Voilà le premier article concernant les cols des Alpes que j’ai montés. Et il concerne donc le col du Lautaret. C’est un col des Hautes Alpes (05), très connu puisque c’est tout simplement le tremplin pour monter au sommet du mythe des Alpes : le col du Galibier (dont l’article suivra demain normalement).
Le col du Lautaret culmine à 2058m d’altitude et permet de relier Bourg d’Oisans à Briançon. Il est réputé comme étant le col de plus de 2000m le plus facile de France. Certes le profil n’est pas franchement dur à proprement parler mais en venant de Grenoble ça use quand même! En effet entre Grenoble et le Bourg d’Oisans pied de l’ascension il y a 51km de faux plat globalement puis ensuite 39,5km de montée jusqu’au col du Lautaret et 8,5 de plus jusqu’au col du Galibier.
Pour ma part j’ai donc monté le col du Galibier par le Lautaret par le versant de Bourg d’Oisans, c’est donc ce côté que je vais décrire.
Profil par le versant de Bourg d’Oisans :
Par ce versant la longueur de l’ascension fait environ 39km avec des pourcentages max atteignant 8,5% sur quelques kilomètres seulement.
La route est très large et extrêmement passante, rappelant le Port d’Envalira (2408m) dans les Pyrénées. Les pourcentages sont très faibles sur les 5 premiers kilomètres, juste en petit faux plat avant que la pente n’augmente progressivement pour atteindre une rampe de 4km entre 5 et 8,5%. Au début de cette rampe, la route traverse le premier tunnel. Au total il y aura 8 tunnels. Heureusement à l’endroit du tunnel, la pente est aux alentours de 5%, de fait on peut accélérer sensiblement pour ne pas trainer dedans. Je n’ai pas relever la longueur de chaque tunnel mais je me souviens que ça allait jusqu’à 900m de longueur pour le plus long. Et deux n’ont pas d’éclairages donc c’est assez dangereux. Pour ma part j’avais accroché un gilet jaune sur mon sac à dos pour ne pas prendre de risques. Dans cette rampe avec des pourcentages assez raides au milieu, la route part en lacets avec de belles épingles qui donnent du rythme. C’est assez sympa, on a l’impression d’être en montagne ce qui n’est pas évident à sentir avec toutes ces voitures et si bas en altitude encore.
Après cette rampe, on arrive sur une portion descendante qui dure environ 2km, ça descend sur du 3% environ. Là, un petit tunnel est à nouveau traversé. Mais étant court et le cycliste roulant sans soucis à 45km/h, ça passe vite.
Juste après on atteint le Freney d’Oisans au moment où ça remonte sur du 5% environ sur 2km. La route traverse 2 tunnels puis on débouche sur un endroit magnifique : le barrage du Chambon. Un coin superbe, surtout avec le soleil. Vraiment agréable à regarder. Et surtout qu’ensuite la route repasse seulement sur du 1,5% pendant 2km ce qui permet d’apprécier le paysage. En roulant sur cette portion sur la corniche, on traverse 2 tunnels de plus.
Et là on attaque la dernière portion de 22km de montée sans discontinuer. La pente est constamment entre 4 et 7%. Là la route est vraiment belle avec un paysage de montagne. Par contre toujours autant de voitures, bien sûr! Tantôt des lignes droites interminables, tantôt des lacets serrés. Il y a de tout et pour tous les goûts.
Pour ma part, j’arrivais de Grenoble en vélo et je ne cache pas que je la fin du col du Lautaret a été difficile. La pente a beau ne pas être excessive, mais l’accumulation des kilomètres use énormément. Et surtout en général quand on y va c’est pour finir avec le Galibier!
La fin parait longue sur les 2 derniers kilomètres car on aperçoit les voitures garées au col du Lautaret, assez longtemps à l’avance et on est sur une longue ligne droite.
Le nombre de voitures garées au col du Lautaret est impressionnant.
Globalement c’est une ascension que je n’ai pas trop aimée du fait de la forte circulation et de la longueur. Mais niveau paysage c’est vraiment joli. Et ce n’est rien comparé au col du Galibier qui suit! Pour ma part j’ai monté le col du Lautaret le 16 août 2011.
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