Mes premières ascensions de l’année ont été réalisées le mercredi 15 juillet 2009. Je suis allé monter le col du Tourmalet (2115m) puis le col d’Aspin (1490m) par Sainte Marie de Campan pour les 2 cols. Les profils de ces cols sont visibles dans les articles de la catégorie description de cols.
Ce jour là j’ai parcouru 120 kilomètres.
J’habite un village à une dizaine de kilomètres au Sud Est de Tarbes dans les Hautes Pyrénées. La route jusqu’à Bagnères de Bigorre est en très léger faux plat montant avec deux petites bosses juste avant l’entrée dans Bagnères. Ensuite il faut continuer en prenant la direction de Campan. Sur cette portion la route est toujours en léger faux plat montant mais c’est à partir de Campan que la route s’élève encore plus pour arriver à Sainte Marie de Campan. C’est à cet endroit que commencent les cols : le Tourmalet vers la droite, le col d’Aspin tout droit.
Le col du Tourmalet par Sainte Marie de Campan est long de 17 kilomètres. Les 4/5 premiers kilomètres sont très roulant, les pourcentages moyens des kilomètres n’excèdent pas 6% pour le plus raide. En revanche à partir du hameau de Gripp la route s’élève brusquement pour ne pas descendre en dessous de 8% sur les 12 kilomètres restants. A 6 kilomètres du sommet (2 kilomètres avant La Mongie) au moment où se profilent les paravalanches la route s’élève encore un peu pour passer à 9% de moyenne. La traversée de La Mongie (à 4 kilomètres du sommet) se fait dans des pentes très raides qui ne faibliront pas jusqu’au sommet (de l’ordre de 9/10% avec des passages plus raides). Au sommet l’été il y a du monde mais il y a un bar où l’on peut se reposer. La vue de là haut est plutôt jolie surtout côté Luz Saint Sauveur.
La statue du cycliste rend hommage à Octave Lapize qui a été le premier coureur du Tour de France à passer le Tourmalet en tête en 1910.
Ensuite, n’étant pas fatigué je suis redescendu sur Sainte Marie de Campan, et là j’ai décidé d’aller monter le col d’Aspin. De ce côté, l’ascension est longue de 12,5 kilomètres. Le début jusqu’à la station de Payolle est plutôt roulant avec des pentes qui n’excèdent pas 6% pour le kilomètre le plus raide. La traversée de Payolle est même plate pendant près d’un kilomètre. Ensuite à partir de là il reste 5 kilomètres d’ascension où la route sera beaucoup plus raide car la pente moyenne des 5 derniers kilomètres est de l’ordre de 7,5%. C’est surtout le kilomètre à la sortie de Payolle qui est raide. Toute la fin de l’ascension se fait à l’abri du Soleil sous une forêt. Au sommet, la vue sur le Pic du Midi est imprenable. Il faut faire tout de même attention à la circulation qui est dense en plein été en plus des troupeaux d’animaux en liberté se trouvant au sommet.
Je publierai des profils détaillés des cols dans les prochains articles.
Voici le profil du parcours :
Au final ce fut une bien belle journée.
C’est à partir de ce jour que je me suis rendu compte que j’étais capable d’enchaîner plusieurs ascensions de grands cols dans la journée et que j’ai décidé de monter les plus grands cols des Hautes Pyrénées et les grandes stations de sport d’hivers tels que l’Aubisque, le Soulor, Peyresourde, Hautacam, Luz Ardiden…
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[…] je repense à mon tout premier Tourmalet ce 15 juillet 2009, j’étais loin d’imaginer ce chiffre renversant un jour et […]
[…] là quand je repense à mon tout premier Tourmalet le 15 juillet 2009, j’étais loin de m’imaginer à l’époque le gravir autant de fois, de même pour […]
[…] date est assez sympa car c’était il y a 9 ans, le 15 juillet 2009 que je faisais ma première vraie sortie en montagne avec mon premier col du Tourmalet, suivi du […]
[…] tout premier c’était le 15 juillet 2009 il y a 10 ans et 2 mois, et depuis il y en a eu du chemin parcouru ! Jamais je n’aurais […]