est la 9eme année que je monte au col de Tramassel à raison d’une fois par an, c’était donc ma 9eme ascension là haut. Mais toujours le même plaisir !!
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