La 2e sortie en montagne de l’année aura mis du temps à venir!! Après tant de jours de pluie depuis le début de l’année, le soleil était attendu avec impatience! Et il est revenu pour ce samedi 16 février!! Enfin!!
Inutile de dire que depuis que j’ai vu qu’il allait faire beau ce week end, je n’arrête pas d’y penser!!! Par chance, toutes les routes de montagne ont pu être dégagé. Cependant les principaux cols de la vallée de Campan sont bien sûr toujours fermés (Tourmalet jusqu’à au moins la fin de la saison de ski, Aspin, Hourquette d’Ancizan).
J’avais deux sorties en tête, la première au col du Soulor avec éventuellement le col de Couraduque et la deuxième à Peyragudes en passant par les Baronnies (col des Palomières, Couret d’Asque, col de Coupe).
Ce samedi matin j’hésitais encore un peu mais quand j’ai fait une estimation précise du kilométrage pour aller à Peyragudes je suis tombé sur presque 180 kilomètres…avec pas mal de dénivelé…peut-être pas la sortie la plus facile en cette saison…
Je suis donc parti sur les coups de 9h en direction du col du Soulor. Ce que je n’aime pas sur ce trajet dans la vallée c’est la route jusqu’à Lourdes, surtout en ce premier week end de vacances, je craignais une forte circulation. Ce fut effectivement le cas…
En partant, il faisait à peine plus de 2°C, vraiment pas chaud sur le vélo… Je ne sentais plus mes doigts… J’attendais avec impatience que les températures montent!
La vue sur les montagnes de bon matin était splendide!! Quel régal de les voir avec ce ciel bleu!!
Une fois passé Juillan, le plus pénible commençait, à savoir longer la nationale allant jusqu’à Lourdes pendant 10 km… Quelle circulation!! Cependant, je craignais bien pire quand même^^ J’ai aussi apprécié de voir que pas mal de voitures s’écartaient suffisamment. En revanche il y avait aussi, les imbéciles et les débiles qui ne faisaient pas attention et même une voiture qui a grillé son cédez le passage en arrivant de la droite et qui m’a coupé la route au moment où je passais. si je n’avais pas fait un écart je ne l’aurais pas évité…
La traversée de Lourdes fut pénible en raison des ralentissements avec le nombre de voitures! A la sortie de Lourdes, j’ai rejoint la piste cyclable qui relie Argelès Gazost à 13 kilomètres de là. Ouf enfin débarrassé momentanément des voitures!
Le massif du Pibeste
Sur toute cette portion dans la vallée, j’ai pu voir que je n’avais ni de bonnes jambes ni de mauvaises jambes…
Sur toute cette partie, j’avais vraiment froid aux doigts, il faisait entre 2 et 4°C, c’était pénible. Je ressentais aussi le froid au niveau des dents…
Sur toute la route jusqu’à Argelès, je n’ai pas croisé un seul cycliste…
Juste avant Argelès, la piste cyclable passe sous le pont de la voie expresse des voitures. Comme le 11 janvier dernier quand j’étais allé à Hautacam, la partie de la piste qui s’était effondré en octobre 2012 pendant les énormes pluies, était toujours en l’état avec ce trou béant… Ce coup-ci je m’y attendais et j’ai bien fait attention car le trou se trouve en sortie de virage en descente… faudrait que la municipalité ou le conseil général songe à la remettre en état la piste! Juste après il y a donc le passage sous la voie expresse. comme en janvier, il y a un énorme tas de gravats qui a été drainé par les pluies en octobre 2012 qui empêche de rouler et la seule petite portion encore libre tout à gauche pour passer en vélo était tout simplement inondée… Je me suis arrêté, je n’avais aucunement envie de rouler dans ce ruisseau et de m’éclabousser partout. J’ai donc traversé le pont en poussant le vélo sur le tas de gravats…
2 km plus loin, c’est l’arrivée à Argelès! a l’entrée de la ville il faut quitter la piste pour rejoindre la route au niveau du rond point afin de prendre la direction du col d’Aubisque. Au moment où je me suis arrêté avant de m’engager sur la route, je vois les voitures arrivant au rond point dans des gerbes d’eau! C’est là que je me rends compte que sur le parking juste à côté il y a des ruisseaux qui déversent de grandes quantité d’eau qui inondent le rond point qui est en pente. Moi qui avais voulu ne pas me mouiller en passant sous le pont de la voie expresse juste avant, j’étais bien obligé d’aller rouler là dedans…^^ Grosses éclaboussures^^
Et à la sortie du rond point, j’ai donc pris la côte à 8% qui mène sur le haut d’Argelès avant de prendre la route du col du Soulor et col d’Aubisque.
A partir d’Argelès il y a 12 km pour arriver au pied du col du Soulor. les 3 premiers sont à 8% environ avant que la suite ne soit en faux plat montant.
Je n’étais pas très en jambes mais, j’ai pu quand même monter cette première partie en quittant Argelès, assez aisément. Très rapidement les premières plaques de neige apparaissent, aux alentours de 650m d’altitude. Dès 700m, la neige est assez abondante dans les prairies! C’est vraiment beau! A cet instant la température était vraiment agréable car il faisait environ 10°C et ça ne cessait d’augmenter!
La circulation était moindre que sur la route de Lourdes puisque beaucoup de monde devait aller sur la route de Luz Saint Sauveur (Barèges, Luz Ardiden, Cauterêts). Cependant, il y avait quand même très souvent des voitures. mais j’ai constaté qu’hormis deux ou trois andouilles, les automobilistes s’écartaient bien.
Je commençais à avoir faim sur cette portion. Du coup je me suis arrêté quelques secondes à aucun pour manger des pâtes de fruit avant de repartir.
Plus j’avançais et plus la neige était imposante sur les bords de la route! Une fois à Arrens Marsous, c’est parti pour l’ascension du col du Soulor! 7 km à 8% de moyenne.
Quel plaisir que d’être dans cette ascension!! Cela faisait presque 1 an pile poil que je n’avais plus grimpé le col du Soulor (depuis le 24 février 2012) et c’était la 5e fois que je le grimpais! L’an passé, j’avais aussi eu droit à de beaux paysages enneigés! Cette année c’est pareil mais en mieux!
Très rapidement la route s’élève au dessus de Arrens Marsous. Et la vue est devenue splendide!! Je mitraillais de photos tout en grimpant, quelques fois je m’arrêtais pour bien cadrer les paysages!
Et plus je grimpais et plus j’en prenais plein les yeux avec la neige!
La température était agréable et j’ai pu baisser mes jambières sans voir froid, dans l’ascension.
Dès 1100m d’altitude, dans certains champs, la couche de neige était de l’ordre de bien plus de 50cm! Juste après le raidillon raide (qu’on voit sur une photo) à 14%, je suis entré dans une partie un peu plus froide, où d’un seul coup la couche de neige était encore plus épaisse!. Grimper en rasant des talus enneigés, c’est vraiment un pur plaisir! Je sentais quand même que les jambes avaient du mal après tant de jours sans faire de vélo…mais j’arrivais quand même à relancer sans être à la rue.
Les virages et les courbes se sont succédées avec des parties très froides où la couche de neige était impressionnante et d’autres parties bien plus ensoleillées où il y avait beaucoup moins de neige.
Le dernier kilomètre m’a paru le plus long mais c’était aussi le plus beau!! Etre en vélo dans ce décor au milieu de murs de neige, c’est des moments qu’on n’a pas tout le temps! Que c’est bon!!!
J’étais content d’arriver au sommet car la route dans la vallée m’avait paru un peu longue et les jambes ne sont pas au mieux!
Une fois en haut, j’ai mitraillé de photos!! Je suis allé voir la route du col d’Aubisque entièrement bouchée par les amas de neige à l’entrée! En arrivant au sommet, mon compteur indiquait 20°C, c’est dire la température agréable qu’il faisait là haut!!!
Il y avait quelques voitures en haut et j’ai demandé à un couple de me prendre en photo.
J’ai passé de longues minutes là-haut à profiter avant de repartir. Il faisait vraiment bon, du coup je suis reparti sans mettre de k-way, exactement avec ce que j’avais dans la montée. Au moment de repartir, mon compteur qui avait passé plusieurs minutes au soleil, indiquait 25,9°C!
Tout au fond c’est la route du col d’Aubisque qu’on aperçoit
Le début de la route du col d’Aubisque
Dans la descente j’ai choisi la prudence car avec la neige sur les bords il était impossible de voir les voitures à la sortie des virages. Je me suis également arrêté pas mal de fois pour prendre des photos! Notamment dans le premier kilomètre de descente avec les murs de neige! C’était bien impressionnant surtout à cette altitude plutôt « basse »!
La plupart du temps je suis donc resté en roue libre, les virages où la route était mouillée, j’ai pris pas mal d’éclaboussures notamment sur les jambes, je sentais les gouttes d’eau glacées. Puis à un moment, il y a eu un gros trou sur la route que je n’ai pas vu et que je n’ai pas pu éviter, quel choc! J’ai du rouler dedans à plus de 50 km/h…
Une fois en bas, j’ai repris la route direction Argelès. En passant à aucun, j’étais tenté d’aller au col de Couraduque mais je commençais à avoir mal aux jambes, j’ai donc préféré continuer car le col de Couraduque c’est 6,5 km à 8% de moyenne.
Une fois revenu à Argelès sur la piste cyclable, j’ai repris la direction de Lourdes. je commençais à trouver le temps long quand même… Les jambes se faisaient sentir… Et je commençais à avoir faim à nouveau. Je me suis donc de nouveau arrêter pour manger des pâtes de fruit avant de repartir. Une fois la traversée de Lourdes faite, c’était le plus pénible avec la nationale à longer jusqu’à Juillan… Sur cette partie j’ai roulé à bloc pour y passer le moins de temps possible. j’avais mal aux jambes mais dans les montées j’arrivais toujours à bien relancer quand même.
Le reste du trajet jusqu’à chez moi fut long. J’étais bien content d’arriver!
Sur le moment une fois, assis, j’avais très mal aux jambes mais rapidement ça allait mieux et le soir je pouvais courir dans les escaliers sans trop de problème^^
Au final ce fut une très belle sortie de 115 kilomètres avec 1550m de D+ et des paysages somptueux!! Il s’agissait également de ma 100e sortie en vélo en montagne depuis le début (1 en 2008, 12 en 2009, 20 en 2010, 28 en 2011, 37 en 2012 et 2 en 2013). c’est le col du Soulor qui a été à mon programme de la 100e, je ne pouvais pas rêver mieux comme décor! C’était aussi ma 5e ascension du col du Soulor (4 fois par Argelès, 1 fois par Ferrière).
J’ai vraiment aimé la sortie car ça faisait longtemps qu’il pleuvait par ici, les températures en haut furent vraiment superbes. En revanche, tout le trajet dans la vallée le matin, fut bien pénible et difficile avec le froid…
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