Bonjour,
Voilà, une semaine après ma sortie du 15 mai durant laquelle j’ai monté le col du Tourmalet et Luz Ardiden, je peux avoir un peu de recul.
Déjà, je constate que Luz Ardiden est une ascension que je n’aime pas. Déjà en 2009 lorsque j’avais fait l’enchainement inverse, Luz Ardiden puis col du Tourmalet, j’avais eu du mal et je n’avais pas aimé cette ascension. Cela s’est confirmé.
Ensuite, lorsque je suis arrivé au sommet de Luz Ardiden, j’avais extrêmement mal aux jambes. Je dois dire que c’était la première fois que
j’avais autant mal aux jambes au sommet d’un col, sachant qu’après il y a toute la vallée à faire pour rentrer. Mais, j’ai été étonné par le fait que dans la vallée, j’avais certes mal aux jambes, mais j’ai su me dépasser pour faire comme si il n’y avait pas la douleur. Cela m’a permis de continuer à pédaler sur un bon rythme en faisant les quelques côtes sur de gros braquets sans être à l’agonie. Cela parait facile lorsqu’on dit « faire comme si la douleur n’était pas là » mais c’est une des premières fois que j’y arrive en vélo. Et c’est bien car ça permet de rouler plus vite et de penser à autre chose. Je ne sais absolument pas quel évènement ou changement mental à fait que là j’ai réussi à l’oublier. J’espère que cela va durer dans le temps.
Une autre chose que j’ai remarquée c’est dans le col du Tourmalet. Dès le début du col j’avais mal aux jambes et je sentais que je n’étais pas
en forme. J’étais encore à 12 kilomètres du sommet, et à aucun moment je n’ai douté de mes capacités d’arriver au sommet. Mentalement c’est un bon point car sur un col long et dur comme celui là, je n’ai pas peur quand je ne suis pas en forme. Même si j’avais douté, je serai arrivé au sommet je pense mais pas aussi sereinement. Là je m’inquiétais plus de ne pas pouvoir enchainer avec une autre ascension que d’arriver au sommet du Tourmalet. C’est quelque chose dont je suis content et qui fait que j’aborderai probablement les prochains gros cols avec beaucoup moins d’appréhension quelque soit l’état de mes jambes.
Enfin, le fait d’avoir pu faire malgré tout cet enchainement assez difficile malgré la mauvaise forme me prouve que j’ai toujours une grande motivation et un mental me permettant de m’accrocher dans la difficulté. C’est assez rassurant je dois dire.
Aujourd’hui je souhaitais aller monter le col du Tourmalet avec le vélo de route pour comparer. Mais je suis rentré tard hier soir et je me suis donc levé tard ce matin. Etant donné que j’avais promis à mes parents de débroussailler le jardin, je n’avais plus beaucoup de temps. J’ai quand même enfourché le vélo de route et j’ai pris la direction de Sainte Marie de Campan en me disant que j’irai plutôt du côté du col d’Aspin. Mais en allant vers les montagnes, il y avait de gros nuages menaçant qui empêchaient de voir le Pic du Midi, el Montaigu et la plupart des sommets. Ne voulant pas me retrouver dans un col avec un orage, sachant que demain j’irai probablement faire du vélo aussi, j’ai décidé de faire demi tour une fois que je serai à Sainte Marie de Campan. Tout le trajet à l’aller, j’ai eu un fort vent de face assez pénible. Cependant, j’avais de bonnes jambes et à chaque côte, j’ai pu monter sur le grand plateau sans changer de pignon. J’allais même plus vite dans la côte que sur le plat!! J’ai juste passé le 39 dents (2e plateau) à un kilomètre de Sainte Marie de Campan car le vent soufflait fort et j’étais trop en force.
Le retour s’est fait avec un vent plutôt favorable mais je ne me suis pas donné à fond sauf sur les 5,5 kilomètres entre Sainte Marie de Campan et Campan, où j’y suis allé gaiement. En 7 minutes j’ai parcouru cette distance. J’étais à 60km/h pendant le kilomètre après Sainte Marie de Campan, puis à 50 pendant plusieurs kilomètres avant d’entrer à Campan à 42km/h. A Campan il y avait une petite fête et donc pas mal de monde. J’ai discuté quelques minutes avec deux jolies filles qui étaient là, pour leur demander ce qui se déroulait. Puis ensuite je suis rentré tranquillement sans forcer.
Au final j’ai parcouru 58,2 kilomètres à une moyenne de 24,41km/h avec 612m de dénivelé positif. (c’est la première fois que j’ai le profil allant jusqu’à Sainte Marie de Campan et le dénivelé jusque là). En gros pour arriver au pied des cols dans cette vallée j’ai 612m de D+ à prendre. Avec le recul, c’est assez usant. Mais c’est une route que j’adore!!
Vue sur les nuages qui cachaient les montagnes :
J’ajoute également qu’aujourd’hui c’est l’anniversaire de mon vélo de route puisque cela fait 1 an tout juste que je l’ai acheté. Le 21 mai 2010, j’avais tenté d’aller au col d’Aspin mais les réglages n’étant absolument pas bons et n’étant pas habitués aux pédales à fixation (cela m’avait valu quelques chutes), j’avais fait demi tour à 3 kilomètres du sommet, sentant les crampes arrivées et ayant peur de fait, de ne plus pouvoir déchausser au sommet du col. Cette année, de nouveau le 21 mai, je ne suis pas allé au sommet du col d’Aspin alors que j’avais prévu au moment de partir.
Drôle de coincidence pour l’anniversaire du vélo!
(1 commentaire)
Tu m’étonnes, avec un temps pareil dans les montagnes, grimper l’Aspin était risqué !