Voilà, cela faisait depuis le 5 octobre que je n’étais pas allé faire de balades en montagne. Ce week end, je devais aller sur Toulouse avec mon vélo afin de faire Toulouse-Carcassonne le long du Canal du Midi avec des amis. Mais malheureusement, la grève à la SNCF ne me permettait pas de me rendre à Toulouse. Tout comme cette même grève ne me permettait pas d’aller monter le col du Portet (2215m) ou le Port de Balès car cela aurait nécessité que je prenne le train sur une quarantaine de kilomètres…
J’étais donc obligé de rester non loin de chez moi. C’est à dire soit la vallée de Campan, soit Argelès Gazost… En tout cas, je n’avais pas de nouveau col à découvrir puisque dans ces vallées je les ai tous montés…
Je suis donc parti en direction de la vallée de Campan. Je ne savais pas trop quel col j’allais monter. J’étais bien sûr, tenté par le col du Tourmalet mais j’avais envie d’aller vers l’Aspin ou la Hourquette d’Ancizan… Là j’ai utilisé à nouveau mon VTC car le vélo de route est toujours en révision.
Au moment où je suis parti vers 8h30, il ne faisait vraiment pas chaud. C’était même assez pénible car malgré mes gants d’hiver, je ne sentais plus mes doigts et je ne parle pas du froid intense que je ressentais sur le visage…
Sur les 39 kilomètres de faux plat montant puis de montée, vers Sainte Marie de Campan, j’ai eu un énorme vent de face!!! Je crois que c’est la première fois que j’avais un tel vent de face dans la vallée!! J’étais scotché sur la route par moment… C’était vraiment dur… Dans les montées, notamment entre Campan et Sainte Marie de Campan, j’étais presque arrêté tellement ça soufflait. Une fois arrivé à Sainte Marie de Campan, j’étais déjà un peu fatigué et j’ai donc décidé de ne pas aller monter le col du Tourmalet car je pense que je n’avais plus vraiment les jambes… J’ai donc pris la direction du col d’Aspin, les 7 premiers kilomètres jusqu’à la station de Payolle ne sont pas raides mais il y a des endroits où le cycliste prend le vent en pleine face… Une fois à Payolle, j’ai décidé de continuer vers le col d’Aspin et de ne pas aller vers la Hourquette d’Ancizan. Les 5 derniers kilomètres à partir de la station de Payolle sont beaucoup plus raides mais au moins, ils sont abrités par les arbres bordant la route. Là, maintenant que je n’étais plus gêné par le vent, je me suis rendu compte à quel point j’avais de bonnes jambes, j’ai effectué toute l’ascension sur le 39 dents à l’avant, exactement comme tous les cols de première catégorie que j’ai monté mais je ne pensais pas être si en forme. J’arrivais à appuyer sur les pédales sans faire d’effort presque, c’était vraiment bien sympa. J’ai également profité du paysage car je n’avais pas monté le col d’Aspin de ce côté là depuis le 25 mars 2010 (je l’avais monté par Arreau le 11 septembre 2010). Je suis arrivé presque en pleine forme au sommet après avoir effectué l’ascension sur un rythme rapide. Au sommet, il n’y avait qu’un seul autre cycliste et plusieurs automobilistes. Il y avait également énormément de chevaux et de moutons. Alors que j’ai sorti une pâte de fruit, un cheval est arrivé et a essayé de la manger à ma place, je lui en ai donné la moitié. Alors que je le caressais, un des automobilistes est arrivé vers moi pour discuter. C’était un australien en vacances en France. C’est lui qui m’a pris en photo. Ensuite, c’est l’autre cycliste présent au sommet qui est venu vers moi. Il m’avait reconnu, c’était mon ancien prof d’histoire-géo lorsque j’étais en 6eme!! Voilà un cycliste bien courageux et en pleine forme puisqu’à bientôt 70 ans, il monte toujours le col d’Aspin sans se poser de question!!! Nous avons discuté pendant plusieurs minutes, vraiment très sympa. Ensuite, alors que j’allais manger mon sandwich, ce sont plusieurs dizaines de moutons qui se sont rués vers moi. Là, évidemment, je ne pouvais pas en donner à tout le monde… A ce moment, un cheval est allé bousculer et même s’asseoir sur le capot encore chaud de la voiture de l’australien!!! La voiture a bien bougée et s’est retrouvée avec le capot gondolé…
Voici le mangeur de pâte de fruit :
Vue sur le Pic du Midi de Bigorre depuis le sommet du col d’Aspin :
Sinon, j’ai passé 1h au sommet, j’ai bien profité du soleil qui commençait à chauffer ainsi que du paysage.
Lors du retour, dans la descente à partir de Payolle, j’ai eu un très fort vent de face!! C’est impressionnant comment le vent a tourné. J’étais presque arrêté en pleine descente!!! Heureusement, à partir de Campan, le vent s’est calmé et le reste du trajet s’est bien déroulé.
Vue sur la station de Payolle dominée par le Pic du Midi, depuis la descente du col d’Aspin
Au final, j’ai parcouru 90 kilomètres. Ce fut une bien belle petite balade, mais ça aurait pu être mieux si seulement le vent n’avait pas autant soufflé…
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