Après la très grande et belle sortie du mardi 1er mai avec l’ascension du Mont Ventoux par les 3 côtés, j’avais hâte de repartir en montagne. Depuis le 21 avril, je sens que ma forme est ascendante et c’est donc un plaisir d’aller grimper.
Pour ce week end du 8 mai, j’avais demandé à pouvoir avoir la journée du 7 mai de libre afin de me permettre de rentrer dans les Pyrénées pour 3 jours.
Le samedi et le dimanche la météo n’était pas forcément splendide et j’avais également beaucoup de choses à faire. Mais en ce lundi 7 mai, la météo est superbe, un ciel bleu, une vue magnifique sur les montagnes! Impossible de résister!
Au fond de moi j’avais envie d’aller monter le col du Tourmalet car c’est peut être la seule fois de l’année que j’aurais l’occasion de le monter. Cependant étant donné qu’il a beaucoup neigé en montagne ces dernières semaines, la praticabilité du col n’est pas sûre. Je savais que le 1er mai, le col n’était pas praticable, en ce 7 mai j’avais envie de tenter mais l’autre problème que j’avais c’était le temps. Je repartais dans le Vaucluse à 6h le mardi 8 mai et de ce fait, tout ce que je devais encore faire devait se faire lundi. J’ai donc promis de rentrer pour le repas à 13h… Je devais partir tôt mais pas facile de se lever le matin, surtout que je devais encore régler mon frein arrière du vélo de route qui posait problème, du coup je suis parti après 9h!
Là c’était sûr, c’était parti pour le col d’Aspin! Pour le col du Tourmalet, ‘jai eu la confirmation plus tard qu’il n’était pas encore praticable, donc pas de regret!
En remontant sur le vélo de route j’avais l’impression de redécouvrir le vélo! Je n’avais plus roulé avec depuis le 20 février soit plus de 2 mois et demi.
E me suis rendu compte que la position avec les mains en bas du guidon était m’était moins pénible pour le dos qu’avant. Par contre comparé au VTC ridgeback, les changements de vitesse sont moins top.
La vue sur la Chaine des Pyrénées était somptueuse, ça faisait pas mal de temps que je ne les avais plus vues les montagnes!
Il faisait une température agréable même si au début j’ai gardé la veste thermique quand même.
Dans les deux petites bosses avant Bagnères de Bigorre, je me suis vraiment rendu compte que j’étais en grande forme, encore mieux que le mardi d’avant sur le Ventoux! J’ai grimpé les deux bosses très rapidement en me baladant. Juste avant Campan, dans la côté de 1,2km, je suis monté toujours très facile et je me retenais pour pas y aller à fond. Je ne voulais pas me griller avant l’ascension. J’avais envie de faire une belle ascension du col.
Ensuite entre Campan et Sainte Marie de Campan, toujours pareil, toujours facile dans les côtes mais je commençais à avoir faim aussi… Le matin je n’avais pas fait un énorme petit déjeuner et là bien que j’avais faim je n’avais pas envie de manger…
A Sainte Marie de Campan, j’ai mangé juste une pâte de fruit. Et je me suis lancé dans l’ascension. Sachant que j’avais faim et tout ça, je savais bien que sur la fin de l’ascension j’allais flancher. J’avais quand même envie de faire moins de 50min pour monter là haut malgré le fait que j’avais faim.
Et j’y suis donc allé. Le temps de me mettre dans le rythme et j’ai roulé pas complètement à bloc car il y avait le retour après mais sur un bon rythme quand même. J’ai rattrapé un grand nombre de cycliste dans la montée.
Cette météo était un régal, j’en prenais plein les yeux!!
Je suis arrivé à Payolle sur le 39-18 et j’ai continué pour les 5 derniers kilomètres raides. Là j’avais sérieusement faim mais bon je ne sentais pas trop la fringale arriver encore et puis bon j’étais sur le col d’Aspin, une route que je connais par coeur, donc j’ai décidé de ne pas plus manger avant le sommet. Je n’aurais pas fait ça sur un autre col.
Et dans cette dernière partie sur les pentes à 9%, je me baladais toujours sur le 39 dents, j’ai remonté les pignons et je pensais être sur 39-25.
Dans les deux premiers kilomètres après Payolle j’étais bien et j’ai rattrapé d’autres cyclistes pa contre sur le 3e kilomètre, j’ai puisé un peu plus avant d’être de nouveau facile sur les 2 derniers kilomètres et de les passer en danseuse mains en bas du guidon.
Par contre je n’ai pas pu faire moins de 50min… A 400m du sommet je les avais dépassées. Au final j’ai mis 52min…
Belle montée quand même et là haut, la vue sur les montagnes et le Pic du Midi était somptueuse!!
J’ai pris des photos puis j’ai discuté pendant un bon quart d’heure avec une jolie fille (c’est pas si souvent qu’on en croise en haut des cols^^) qui avait fait la montée par Arreau.
Au moment où j’allais repartir, je regarde mon dérailleur et je me rends compte que j’avais encore un pignon à l’arrière… En gros je pensais être sur 39-25 alors que je suis monté sur 39-23. Dans le 3e kilomètre après Payolle j’en aurais bien eu besoin, j’aurais pu tourner un peu plus les jambes et gagner quelques secondes peut être. Là j’ai regardé l’heure et mon quart d’heure de discussion m’a fait perdre du temps et ça allait être juste pour rentrer avant 13h. Je me suis dit à cet instant que si je passais le panneau d’entrée dans le village avant 13h ce serait bien.
Dans la descente, je n’étais pas très à l’aise. J’avais l’impression de redécouvrir le vélo de route et même les freinages étaient bien moins stables qu’avec le VTC Ridgeback. Bref ce n’était pas une très belle descente…
Station de Payolle :
A Payolle il y avait du vent de face! Dommage ça tombe pile au moment où c’est plat et que ça ne descend pas fortement. Le vent s’est estompé par la suite et après la descente, j’ai roulé à bloc. J’étais constamment en relances. Je me suis quand même arrêté aux feux rouges. Je n’ai pas trop mal roulé, j’ai fait le retour à 33km/h de moyenne et en arrivant au village, je vois devant moi le panneau d’entrée. Sur mon compteur il était 12h59, je commence à sprinter pour faire la pancarte contre le chrono, je commençais à être fatigué mais je suis monté jusqu’à 49km/h et je passe en trombe devant le panneau et 5 secondes plus tard mon compteur passe à 13h! Ouf^^
2min plus tard je suis arrivé. Toujours en pleine forme bien que j’avais très faim par contre!
Ce fut une bonne sortie et c’est avec plaisir que j’ai retrouvé la route du col d’Aspin. C’était la 19e fois que j’arrivais à son sommet!
Par contre, une fois n’est pas coutume, sur cette sortie j’étais accroché au chrono car j’étais d’une part pressé et aussi en forme!
Un jour il faudrait que je sois en forme et que je n’aie pas faim au pied du col pour vraiment faire un vrai bon chrono.
Au total j’ai donc fait 90 kilomètres et j’ai pu me ressourcer sur le col d’Aspin.
Me voici maintenant de retour dans le Vaucluse!
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