16 janvier 2011 (1ere sortie de l’année) : col d’Aspin

Vendredi en rentrant du travail en vélo, il faisait tellement doux et c’était tellement agréable de rouler en vélo que j’ai décidé d’aller faire du vélo durant le week end. C’était impossible de ne pas en profiter car il fait une météo exceptionnelle (peut-être trop d’ailleurs). Samedi, j’étais déjà engagé pour la journée et de ce fait j’ai décidé d’aller pédaler dimanche. Au début j’avais décidé d’aller à Hautacam car c’est une gosse ascension que j’aime bien monter. Et là vu qu’elle est fermée puisqu’il n’y a pas de neige, il n’y a pas beaucoup de voitures qui vont là haut. Cependant Hautacam est assez loin et m’aurait obligé à partir tôt dimanche et j’aurais peut être pris le train jusqu’à Lourdes pour m’avancer un peu… Et puis je voulais retester le vélod e route et je n’avais pas envi de m’envoyer dans le train avec les chaussures et tout ça…

J’ai par hasard vu sur un site plus ou moins précis, que le col d’Aspin était ouvert. J’ai donc décidé d’aller là bas car en plus le col d’Aspin (1490m) est une ascension que j’aime tout autant que Hautacam.

Samedi en fin d’après midi, j’hésitais encore sur le vélo à prendre. J’ai donc décidé de tester sur un petit parcours (5kms de long) les deux vélo. Sur le parcours il y avait du plat, une montée et une descente afin de tester. Résultat, mon VTC que j’utilise habituellement est beaucoup trop vieux, il bouge de partout et me fait peur car j’ai l’impression qu’il peut casser à tout moment…la fin de sa carrière je pense… Le VTC de ma soeur comme le mien, je l’ai aussi endommagé si on peut dire puisque le frei arrière est bloqué depuis que je l’ai utilisé le 11 septembre dernier… Quant au VTC de mon père, je ne le trouve pas très confortable pour moi. Restait donc le vélo de route. J’appréhendais une chose c’est que je risquais de ne pas avoir de bonnes jambes car depuis le début de l’année je n’avais roulé à ce moment qu’une soixantaine de kilomètres sur 5 jours différents…(en allant au travail…)

Dimanche donc, je suis parti vers 10h car c’est l’avantage du col d’Aspin qui n’oblige pas à partir très tôt. Je suis donc parti sur le vélo de route. C’était assez pénible en direction de Bagnères car le vent de face était assez fort tout de même. Après je ne dois pas être génial sur le plat mais le vent a du faire de l’effet car j’ai roulé à 18km/h de moyenne jusqu’à Bagnères. Juste avant Bagnères comme d’habitude, il y a les deux mini bosses pour se tester. Et là, je les ai passées facilement. J’avais de très bonnes jambes et j’ai emmené le vélo dans les montées sans forcer, un vrai plaisir, je n’avais jamais été aussi bien sur le vélo de route! Après Bagnères, le vent s’est calmé. Juste avant le village de Campan, il y a une montée un peu plus longue et régulière. J’ai passé le 39 dents (le 2e plateau) et j’y suis allé, vraiment j’étais facile…Je me suis impressionné! Là j’ai commencé à avoir soif et quelle ne fut pas ma surprise de voir en baissant la tête, que j’avais oublié mon bidon de 75cl chez moi!!!! Heureusement que j’avais la petite bouteille de 50cl dans le sac mais c’était pas top…

Entre Campan et Sainte Marie de Campan, ça commence à monter. Il y a 5,5 kms entre les deux villages et là je me suis fait bien plaisir je dois dire puisque j’ai roulé plutôt vite, en tout cas je n’avais jamais roulé aussi vite sur ces portions et dans les montées j’allais plus vite que sur le plat au début de la sortie!!! J’ai tout passé sur le grand plateau sauf la dernière côté juste avant Sainte Marie de Campan qui est assez raide (je dirai 9% environ) où j’ai passé le 39 dents. Et là, une fois n’est pas coutume, j’ai littéralement laissé sur place un cycliste chevronné (vu l’expérience son matos). Ce n’est pas dans mes habitudes de faire attention à ça, mais je dois dire que là je me suis impressionné!! Par contre évidemment, je savais en roulant aussi vite que j’étais en train de me griller pour l’ascension… Mais j’en ai bien profité et c’est l’essentiel! Pour l’ascension les 7 premiers kilomètres sont faciles avec des pourcentages n’excédant pas les 6% (sauf un raidillon assez raide). Là j’ai roulé tranquillement même si au début j’avais tendance à aller un peu vite je pense…j’avais els jambes qui commençaient à tirer… J’y suis donc allé pas trop vite ensuite. Dans la partie raide sur le raidillon, ce fut un peu dur mais je suis passé. A Payolle je me suis arrêté pour boire un peu et là qui vois-je?? Marc Lebreton!! Il est venu à Payolle avec des amis pour s’entraîner au cyclocross en vue des prochaines compétitions. Nous avons discuté quelques minutes et ensuite je suis parti à l’assaut des 5 derniers kilomètres. Ces kilomètres sont plus difficiles puisqu’au total ils ont une moyenne de 7,5% jusqu’au sommet. A ce moment je pensais être cuit et devoir mouliner jusqu’au sommet… Mais étant donné qu’avec le VTC je monte tous ces cols de première catégorie (Aspin, Soulor, Azet, Menté…) sur le 39 dents, j’avais évidemment envi de faire aussi bien avec le vélo de route car ce n’est pas normal que je n’y arrive pas… J’ai commencé donc ces 5 derniers kilomètres, le premier est à 9%, je l’ai passé assez tranquillement, ensuite le suivant est à 7,5%, ce fut un peu plus dur, j’ai le coup de pédale qui est devenu lourd. A 3kms du sommet c’était très dur je dois dire, j’ai bien serré les dents et j’ai fait un gros effort pour continuer là dessus. L’avant dernier kilomètre fut tout aussi difficile… A l’entame du dernier kilomètre ça me paraissait encore une éternité mais le début de ce kilomètre fut un peu plus facile, me suis-je ressaisi?? En tout cas je me suis dressé sur les pédales et pendant 500m ça allait mieux. Par contre les 500 derniers mètres ont été vraiment difficiles. Je pense que c’est l’énergie perdue entre Campan et Sainte Marie de Campan qui m’a manqué et puis aussi le manque de rythme et de kilomètres depuis le début de l’année. Mais au final j’y suis arrivé. J’ai enfin fait une ascension avec le vélo de route sur le 39 dents!!

 

Sur la photo, je dois dire que mon pantalon ne va pas trop avec les chaussures mais le vent donne un drôle d’effet aussi…

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La vue sur le Pic du Midi depuis le sommet :

 

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Une vue côté Arreau :

 

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Les premières plaques de neige se trouve au sommet :

 

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Ce fut une bien belle ascension, sous un beau soleil. Par contre je dirai que c’était presque « choquant » de voir qu’au sommet il y avait à peine quelques plaques de neige…en plein mois de janvier…

Ce fut aussi ma 10e ascension du col d’Aspin!! (avec un 4e vélo différent). J’avais monté ce col une fois en 2008. D’ailleurs je n’en ai pas parlé sur le blog, je vais peut-être envisager un article là dessus. En 2008, je n’avais à mon actif que le col des Palomières (810m) et le col de Coupe (720m). Pas de gros col. Mais c’est l’année où j’ai eu envi d’essayer la haute montagne. Malheureusement durant tout l’été j’avais un stage à faire pour mes études et je n’ai eu qu’une semaine de vacances début septembre… J’étais allé au col d’Aspin avec mon nouveau VTC (pour ne pas le confondre avec le vieux VTC que j’ai utilisé par la suite) qui est très lourd, avec dynamo et plateau dans le moyeu et pas du tout fait pour les montées… J’y suis allé avec ça, alors que je n’avais aucune expérience, je n’avais presque rien mangé à midi… Et j’ai fait l’ascension du col d’Aspin. J’y suis arrivé, ce fut très dur évidemment surtout sur la fin…j’ai mis plusieurs jours à m’en remettre. Ce fut donc ma première ascension de grand col mais ensuite je n’ai rien monté jusqu’au 15 juillet 2009 qui est véritablement ma première vraie sortie en montagne un peu mieux préparé (j’avais mangé avant surtout…).

Ensuite j’ai monté 4 fois le col d’Aspin en 2009, 4 fois en 2010 et donc là c’est la 10e fois (9 fois par Sainte Marie de Campan et 1 fois par Arreau).

Pour en revenir à la sortie de hier, le retour fut tranquille même si à partir de Payolle et jusqu’à chez moi, j’ai eu du vent de face…ce fut assez difficile par moment…

Au final, grosse satisfaction, j’ai véritablement pris confiance dans le vélo de route, chose que je n’avais pas encore. Je sais maintenant que je peux rouler sur le 39 dents dans les montées, me faire vraiment plaisir. C’est important. J’ai maintenant, hâte de refaire une sortie avec! Je précise tout de même que là je voulais absolument monter sur le 39 dents car je ne comrpenais pas que je n’arrivais pas à faire comme avec le VTC. Mais je ne ferai pas attention aux braquets utilisés à chaque fois car le but pour moi c’est de me faire plaisir et non pas de faire une performance à tout prix.

Un petit mot sur le GPS, il affiche une altitude extrêmement précise puisque dans l’ascension, à 5m près, c’était l’altitude indiquée sur els panneaux et au sommet à 2m près c’était l’altitude du col d’Aspin! Par contre j’ai oublié d’arrêter le chrono quand je me suis arrêté pour boire et discuter avec Marc Lebreton, du coup la moyenne a été bien faussée… En ce qui concerne le kilométrage, j’ai oublié de le mettre en route en partant, donc il manque 1 kilomètre à peu près. Mais le compteur a tendance à indiquer un kilométrage plus élevé. Je suis à 89kms au compteur alors que le GPS indique 82kms je crois (+1km qui manque). Evidemment, c’est la distace du GPS qui est la bonne.

 

Voici le profil du parcours obtenu grâce au GPS et Google Earth, les imperectons de ce profil sont décrites ici :

 

profil 16 janvier 2010

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