Voici donc le résumé de ma sortie du 24 août. La veille, l’après midi j’étais donc allé au col de Bluffy (630m) puis au col de la Forclaz (1150m) et ça avait été très très dur dans la montée. J’avais vraiment eu du mal. Ce matin du 24 août, je partais donc quand même avec de l’appréhension. J’étais un peu fatigué physiquement. L’accumulation de la fatigue depuis le début du séjour à Grenoble commence à se faire sentir. Ce 24 août, je voulais aller au col des Aravis (1487m) en priorité et ensuite si les jambes étaient là, je souhaitais corser le parcours avec le col de la Croix Fry (1477m) et/ou le col de la Colombière (1618m). La journée allait être belle et surtout très chaude une nouvelle fois. Pour monter au col des Aravis, il fallait que je rejoigne Thones qui est le pied de la montée. La veille j’avais pu voir la direction au col de Bluffy. J’ai donc pris la même route pour monter au col de Bluffy. J’ai donc longé le lac d’Annecy sur les premiers kilomètres avant de bifurquer au niveau de Menthon Saint Bernard, vers le col de Bluffy comme la veille. Au pied de la montée se trouvait 3 autostoppeurs.
A nouveau, j’ai eu du mal à emmener du braquet dans cette montée. Les nombreux passages à 11% sur la fin ont fait mal aux jambes quand même et j’avoue que mentalement je n’étais pas très optimiste…
Col de Bluffy :
Heureusement que le col ne fait que 3km de montée. Cependant j’ai quand même essayé de ne monter en dedans afin de ne pas être trop entamé mais quand les jambes ne sont pas vraiment là, c’est difficile de se mettre à gérer. Au sommet du col, un panneau indique Thones à 10km. La route se met à descendre fortement sur environ 2 à 3km. J’ai croisé quelques cyclistes qui semblaient souffrir dans la montée. La route s’aplanit ensuite sur environ 7km jusqu’à Thones. Sur cette portion, il y a une bande cyclable la plupart du temps mais l’état du macadam laisse à désirer quand même. De plus ce sont de longues lignes droites et à ce moment, le vent s’est levé et soufflait de face. A un moment, je me suis retourné et j’ai vu dans ma roue un autre cycliste. Je pensais qu’il m’avait rattrapé et pensant qu’il voulait me dépasser, j’ai serré à droite mais là il m’a lancé « non, t’inquiètes j’ai tout mon temps! ». La route était passante et il n’était donc pas possible de rouler de front. J’ai donc continué à rouler à mon rythme jusqu’à Thones mais je ne cache pas que savoir qu’on a quelqu’un qu’on ne connait, sur le porte bagage et qui s’abrite derrière, c’est assez vexant. En entrant dans Thones, il y a un peu plus d’espace et nous avons pu rouler côte à côté. Nous avons donc échangé quelques mots et le cycliste m’a dit qu’il était bien content d’accrocher ma roue. J’ai été surpris car sur le plat je ne suis pas du genre très à l’aise. Il m’a dit qu’il reprenait le vélo et qu’il allait au col des Aravis pour la reprise. Lorsqu’il a su que j’y allais aussi, il m’a proposé de monter ensemble et m’a dit que si nous n’étions pas sur les mêmes rythmes, ce n’était pas la peine de s’attendre. Je ne savais absolument pas si il bluffait ou pas, si il avait un bon niveau ou pas. Enfin bref, toujours est-il qu’il m’a dit qu’il préférait prendre ma roue car j’avais probablement plus l’habitude que lui de faire des montées. Il s’est donc de nouveau calé juste derrière moi. Maintenant qu’il s’était un peu expliqué c’était moins gênant, cependant, ça déconcentre un peu quand même au moment d’aborder le col des Aravis surtout que je n’avais pas trop confiance dans mes jambes. A la sortie de Thones, une première rampe se met à monter aux alentours de 8% sur une longue ligne droite de plus d’1,5km. Je me suis mis en danseuse direct et là, ça allait mieux les jambes. Je me suis concentré sur mon pédalage et j’ai pu emmener le 39 dents sans trop de soucis. J’ai fait toute cette rampe en danseuse, et quand je me suis rendu compte que finalement j’avais retrouvé du rythme dans la montée contrairement à la veille, le moral est bien revenu d’un seul coup. Cependant, j’ai essayé de ne pas monter trop vite car ce n’était que le début et il y avait toute la suite de la journée encore. Après ce 1,5km de montée, il y a un petit replat d’environ 200m. Là je me suis retourné et je n’ai vu personne dans ma roue, et je n’ai même aperçu personne au loin derrière. Bref, le cycliste qui été dans ma roue a du avoir du mal. J’ai donc continué à mon rythme. La route du col des Aravis est assez passante. J’étais vraiment content de voir que dès que ça devenait plus raide, je me sentais mieux. J’étais très bien en danseuse.
Après quelques kilomètres de montée, je suis arrivé à Saint Jean de Sixt, où se trouve la bifurcation pour rejoindre le Grand Bornand et le col de la Colombière. Pour ma part, j’ai continué la montée tout droit vers La Clusaz qui est la station se trouvant sur la route. Après la sortie de Saint Jean de Sixt, le paysage se dégage de plus en plus. La pente est aux alentours de 6 à 7% avant un passage un peu plus raide qui nous amène à La Clusaz. La traversée de cette station bien connue est assez raide et pénible avec le grand nombre de voitures. Cependant, c’est très joli avec tous ces chalets. La sortie de la station est magnifique mais raide. Là c’est difficile. Mais j’arrive à rester sur le 39 dents. La vue est magnifique avec la station en contrebas à droite. Juste après, le paysage devient magnifique. Un vrai paysage de montagne! C’est un plaisir de pédaler dans ce décor! C’est ça le plaisir du vélo en montagne! Que c’est beau! La route part ensuite en grands lacets sur des pentes aux alentours de 8%. Les jambes se font sentir mais je n’ai pas vu le temps passer sur la fin de l’ascension, j’en ai vraiment profité. La dernière ligne droite de 300m environ est e faux plat montant seulement. Et là, on débouche sur le col des Aravis, à 1487m d’altitude. Le sommet, à la limite entre la Haute Savoie et la Savoie! J’ai finalement réussi à monter sur le 39 dents alors que la veille et même au début de la sortie dans le col de Bluffy, j’avais du mal. C’est vraiment une grande satisfaction. Au sommet du col des Aravis, il y a pas mal de chalets souvenirs, restaurant et tout ça. Il y a aussi un grand parking. J’ai acheté quelques cartes postales et un peu discuté avec un vieux cycliste que j’ai dépassé dans la montée. De là haut on aperçoit le Mont Blanc, ainsi que l’Aiguille du Midi. Cependant avec le soleil en train de se lever, les sommets enneigés étaient très pâles et sur les photos ça ne ressort pas très bien. Mais j’étais vraiment content de voir le Mont Blanc! Je suis allé faire remplir mon bidon d’eau dans le restaurant. C’est agréable d’avoir de l’eau fraiche et surtout de savoir qu’on peut continuer à rouler sans trop se soucier d’économiser les gorgées d’eau. Car ce n’est pas partout qu’on peut faire remplir son bidon aussi facilement. Alors qu’au début de la sortie j’étais plein d’appréhension sur mes jambes, là je débordais d’envie de continuer le parcours.
Presque toutes les photos ont été prises tout en roulant dans l’ascension :
Le Mont Blanc derrière à droite :
J’ai donc décidé de redescendre du même côté et d’aller faire un détour par le col de la Croix Fry dont j’ai vu la direction 6km avant le sommet du col des Aravis. Descendre dans ce paysage c’est vraiment magnifique. J’ai tourné à gauche vers le col de la Croix Fry. Là, je ne savais pas exactement combien de kilomètres il me restait pour arriver au sommet. C’est devenu raide assez rapidement. J’ai commencé sur le 39 dents. J’ai passé une portion raide avant d’arriver sur un replat. La route est sympa même si le paysage est mins grandiose et moins ouvert que vers le col des Aravis. Après le replat, la pente est redevenue raide. Ce fut un peu plus difficile mais pas aussi dur que la veille. Puis presque brutalement, la route débouche au col de la Croix Fry (1477m). Depuis la bifurcation il y avait en fait 4km de montée. Au col de la Croix Fry il y a des arbres qui bouchent un peu la vue. Là aussi j’ai pu faire remplir mon bidon d’eau. C’était vraiment agréable de profiter de cet instant, d’être au sommet, et d’arriver à bien gérer pour en rajouter un peu dans le parcours. Maintenant, ne sachant pas encore comment j’allais me sentir après la descente, j’ai décidé de redescendre jusqu’à Saint Jean de Sixt et de prendre la direction du Grand Bornand qui est 3km de descente plus loin, au pied du col de la Colombière (1618m) et là j’aviserai si je fais l’ascension ou si je rentre sur Annecy plutôt.
J’ai donc fait la descente. Une descente pleine de grandes courbes qui évitent de devoir faire de gros freinages. J’ai retraversée La Clusaz puis une fois à Saint Jean de Sixt, j’ai pris la direction du Grand Bornand. Là je savais que ça descendait pendant encore 3km environ. Sur cette descente, quand je voyais le pourcentage par endroit, je m’inquiétais un peu car au retour il faudra remonter tout ça… En entrant au Grand Bornand, une déviation empêchait les voitures d’aller directement au centre ville, ce qui faisait qu’elles passaient toutes par la route du col de la Colombière. Il y avait donc du monde sur la route. Alors que je commençais à ressentir les effets de la chaleur sur l’organisme, les premiers mètres du col de la Colombière, se sont avérés assez difficiles… Il y a 12km de montée à partir du Grand Bornand. Les premiers mètres donc, étaient assez difficiles mais mentalement j’avais une très grande volonté, j’étais prêt à me faire mal aux jambes. Juste en sortant du Grand Bornand, j’ai croisé une camionnette et le conducteur m’a lancé « Allez, allez, ce n’est que le début là!! », comme encouragement ce n’est pas ce qu’il y a de mieux de rappeler que c’est le début mais bon c’est toujours sympa. Rapidement la route s’élève en lacets au dessus du Grand Bornand et la vue sur le village est vraiment agréable. Il faisait vraiment chaud. Mais j’étais concentré sur mon pédalage et l’effort. Et même si c’était dur, je n’étais pas trop mal puisque comme dans le col des Aravis, je pouvais prendre des photos tout en roulant sans trop de difficultés. Par moment les lignes droites paraissaient longues quand même. Je suis arrivé ensuite à la station du Chinaillon, la traversée est assez longue et il y a pas mal de choses à voir en passant, cela permet de penser à autre chose et de se détacher de l’effort. Juste à la sortie du Chinaillon, ça devient vraiment beau le paysage. Magnifique! A je ne regrette pas d’être allé pédaler dans le massif des Aravis, depuis le début de la journée, je suis dans un décors magnifique!! Après, la station, la route passe dans de superbes paysages sur des pentes aux alentours de 6% avant de repasser à 8% sur els derniers kilomètres. La fin, est longue quand même, mais les kilomètres s’enchainent entre courbes, épingles, sous de beaux paysages, sur des ponts et quelques portions très raides. Un vrai régal, de la vraie montagne. La fin commence à faire sérieusement mal aux jambes quand même. Mais être si proche du sommet du col de la Colombière, un col qui fait partie des cols durs du Tour de France malgré tout (même si je l’ai monté par le versant le plus facile), dans un tel décor, ça motive. Le paysage était fabuleux. La dernière rampe d’environ 400m assez raide qui mène au sommet en ligne droite fut un peu difficile. Quelle joie d’être au sommet du col de la Colombière, à ce stade là de la sortie! Que c’est beau. En haut, il y a énormément de voitures garées, et beaucoup de gens au restaurant du sommet. Je suis arrivé en haut sur les coups de midi à peu près. Je suis allé faire remplir mon bidon. J’étais un peu déçu du fait que la position du panneau situé sur la butte empêchait de faire une photo avec le vélo.
Je suis resté quelques minutes au sommet pour savourer avant de commencer la descente vers le Grand Bornand. Une descente où on peut atteindre de grandes vitesses rapidement, je me suis fait une petite frayeur à un virage mais j’ai bien contrôlé, j’ai continué la descente tranquillement. Une fois revenu au Grand Bornand, je ne cache pas que j’appréhendais pas mal les 3km de montée à faire jusqu’à Saint Jean de Sixt quand même. Il y avait pas mal de monde sur la route et le soleil cognait beaucoup. Et à ma grande surprise, dans la montée jusqu’à Saint Jean de Sixt, je me suis dressé sur les pédales et j’ai effectué la montée à plus de 20km/h alors que c’était assez raide par endroit. Grosse satisfaction et soulagement, une fois à Saint Jean de Sixt car cette petite montée me faisait sérieusement peur. En entrant à Saint Jean de Sixt je passe devant un panneau indiquant le sommet du col de Saint Jean de Sixt à 956m d’altitude.
Une fois là, j’ai repris la suite de la route qui descend sur Thones. Juste avant d’arriver à Thones, subitement, un fort vent s’est levé. Un vent de ¾ face. Mais vraiment très fort. Les arbres étaient très agités et le vélo difficile à contrôler dans les rafales, c’était impressionnant! Heureusement que c’était la fin de la sortie, j’étais à bloc pour avancer à une vitesse convenable.
A la sortie de Thones, je suis passé devant l’emplacement d’un cirque où il y avait des chameaux. J’ai fait une petite pause de 2min là pour laisser passer quelques rafales avant de reprendre ma route sur cette interminable ligne droite. Il restait le col de Bluffy à monter. Après environ 7km de faux plat dans le vent je suis arrivé au pied de cette montée et contrairement à ce que je pensais, je ‘nai absolument pas souffert et c’est sur le grand plateau que je suis monté pendant environ 3km alors que le matin j’avais croisé des cyclistes souffrir dans la montée. C’était vraiment une sensation grisante, d’être en fin de grosse sortie sur le grand plateau dans une montée qui grimpe pas mal quand même. Je pouvais appuyer autant que je voulais sur les pédales, j’étais clairement en forme! Une fois au sommet du col de Bluffy, j’ai pris la direction de Menthon Saint Bernard afin de redescendre sur les bords du lac d’Annecy et là alors que je commençais la descente je revois les autostoppeurs du matin qui cherchaient à descendre maintenant, pour rigoler ils m’ont fait signe de les prendre. Une fois redescendu au bord du lac, j’avais envie de faire le tour du lac que je n’avais pas finit hier en raison de la fatigue mais la fin commençait à se faire sentir et j’avais envie de manger un bon plat chaud. J’ai donc pris la direction d’Annecy et du gîte à 8km de là. Et c’est à 14h pile que je suis rentré au gîte comme je l’avais dit à mes parents la veille au soir. Au final j’ai parcouru 119km et j’ai donc monté le col de Bluffy, le col des Aravis, la fin du col de la Croix Fry, le col de la Colombière, le col de Saint Jean de Sixt et le col de Bluffy dans l’autre sens pour rentrer. Et en rentrant, je ne souffrait absolument pas des jambes. J’étais vraiment bien. C’est une grande satisfaction car la veille dans l’après midi j’avais vraiment souffert dans le col de la Forclaz et voir qu’une demie journée plus tard, j’ai su retrouver mes jambes et faire une telle sortie c’est vraiment quelque chose de particulier. De plus en plus, je me rends compte que ma récupération s’améliore. Je l’ai vu notamment après ma dernière semaine de juillet où j’ai enchainé 5 sorties en montagne avec pas mal de voyage en train et je l’ai vu là, avec ces deux semaines où j’ai enchainé sorties en vélo, balades en ville, loisirs, soirées, mariage et tout ça. Cela permet d’ouvrir de nouveaux horizons, je pense notamment à la traversée des Pyrénées qui pourrait être sympa…
Je vais parler de la suite de la journée car ça a été une sacrée journée au finale puisque l’après midi, je suis allé à pied dans Annecy afin d’aller dans un cyber. Pendant ce temps là, mes parents et ma soeur sont allés à l’autre bout du Lac pour tester des vélos couchés. J’étais donc en ville à Annecy et au moment où je suis sorti du cyber aux alentours de 18h, le ciel s’était grandement assombri et était extrêmement menaçant. Bref, l’orage était imminent! Je suis rapidement allé acheter le journal et je suis sorti du centre commercial en courant pour rentrer au gîte qui est assez loin à pied quand même. Je venais de courir seulement une cinquantaine de mètres, quand d’un seul coup la pluie s’est mise à tomber. Des énormes gouttes de pluie, et contrairement à ce qu’on aurait pu attendre, ce n’était pas de la pluie chaude mais de la pluie glacée! Je me suis précipité sous l’horodateur du parking qui était à côté de moi. C’est en fait un horodateur qui dispose d’un mini paravent métallique horizontal en haut sous lequel je me suis abrité. Et d’un seul coup, c’est la grêle qui s’est abattue! Très violent! Le vent s’est mis à souffler par tourbillons, je ne voyait plus grand chose, je prenais énormément de grêlons dans la figure et les jambes (j’étais en T-shirt et short), c’était douloureux. C’était une vision impressionnante. J’étais à seulement 50m du centre commercial derrière moi, à ma gauche les commerces étaient seulement à une grosse trentaines de mètres mais la grêle tombait avec une telle violence que je ne pouvais pas sortir pour aller là bas. Je claquais des dents et sur le parking je voyais l’eau monter à vue d’oeil. J’ai tenté d’appeler mes parents pour qu’ils viennent me chercher mais avec le bruit de la grêle impossible d’entendre quoi que ce soit. C’était impressionnant! L’eau ne cessait de monter, moi j’étais sur un petit trottoir surélevé devant l’horodateur. Et voyant que la grêle ne s’arrêtait pas, je me suis décidé à sortir pour aller devant les commerces, je suis parti en courant pour faire les 30m, j’avais de l’eau au dessus des chevilles! Le journal que je venais d’acheter était bon pour la poubelle. J’étais frigorifié, je tremblais de froid. J’étais sous les porches devant les commerces mais je prenais pas mal d’eau dans la figure. J’ai décidé d’aller m’abriter dans le hall du centre commercial qui est de l’autre côté de la route. La grêle tombait avec un peu moins de violence, j’en ai donc profité. J’ai traversé la route avec de l’eau au dessus des chevilles et en arrivant devant la porte d’entrée, impossible de passer en raison de l’eau qui coulait à travers le toit, j’ai donc du contourner le bâtiment pour m’abriter ensuite. Là j’ai pu parler au téléphone avec mes parents qui étaient donc à 20km à l’autre bout du lac. Et ils ne comprenaient pas mon empressement à les appeler car là bas, ils n’ont pas eu une seule goutte!! Seulement beaucoup de vent! Incroyable comment cet orage était très localisé! La pluie est tombée pendant une bonne heure de temps. J’étais trempé… Mes parents devaient me prendre en passant devant la mairie. Lorsque la pluie s’est arrêté, je suis donc allé devant la mairie. Tout était blanc de grêle, comme si il avait neigé. Les routes étaient inondées, c’était impressionnant, quand j’ai traversé j’avais de l’eau à la moitié des mollets par endroit. Incroyable. Devant la mairie, une grosse couche de grêle était encore au sol. Toute la route devant était inondée. Après l’arrêt de la pluie, il y a eu 5min qui se sont écoulées dans le silence avant que les sirènes des pompiers et des policiers ne cessent de se succéder dans un sacré vacarme. J’ai attendu pas mal de temps là, et ne voyant toujours pas mes parents revenir je les ai appelés. Ils étaient dans les bouchons et n’avançaient presque pas. J’ai donc décidé de rentrer à pied. J’ai longé le lac, tous les pédalos étaient couverts de feuilles, de nombreuses branches d’arbres étaient tombées. Et surtout toute la route était inondé, à chaque fois que je devais traverser j’avais de l’eau assez haut sur les mollets. Et il suffisait qu’une voiture roule vite dans l’eau pour que ça éclabousse partout… Je suis péniblement rentré au gîte. Et là, surprise! Il n’y avait plus de courant… J’ai cherché des bougies en vain. Mes parents ont mis plus de 2h pour faire 20km!!! Ils sont rentrés et l’électricité est revenue peut après. Ils n’ont rien eu comme orage, pas une goutte. Ils ont vu les dégâts en revenant, il y avait notamment des arbres tombés sur des voitures et tout ça. En tout cas moi, j’ai pris un gros coup de froid et un bon coup d’adrénaline! Se retrouver à pied planté au milieu d’un parking sous un orage aussi violent, c’est pas tout le temps que ça arrive…pfiou je m’en souviendrai. D’ailleurs le lendemain, dans tous les JT nationaux, l’orage à Annecy a été mentionné. J’ai pris pas mal de photos en rentrant après l’orage et le lendemain, j’avais pour objectif de faire le tour du Lac, ce qui m’a permis de voir d’autres dégâts. Je mets les photos du lendemain ici aussi afin de ne pas séparer les photos de l’orage. En tout cas au final ce fut une sacrée journée dont je me souviendrai très longtemps! Le lendemain en lisant le journal, j’ai appris qu’un petit voilier a même coulé dans le lac, mais par chance les 3 marins qui se sont retrouvés à l’eau ont pu être secouru et le voilier a pu être remorqué.
Début seulement de l’orage de grêle quand j’étais sous l’horodateur :
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