Périple J4 : 11 juin 2024 (15e sortie) : entre Var et Alpes Maritimes : côte de Peille, La Turbie, col d’Eze

Prologue : 10 h de train – 36 km – 600 m de D+

J1 : 80 km – 2150 m de D+ – Mont Ventoux

J2 : 90 km – 1500 m de D+ – col de la Madeleine, col de la Gabelle, col de la Madeleine

J3 : 100 km – 1250 m de D+ – 5 h de train – Mont Faron

J4 : 102 km – 1400 m de D+ – 5 h de train – côte de Peille, col d’Eze

Allez, le réveil sonne à 5h30. Pfiou, un peu laborieux de bon matin mais le périple continue.

J’ai le train à Puget Ville à 8h30.

Objectif du jour, rejoindre Nice puis l’Escarène où je vais rester 4 nuits.

La journée est nuageuse et il est prévu peut être un peu de pluie dans l’après midi. Je prends le petit déjeuner avec Angèle, puis vers 6h30 c’est le moment de partir, nous nous disons au revoir et un grand merci à Angèle de m’avoir hébergé sur cette étape.

C’est reparti pour faire ces 31 km dans l’autre sens. Le début se passe bien puis dans la montée vers la Roquebrussanne, il y a de plus en plus de circulation. Heureusement, je n’ai pas le vent de face de la veille. Mais ce n’est pas hyper agréable. Je galère un peu dans les montées car mon sac est un peu lourd sur les épaules car j’ai acheté de quoi manger pour aujourd’hui.

J’enchaine ensuite avec la montée vers Rocbaron. Le vélo est chargée mais je me motive en me disant que l’arrivée est au sommet de la côte puisque derrière il me restera presque 6 km de descente jusqu’à la gare de Puget-Ville.

Je suis dans les temps et je termine mon premier tronçon. Je prends le train direction Draguignan où j’ai ma correspondance pour Toulon où je prendrai ensuite le train pour Nice.

Une matinée entière dans le train. J’aime bien.

En plus cette ligne est fabuleuse avec des points de vue magnifiques sur la mer et la côte d’Azur. Je ne m’en lasse pas.

C’est à la mi journée que j’arrive à Nice. Il fait nuageux et un peu frais.

J’ai 1h30 d’attente pour ma correspondance pour l’Escarène. Allez, je suis à 2 km de la Promenade des Anglais, c’est l’occasion d’y aller pour la voir en vraie.

Je la rejoins par des petites rues au niveau de l’hôtel Négresco. Ça fait drôle de le voir en vrai. La Promenade est large avec plages, partie piétonne, piste cyclable double sens, encore une partie piétonne puis la route des voitures. L’aéroport de Nice est tout près et les avions en approche volent à basse altitude. J’appelle ma chérie quelques minutes, puis je me dis que je vais faire quelques kilomètres sur la piste. Mais il y a beaucoup de monde qui circulent, certains piétons distraits qui sont là où il ne faut pas. Je préfère ne pas continuer. Je continue de profiter de la vue. L’heure tourne, il est temps de songer à retourner à la gare. De toute façon, j’envisage de revenir ici dans la suite du voyage (c’est ce que je pensais à cet instant). En retournant à la gare, je passe devant le mémorial de l’attentat du 14 juillet 2016.

L’Hôtel Négresco
Mon vélo sur la Promenade des Anglais, il en voit des paysages au fil des années de vadrouilles.
L’aéroport est tout près

Une fois revenu à la gare, je prends mon train pour l’Escarène qui se situe à seulement 25 km de Nice mais en altitude dans la vallée. La voie ferrée est impressionnante et offre de beaux points de vue dans la vallée et l’arrière pays niçois. C’est sauvage d’un seul coup.

L’arrivée à l’Escarène est spectaculaire, le village est vraiment très beau. Je repère sur le téléphone où je dois me rendre et je rejoins l’hébergement dans une petite ruelle pas très ensoleillée.

C’est là que je prends mes quartiers pour 4 nuits et 3 jours. Je suis content de pouvoir poser mes affaires.

Allez je mange un peu, je l’étais acheté une boite de taboulé la veille.

Puis c’est reparti, j’enfourche le vélo pour faire quelques kilomètres. Une petite sortie d’après midi. Je vais grimper la côte de Peille pour rejoindre le village du même nom puis ensuite aller à La Turbie qui domine Monaco. J’envisage de descendre à Monaco puis de regrimper pour rejoindre le col d’Eze et revenir ensuite soit par Nice en train, soit par la Turbie.

Ce n’est pas forcément ce que je préfère, partir l’après midi, mais je suis là pour pédaler, en plus il n’est pas forcément prévu grand beau et il va falloir s’adapter aux conditions.

Je m’élance sur la route en balcon vers la Grave à environ 6 kilomètres de là. La route est agréable en léger faux plat descendant, à flanc de rocher. La vallée est minière et c’est assez impressionnant de voir ça.

A la Grave, épingle à gauche et c’est parti pour l’ascension vers le village de Peille. Là d’un seul coup, les pourcentages passent à 2 chiffres sur une route étroite et en lacets tous plus impressionnants les uns que les autres. Je sais que c’est le gros morceau du parcours, alors je ne cogite pas trop et je me fais plaisir dans la montée même si je transpire et souffle beaucoup. Le temps est lourd et étouffant. La montée fait un peu moins de 7 km avec le plus dur dans la première partie et la fin qui est beaucoup plus roulante.

La beauté de la route est incroyable, on a l’impression d’escalader la falaise.

En arrivant sur le sommet, au détour d’une courbe, j’aperçois le magnifique village perché de Peille. C’est fabuleux, je m’arrête plein de fois pour prendre des photos. Je continue sur cette route en balcon sur la crête pendant quelques kilomètres avant de rejoindre la route principale et d’amorcer la descente sur La Turbie avec vue sur la mer et sur Monaco juste en bas. La route est passante. Je trouve un endroit pour prendre une photo, mais ça circule beaucoup et plutôt comme des brutes… Ce sera mon quotidien des prochains jours… ça tranche avec le calme de la route vers Peille. Mais c’est beaucoup trop dangereux, j’opte pour ne pas descendre sur Monaco car après il faut remonter avec toute cette circulation…

Monaco en bas depuis La Turbie

Une fois à La Turbie, je remonte vers le centre pour prendre ensuite la route en faux plat montant en balcon qui va vers Eze et le col d’Eze (507 m). La route est magnifique, avec une vue sublime sur la mer Méditerranée. Cette route est moins passante que celle qui descend vers le village puis Nice, c’est appréciable.

La Turbie depuis la route du col d’Eze
Magnifique paysage

J’en prends plein les yeux. Allez, pour le retour je vais opter pour rentrer par la même route en sens inverse pour reprofiter de la route en balcon vers Peille. Les quelques kilomètres de montées entre La Turbie et la crête se passent bien et je suis bien content de quitter la route principale ensuite. Quel calme d’un coup. Je rejoins de nouveau le sublime village de Peille, quelle beauté !

Le village de Peille

Puis je descends les lacets vertigineux de tout à l’heure, les freins fonctionnent bien^^

Une fois à La Grave, je reprends la route en faux plat jusqu’à l’Escarène à 6 km de là. Une fois à l’Escarène, je fais un tout petit crochet pour grimper pendant 1 kilomètre environ jusqu’à la ortie au col de Nice qui se trouve à l’intersection de la route qui descend sur Nice et celle qui va vers Contes dans l’autre vallée.

Retour ensuite à l’appart. Voilà une journée en plusieurs tronçons à nouveau avec pas mal de train mais aussi 102 km et 1400 m de D+.

Le soir je vais faire des courses à l’épicerie qui se trouve à 500 m. J’apprécie de voir qu’il y a une station de dépannage de vélo à disposition.

Je rentre puis je regarde la météo des prochains jours et la carte routière pour voir les parcours que je veux faire et qui s’offrent à moi. La météo ne sera pas forcément au beau fixe tous les jours et visiblement la moins pire des journées sera demain, mercredi 12 juin. Je vais opter pour aller faire ma virée en Italie sur la côte Ligure demain du coup, avec la Cipressa et le Poggio di Sanremo au programme.

Alors que je mange tranquillement le soir, j’aperçois un truc bizarre sur mon pneu arrière. Je vais voir. Et là je repère une grosse entaille sur le pneu. Mince alors !! Elle a dû se faire sur un caillou. Il faut changer le pneu, heureusement j’en ai embarqué un de rechange avec moi.

Allez c’est parti, je vais pouvoir aussi étrenner mon nouveau kit de démontes pneu.

Sauf que très vite je me rends compte que le kit de réparation de Décathlon est vraiment pourri. Les démontes pneu en plastique sont trop épais pour pouvoir enlever le pneu de la jante… Mon ancien démonte pneu en métal est nikel mais impossible d’insérer le deuxième, j’essaye avec une cuillère que j’ai tordue. Mince !

Et là je repense à la station de dépannage en libre service sur laquelle mon regard s’est porté tout à l’heure.

Allez, je prends ma roue à la main, mon pneu et ma chambre à air de rechange, mon matos et j’y vais. Il est 21 h, il fait encore jour et heureusement qu’il fait beau.

Ça marche mieux avec les démontes pneu de la station. Ouf !! Allez, je change tout ça, je vérifie en gonflant que c’est bon, puis je rentre à l’appart et je remets tout ça sur le vélo, je regonfle. Ouf c’est bon !

Par contre je n’ai plus de chambre à air de rechange du coup comme je viens de l’utiliser. Je repère où se trouvent les boutiques de vélo sur mon parcours du lendemain en Italie et j’en achèterai sur le chemin.

Voilà une journée bien remplie qui se termine. Demain j’ai le train à 6h20 à l’Escarène, je vais rejoindre Menton en train pour pédaler ensuite. Le réveil est mis pour 5h du matin.

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