Le soleil est revenu et tout ce qu’on peut dire c’est que ça fait du bien! Et avec lui les températures sont également revenues (enfin dans la journée parce que le matin fait pas chaud encore^^).
Une belle occasion pour découvrir les routes de la Charente.
J’attendais avec impatience ce samedi. Dans le programme de la sortie, j’avais prévu de passer par le seul et unique col de la Charente : le col du Châtain Besson qui culmine à l’extraordinaire altitude de…………235m…… Oui je sais c’est terrible de descendre si bas… J’avais également prévu de passer dans quelques villages portant des noms assez drôles.
Depuis le début de l’année je n’ai pas beaucoup roulé et je savais bien que je n’avais pas une forme phénoménale… Je suis parti avec le GrandSaigne qui est revenu avec moi du passage chez Veloblan l’an passé. Avec le Ridgeback, ils forment tous les deux mon duo de vélo à Angoulême tandis que mon vélo de route habituel est resté au pied des Pyrénées pour être là les week end où je passerai par là bas. Quant au vieux VTC il est en repos bien mérité.
J’avais prévu de partir plein Est pour aller au col du Châtain Besson qui se trouve à environ 36 km d’Angoulême. Les routes ne sont pas super bien indiquées pour quitter Angoulême… J’ai un peu cherché en me repérant à des arrêts de bus pour regarder les plans.
Puis au bout d’un moment j’ai trouvé la départementale que je devais suivre pendant une trentaine de kilomètres. La route était vallonnée, avec de la descente et de la montée et très très peu de plat.
Il y avait quelques voitures mais sans être trop nombreuses, c’était assez agréable. Cependant il y en a quelques uns qui ne s’écartent pas…comme partout…
Je savourais d’être de nouveau sous le soleil sur le vélo et de pédaler. Le seul petit soucis c’est que mon compteur ne fonctionnait plus, sûrement la pile qui est à plat et je n’avais pas pris de montre avec moi non plus, du coup j’étais sur des routes presque pas indiquées, que je ne connaissais pas, sans kilométrage, sans vitesse ni heure…
Après une vingtaine de kilomètres, la route a croisé une voie verte. Je me suis arrêté pour regarder les panneaux de la voie verte. D’un côté y avait Angoulême indiqué à 20 km et de l’autre ça allait vers Marthon (à 13 km si mes souvenirs sont bons) où je devais passer au retour après avoir passé le col du Châtain Besson. Puis après avoir regardé ma carte, j’ai décidé de prendre la voie verte vers Marthon pour voir où elle débouche et ensuite de rejoindre Montbron puis le col du Châtain Besson. Ce détour me rajoutait 12 km environ pour arriver au col mais j’ai bien fait car la voie verte ne débouche pas en ville même et en repassant après le col j’aurais eu du mal à la trouver. J’ai donc suivi la voie verte. Finalement ce n’était pas très agréable car elle était en grande majorité entièrement recouverte de feuilles mortes et de brindilles, je n’étais pas rassuré quant au risque de crevaison… Et pour ce qui est du paysage c’est monotone car c’est constamment entre les arbres…
Sur la voie verte :
Je voulais passer à la Lanterne des Morts mais le fait d’avoir pris la voie verte me la fait contourner…
Après pas mal de kilomètres j’ai enfin débouché à Marthon et là j’ai vu que j’étais pas dans le village même mais d’après mon flair je devais aller vers la gauche et après 9 km je devrais arriver à Montbron. J’ai donc suivi cette route qui a quelques bonnes montées et qui est sinueuse. Après 9 km dessus, j’ai effectivement débouché à Montbron où j’ai rejoint la départementale que je suivais au début. Là il ne me restait plus que 6 km pour rejoindre le col du Châtain Besson. La route grimpe longuement en ligne droite. C’est un peu usant à la longue… Le col se trouve en plein dans le village de Châtain Besson. 235m d’altitude……« gros soupir »….. Je n’ai pas eu l’occasion de m’attarder longtemps au col et de réfléchir à la suite car il y avait des chiens juste à côté qui aboyaient comme des forcenés…
Je suis allé m’arrêter un peu plus loin du coup.
Au col j’ai regardé ma carte, normalement j’avais 48 km dans les jambes. Et j’ai décidé d’aller moins loin vers la Dordogne car j’avais fait plus de kilomètres que prévu à ce stade et je commençais à sentir la fatigue. J’ai enlevé ma veste thermique et mon écharpe pour être en manches courtes, j’ai mangé une pâte de fruit et bu quelques gorgées d’eau. J’ai pris une petite route qui partait du col pour rajouter encore quelques kilomètres et me faire passer par le village où je voulais passer : à La Tricherie^^
Il s’agissait de nouveau d’une route bien vallonnée avec des montées et des descentes. Après je suis revenu en Charente en rejoignant Feuillade puis Marthon où j’ai repris la voie verte dans l’autre sens pour rentrer à Angoulême.
Je calculais ma distance à chaque fois que je voyais un panneau kilométrique.
Les habitants s’appeleraient-ils les tricheurs??
Sympa les noms des lieux dit
Sur la voie verte je me suis franchement ennuyé. C’est vraiment très très monotone. Je préfère de loin être sur une route sinueuse permettant de voir du paysage. En plus avec toutes les brindilles et tout ça, ça m’embêtait d’y être avec le Grandsaigne. La prochaine fois je prendrai le Ridgeback.
J’ai retraversé la départementale où j’avais pris la voie verte au tout début puis j’ai continué jusqu’à ce que la voie verte alterne entre route et piste cyclable puis à n’être plus qu’une route. Et je dois bien avouer que c’est très mal indiqué, dans plusieurs villages j’ai dû chercher par où il fallait aller. Puis en arrivant dans les gros villages à côté d’Angoulême, les panneaux indiquant la voie à suivre pour les cyclistes (qui sont des routes en fait) me faisaient faire plein de détours qui ne servaient à rien. Puis au bout d’un moment, moi qui voulais voir où la voie verte débouchait à Angoulême, ben j’ai tout bonnement perdu la trace et j’ai repris une départementale pour finir jusqu’à Angoulême où j’ai retrouvé le Leclerc à côté duquel je suis passé en quittant la ville au début. Là j’ai repris la route que j’avais prise à l’envers. Et en contournant le Leclerc je suis arrivé au pied d’un mur que j’avais descendu à l’aller et que je devais remonter. Là ça a été vraiment très dur, un vrai mur de plusieurs centaines de mètres, je ne sais pas le pourcentage mais c’était du bon 12% à coup sûr, je suis passé tout à gauche et j’ai bien serré les dents. J’avais très mal aux jambes et je ressentais vraiment la fatigue… Mais ça fait du bien quand même^^
Puis une fois en haut je ne savais plus où j’étais passé et les routes se sont retrouvées à sens unique, du coup j’ai suivi un peu au pif en suivant centre ville et j’ai déboulé sur le boulevard de la République d’où je savais comment revenir à l’appart.
Au final j’ai parcouru 100 km (et même plus car je n’ai pas inclus les moments où j’ai cherché la route en tournant un peu) pour 1200m de D+ (d’après Openrunner). Comme quoi la Charente est effectivement très casse pattes.
Cependant, j’ai trouvé la sortie assez monotone comparé à la montagne…
Bien que cette sortie ne soit pas vraiment montagneuse surtout comparé à la précédente fin février où j’avais fait le début du col d’Aspin, je vais compter celle là comme une sortie car j’y ai fait une ascension complète (enfin si on peut appeler ça une ascension) avec le col du Châtain Besson. Cela va permettre de garder la même façon de décompter les sorties depuis plusieurs années. Mais ça va faire un peu tâche^^
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