Pour ce vendredi 21 février, je commence le travail à 14h30, ça me laisse la matinée pour pédaler.
En me levant je souhaite d’abord un joyeux anniversaire à ma randonneuse, le Ridgeback qui fête ses 8 ans !!
Il fait très froid de bon matin et je n’ai aucune envie de pédaler dans le froid, j’attends donc que le soleil soit bien levé et que les températures soient plus douces avant de partir. Ça va me rendre le timing plus serré mais ce n’est pas grave.
J’hésitais entre aller au col d’Aspin ou à la Hourquette d’Ancizan mais je n’avais pas non plus envie de remonter toute la vallée. Du coup je regardais aussi du côté des Baronnies ou alors la vallée de Lesponne jusqu’au Chiroulet. Mais le but pour moi est de passer les 100 km une nouvelle fois quitte à faire des détours histoire d’accumuler toujours les kilomètres.
J’ai enfourché mon vélo en milieu de matinée bien tassée et j’ai pris la direction du sud vers les montagnes. Ça me laissait 25 km jusqu’à Bagnères pour réfléchir.
C’était vraiment agréable la douceur et ce soleil sur les Pyrénées, mais j’aurais pu partir un poil plus tôt, il n’aurait pas fait trop froid non plus.
J’avais un peu la flemme de me taper toute la vallée du coup c’était sûr que je n’irai pas jusqu’à Sainte Marie de Campan.
Et du coup j’ai choisi l’endroit où j’avais le plus de chances de voir des ânes, c’était la vallée de Lesponne jusqu’au Chiroulet. Cette vallée j’y vais de temps en temps en vélo, c’est à peu près 10 km de montée depuis Beaudéan (à 4 km au sud de Bagnères) dont les 3 derniers qui grimpent réellement avec des pourcentages allant jusqu’à 9 %. C’est très encaissé et froid, mais très pittoresque. Le Chiroulet au bout de cette vallée est à 1062 m d’altitude et est le point de départ d’une des randonnées les plus connues et les plus accessibles des Hautes Pyrénées, le lac Bleu et aussi le point de départ de la montée au lac d’Ourrec.
A Beaudéan je me mets en manches courtes et j’attaque la montée. La route est calme mais étroite, quand il y a des voitures il faut faire attention. Je grimpe plutôt bien et j’apprécie. Je surveille l’heure aussi car il faut que je rentre, prenne la douche, mange et aille au travail ensuite mais le timing est bon et large. Enfin c’est ce que je pensais.
Peu après le village de Lesponne, alors que j’approchais des pourcentages les plus forts marquant les 3 derniers kilomètres, je suis passé devant les ânes. Je m’arrête pour les caresser.
Je sors mon téléphone de mon sac (je le mets dans mon sac branché sur ma batterie externe car je n’ai presque plus d’autonomie sur mon téléphone) et en voulant prendre la photo, je vois que la chef au travail a essayé de m’appeler et m’a laissé un texto me demandant de la rappeler. Il est 11h30 pratiquement…
Par chance il y a encore du réseau à cet endroit (car à 300 m, il n’y a plus de réseau jusqu’au bout), je la rappelle et elle me dit qu’une collègue est absente et qu’il faudrait que je puisse venir 1 h plus tôt.. Là ça change tout. Dans moins de 2 h je dois être au travail et j’ai encore plus de 3 km à grimper avant de me tailler 42 km au retour.
Je repars à bloc dans la montée, car pas question de faire demi tour, je veux aller au bout. Heureusement que les jambes ne sont pas mal. Le final s’est fait sur un gros rythme.
Une fois au Chiroulet, je ne perds pas de temps et je m’attaque à la descente puis le retour dans la plaine. Il est 11h55 et j’ai 42 km à faire pour rentrer et être fin prêt pour 13h30. Gros challenge !
Je m’éclate dans la descente à bloc, ça fait plaisir, avec le peu de circulation, c’est grisant d’être à presque 75 km/h sur cette route étroite et pas dans un super état.
La suite c’est à bloc en serrant les dents, tout le temps à la relance en s’arrachant, les kilomètres défilent quand même assez vite, ma vitesse est bonne, ça fait plaisir. Heureusement que j’ai choisi le Chiroulet ça m’a permis de ne pas être trop loin, pas comme si j’étais allé vers l’Aspin où j’aurais dû faire demi tour avant le sommet (quoique pas dit que j’aurais regardé mon téléphone du coup).
Je déboule dans Tarbes toujours à bloc et j’arrive chez moi. A peine plus d’une heure pour avaler les 42 km !
11h55 au Chiroulet, 13h05 sous la douche chez moi !! Quel contre la montre !!
Du coup je n’ai pas pu faire les crochets que je souhaitais faire pour passer les 100 km et pour cette sortie ça donne 91 km et 1100 m de D+.
Mais je sais que dans 2 jours, dimanche 23 février il fera grand beau et j’ai une petite idée derrière la tête !
(2 commentaires)
Le Chiroulet ! Déjà fait en vélo bien sûr, mais ça me parle beaucoup parce que dans ma jeunesse on a passé plusieurs étés à y camper, du temps où c’était autorisé et tranquille (donc plutôt ancien).
Author
Ah ça le Chiroulet, j’adore aussi 🙂 J’y allais souvent avec mon père pour faire de la rando vers le lac Bleu quand j’étais petit (on habitait à Campan). Un coin vraiment très encaissé cette vallée mais une ambiance unique que j’aime bien mais sans y rester trop longtemps non plus 😀