Cela faisait un petit bout de temps (3 semaines et demi) que je n’avais pas monté de col. J’en ai profité ce mardi 20 juillet. En effet, je suis allé à Sainte Marie de Campan pour voir passer le Tour de France. J’en ai d’ailleurs profité pour prendre des photos. En revenant, je me suis souvenu qu’il y avait le col de la Courade (1315m) qui se trouvait dans le coin, très exactement au départ du lieu dit Rimoula qui est à peu près 3 kilomètres avant Sainte Marie de Campan quand on vient de Bagnères. Au début, je n’avais pas prévu de le monter mais puisque j’avais du temps j’y suis allé. De plus, vu que c’est un col pas connu qui n’est pas très utile pour changer de vallée, j pensais bien que la route n’était pas en très bon état. Etant donné que j’avais mon vieux VTC j’en ai profité. J’ai donc tourner vers le col de la Courade. Je précise que ce col n’est indiqué nul part et que c’est juste parce que j’avais bien repéré où il se trouvé sur une carte que je savais quelle route il fallait prendre. Le col en lui même n’est pas très long mais il monte bien. Cela conjugué avec la forte chaleur du jour, c’était assez difficile, mais c’est ce que j’aime… Dès que l’on bifurque vers la petite route menant au col, la route s’élève rapidement aux alentours des 8%. La pente est assez irrégulière puisque il y a de fréquents replats, ce qui signifie que lorsque ça monte c’est assez raide. La moyenne de la pente est de 8,5% pour 8 kilomètres à peu près de montée. Souvent la pente est plutôt aux alentours des 10% pour compenser les replats. Etant donné que je n’avais pas beaucoup roulé ces derniers temps ce fut plus difficile que dans le Soulor le 26 juin dernier. Mais là les replats m’ont bien aidés car même si la pente était raide sur plusieurs kilomètres j’ai pu vers le milieu de l’ascension me refaire une santé comme on dit et de nouveau utilisé un plus gros développement car les quelques mètres de replat juste avant m’ont permis de soufflé. A partir du milieu de l’ascension, la route est devenue très gravillonneuse et il fallait faire attention de ne pas patiner… Au cours de la montée, la vue s’est un peu dégagée à un moment et le panorama sur Bagnères de Bigorre et Tarbes plus loin dans la plaine, était magnifique.
Plus loin dans la montée, un panneau « A vos risques et périls » s’est dressé devant moi juste avant une barrière canadienne. La route était de plus en plus mauvaise mais tout de même moins pire que ce que je croyais. La pente était toujours raide et il n’y avais plus beaucoup de paysage à voir.
Au fur et à mesure que l’ascension avançait, je me sentais de mieux en mieux, ce qui était rassurant. Sur le profil que j’avais vu quelques jours plus tôt, j’avais remarqué que le col montait jusqu’à un point haut de la route à 1315m d’altitude et qu’il fallait redescendre de l’autre côté pendant juste quelques centaines de mètres pour arriver au col à 1295m d’altitude. De ce fait, au moment où la route a commencé à redescendre, j’ai guetté le moindre panneau indiquant le sommet du col. J’ai vu plusieurs petits panneaux indiquant des randonnées faisables dans le coin mais hélas pour moi, je n’ai vu aucun signe indiquant le sommet du col. Grosse déception, je n’ai donc pas de photo du sommet. Je suis redescendu de l’autre côté. Après une descente très pénible, en raison de caniveaux métalliques creusés en travers de la route tout les 50 mètres, je suis arrivé sur le village de Beaudéan comme prévu. J’avais donc bien pris la bonne route, car j’avais imaginer éventuellement que j’avais raté une bifurcation dans la montée… J’ai donc bien monté le col de la Courade mais sans vraiment savoir où se trouvait le sommet…
Au final j’ai fait 75 kilomètres ce jour là et j’ai monté un des derniers, si ce n’est le dernier col de la vallée de Campan que je n’avais pas encore monté. Pour tout dire je savais que ce col n’avait pas grand intérêt à être monté mais je l’ai fait « pour en faire un de plus ». Il faut quand même dire qu’il présente un bon pourcentage quand même.
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