Une nouvelle année se termine.
Une année sans souci de santé pour la première fois depuis plusieurs années (tendinites, engelures, côtes fêlées en 2021, grosse chute et 1 an d’arrêt en 2022, crise d’épilepsie en 2023).
Je partais de loin après tant de coupures et il faut dire que la météo n’a pas aidé pour cette année que je qualifierais de laborieuse.
Au total cela fait 5038 km parcourus. Dont 1300 de velotaf et 3123 km de vélo en montagne sur 29 sorties soit 107,7 km en moyenne par sortie. Pour le dénivelé, je termine l’année avec 64500 m de D+ (3 fois plus qu’en 2023).
Le velotaf ne me sert plus à grand chose car maintenant je travaille tout près et je n’ai que 2 km pour y aller et pour en revenir, pas de quoi faire vraiment travailler les jambes, contrairement à avant où j’avais 8,5 kilomètres pour aller travailler, ce qui était déjà mieux.
Les sorties où j’ai vraiment eu l’impression d’avoir des bonnes jambes furent assez rares cette année. Déménagement, pluie, redéménagement, repluie, plus quelques autres soucis. Mais j’ai tout de même pu me relancer dans un petit périple qui m’a emmené découvrir les routes du sud-est et de la côte Ligure. J’ai pu retrouver Patrice et Roberto au Mont Ventoux, cela faisait 3 ans que nous ne nous étions pas vus. Par ce périple, j’ai pu aussi aller pédaler sur les routes du final de Milan Sanremo par delà la Cipressa et le Poggio, chose qui me tenait à coeur depuis avant la chute, histoire de boucler mes vadrouilles sur les lieux mythiques des 5 monuments du cyclisme :
- 2014 : Carrefour de l’Arbre en V’Lille (Paris Roubaix)
- 2017 : Mur de Sormano, Madona del Ghisallo (Tour de Lombardie)
- 2018 : Koppenberg, Vieux Quaremont, Paterberg, Mur de Grammont (Tour des Flandres)
- 2018 : Mur de Huy, côte de la Redoute, côte de la Roche au Faucons (Liège Bastogne Liège)
- 2024 : Cipressa, Poggio (Milan Sanremo)
J’ai même failli me rajouter les routes de la Clasica San Sebastian (puerto de Urkiola) mais malheureusement ma journée de location de vélo lors de nos vacances à Bilbao en septembre avec Mélissa est tombée à l’eau…il a plu tous les jours^^
Ce périple m’a fait découvrir l’horreur de circuler à Nice et sur la côte (Monaco), mais m’a fait découvrir la beauté et la tranquillité de l’arrière pays niçois.
C’est à la fin du périple sur la dernière journée, que j’ai eu la sensation d’avoir enfin des bonnes jambes. J’ai pu faire mon plus gros dénivelé à ce moment là (144 km et 3600 m de D+). C’était la première fois que je refaisais plus de 3000 m de D+ depuis la chute de 2022 (et même cette année c’était la première fois que je refaisais plus de 2000 m de D+).
Malheureusement, peut être parce que je n’avais plus l’habitude, cette forme a été dure à maintenir, malgré plusieurs sorties longues en juillet avec des enchainements (ma plus longue de l’année fut 163 km et 3050 m de D+), la forme a été déclinante jusqu’à devoir couper longtemps à partir du mois d’août à cause du retour du mauvais temps… La fin de l’année fut vraiment laborieuse avec des ascensions qui ont été difficiles. Bizarrement, ma dernière sortie de l’année a été le col du Tourmalet…le 1er décembre. Ce n’est pas souvent que ça arrive de pouvoir le grimper en décembre.
Cette année, j’ai pu grimper 8 fois le col du Tourmalet, 7 fois la Hourquette d’Ancizan, 5 fois le col d’Aspin, mais aussi le col du Soulor, Hautacam/col de Tramassel, le col de Peyresourde et enfin grimper la piste de l’altiport de Peyragudes, le col du Portet, le Mont Ventoux, des cols des Alpes Maritimes, la tour de la Madeloc dans les Pyrénées Orientales ainsi que quelques cols dans le coin là bas. J’ai pu voir la mer Méditerrannée depuis Banyuls et aussi depuis Nice et la côte Ligure.
J’ai passé les 170 ème ascensions sur le col du Tourmalet et le col d’Aspin, mes préférés. Et repédaler avec les amis au Mont Ventoux et faire quelques sorties avec Cyrille.
Pour 2025, j’ai hâte de continuer à faire progresser ma forme physique, je vais essayer de multiplier les sorties même petites quand je ne peux pas aller en montagne pour avoir un peu plus de foncier. J’ai quelques envies de périple pour l’été, il faut que je cogite encore, mais il faut que je sois en forme aussi ! Mais surtout ce qui compte c’est le plaisir du vélo, de voir le paysage défiler, l’air frais sur le visage, la sensation des guidons sous les doigts, les ânes, les marmottes, les chevreuils…
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