30 octobre 2010 (19e sortie) : col d’Aspin

Lundi dernier, il y a eu de fortes chutes de neige à très basse altitude (c’est tombé à 700m d’altitude) et je pensais que je ne pourrai plus aller en montagne cette année. Mais durant la semaine, la neige a pas mal fondue en raison des journées pas trop mauvaises que nous avons eu et j’ai même espéré que le Tourmalet réouvre pour le week end.

En tout cas, ce samedi, j’ai décidé d’aller en montagne car j’étais conscient que ce serait peut-être pour moi la dernière occasion d’aller monter un grand col. En regardant le Pic du Midi, j’en ai conclu que les premières plaques de neige devaient se trouver aux alentours de 1700 à 1800m d’altitude. J’ai décidé de rester dans la vallée de Campan car le Port de Balès que j’aimerai bien monter m’oblige à prendre le train jusqu’à Montréjeau et étant donné qu’il est à 1755m d’altitude, je ne savais pas si il était ouvert. Je n’ai donc pas voulu prendre de risques.

Je n’ai pas pu partir la journée. Je suis donc parti l’après midi uniquement.

J’avais prévu d’aller monter la Hourquette d’Ancizan et le col d’Aspin si je pouvais. Cependant si le Tourmalet était ouvert j’y serais allé.

Cependant, vu que le froid n’est pas ce que je préfère, je ne savais pas du tout si j’allais avoir de bonnes jambes ou pas une fois à Sainte Marie de Campan, j’ai donc décidé de ne pas me fixer un objectif à tout prix.

Je suis donc parti en début d’après midi en direction de Sainte Marie de Campan. Il y avait un vent de face continu qui ralentissait la progression mais qui n’était pas aussi fort que vendredi dernier. J’ai roulé assez vite. Entre Campan et Sainte Marie de Campan, là où ça monte pas mal par endroits, je entais que je n’avais pas du tout de bonnes jambes dans les côtes…je les ai passées sur le 39 dents mais avec plus de difficulté que d’habitude. A ce moment, je commençais à me poser des questions sur quel col j’allais monter… Au fur et à mesure que j’avançais vers les montagnes, le froid était de plus en plus intense et vif et le ciel était de plus en plus menaçant…pas très encourageant pour continuer…

A un moment, avant d’atteindre Sainte Marie de Campan, quelle ne fut pas ma surprise de croiser 3 ânes trottant côte à côte dans la bonne voie de circulation et semblant arriver tout droit du col d’Aspin car il n’y avait aucun paysan à qui ils semblaient appartenir là…je n’ai pas pu prendre de photo puisque cela s’est passé vite…

Quand je suis arrivé à Sainte Marie de Campan, la question du Tourmalet était réglée puisque le col était indiqué fermé. De plus, je en suis pas sûr que j’aurai eu les jambes pour faire une belle ascension…

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J’ai donc pris la direction de Payolle, je ne savais pas encore si j’allais monter le col d’Aspin ou la Hourquette d’Ancizan…en tout cas je sentais que doubler les deux ascensions ne serait pas la meilleure chose à faire…

Le froid était si intense que j’ai mis mon écharpe avant de continuer l’ascension.

Dès le début de l’ascension, j’ai retrouvé des bonnes jambes et de nouveau j’ai pu emmener le 39 dents sans soucis. Au fur et à mesure de ma progression, le ciel était encore plus menaçant, j’avais de plus en plus froid et en regardant les montagnes, j’avais l’impression que la neige était plus bas que ce que je pensais et que de ce fait il y en avait au sommet de l’Aspin. J’ai donc décidé de ne pas aller à la Hourquette d’Ancizan car l’ascension est plus longue (c’est embêtant si il se met à pleuvoir), plus dure car le sommet est plus haut que l’Aspin et il y a une descente au milieu de l’ascension (c’est donc plus dur et il y a plus de risque d’avoir de la neige en raison de l’altitude plus importante). Et étant donné qu’il faisait froid, je ne voulais pas trop m’attarder non plus.

Me voilà donc parti pour le col d’Aspin. A partir de Payolle, il reste 5 kilomètres à 7,5% de moyenne environ. Le premier kilomètre après Payolle, à 9% je l’ai bien passé comme le suivant à 7,5%. par contre le suivant à 8,5%, subitement j’ai eu un coup de moins bien. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai eu énormément de mal à avancer. J’ai quand même réussi à emmener le 39 dents toujours mais je ne me souviens pas avoir eu autant de mal depuis le Port de Boucharo le 21 août…même si la difficulté est toute relative puisque chaque ascension est particulière.

Cela a duré 1 kilomètre car d’un seul coup, à deux kilomètres du sommet, j’ai retrouvé le coupd e pédale et j’ai fini l’ascension en trombe…je crois même que je ne suis jamais allé aussi vite sur les derniers kilomètres du col d’Aspin (1490m).

Au sommet il y avait un très très fort vent froid qui soufflait…c’était très très pénible (on voit les mouvements de mon écharpe sur la photo à cause du vent)…

J’ai discuté pendant 15 minutes avec un cycliste, jeune également, qui a également monté le col. Et je en me suis pas attardé, je suis redescendu pour rentrer… Heureusement, dans mon sac j’avais pris mes gants d’hiver (car j’avais fait l’ascension avec mes mitaines).

 

Photos col d'Aspin le 30 octobre 2010 003

C’est au sommet du col d’Aspin que se situent les premières plaques de neige.

 

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Vue sur le Pic du Midi de Bigorre depuis le sommet du col d’Aspin :

 

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J’ai fait un retour rapide car j’avais plutôt envi de me mettre au chaud… Même avec mes gants d’hiver, je ne sentais plus mes doigts…

Au final, ce fut une de mes ascensions du col d’Aspin les plus rapide malgré le kilomètre où j’ai eu du mal. C’est assez paradoxal car je n’avais pas de si bonnes jambes là et avec le froid l’ascension était pénible et de ce fait, je suis agréablement surpris par mon rythme d’ascension.

J’ai effectué le même parcours que le vendredi 22 octobre. C’était peut-être ma dernière sortie sur un grand col cette année car aujourd’hui, il a énormément plu et grêlé en plaine donc en montagne je suppose qu’il a beaucoup neigé.

Là c’était une date un peu anniversaire puisque le 30 octobre 2009 j’avais également fait une sortie en montagne. c’était au col de Couraduque et de Spandelles que j’avais pu monter par une températue clémente et un beau soleil…comme quoi les années se suivent et ne se ressemblent pas.

J’ai donc parcouru 90 kilomètres comme vendredi dernier.

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