17 février 2019 (4e sortie) : col du Soulor, sous de bonnes températures

Un dimanche ensoleillé sur les Pyrénées.

Et ce coup-ci, je n’ai rien de prévu, pas d’heure à respecter, pas d’engagement, j’ai la journée devant moi. Je vais donc en profiter pour faire une bonne sortie à vélo en profitant un maximum.

Le parcours était déjà prévu, ce sera une boucle via le col du Soulor (1474 m) par Argelès, puis descente de l’autre côté en Béarn, petite visite chez une copine dans un bled avec plus de lettres que d’habitants à 5 km d’Asson puis retour sur Tarbes sur les 45 km qui font passer par la côte de Bénéjacq, puis celle de Pontacq.

Le matin, je prévois de prendre le train jusqu’à Lourdes afin de ne pas faire cette route pas super agréable. Ce qui ferait donc une boucle de 115 km à peu près.

Le train étant à 10 h ce dimanche matin, j’ai le temps de nettoyer la chaine du vélo et de faire des tests du dérailleur. C’est avec 5 km au compteur que je prends le train, direction Lourdes. Commencer une sortie à 10h30 c’est un peu tardif mais au final en cette saison ça évite de prendre le gros froid du matin.

Veste thermique de rigueur quand même au départ, notamment sur la voie verte le long du gave entre Lourdes et Argelès, mais très vite, la température monte et avant même Argelès, je m’arrête pour enlever la veste thermique et continuer en manches courtes. Pour un 17 février, ça fait plaisir.

Sur la voie verte le long du gave, par un beau début de journée
Pause âne

A Argelès, c’est déjà parti pour 3 km à 9 %. Je suis pas super en jambes, mais je sais déjà que je vais apprécier l’ascension et que je vais en profiter.

Les faux plat ensuite pendant près d’une dizaine de kilomètres et me voici à Arrens au pied du col du Soulor, c’est parti !

Il fait plutôt chaud, c’est un régal.

Les jambes ne sont effectivement pas excellentes encore, mais largement suffisantes pour ne pas se mettre dans le rouge et apprécier, un grand luxe. Très vite, le paysage est enneigé. Pour les yeux c’est le top et ça fait le vide dans la tête.

Vue sur Arrens

Sur le final il y a des petits murs de neige et tu savoures d’être là en manches courtes en février.

Petit sprint final en approchant du sommet pour se faire plaisir.

Beaucoup de monde en haut quand même, je ne compte pas m’y attarder. Mais au moment de partir, une personne vient me voir, c’est un gars qui m’a dépassé en voiture dans la montée, un surfeur de Saint Jean de Luz, on a discuté un peu. Puis juste après c’est une personne qui lit le blog qui vient me voir. Très sympa, on discute quelques minutes.

Vue sur la route du cirque du Litor qui part vers le col d’Aubisque, mais c’est impraticable.
Paysage toujours aussi sublime depuis le sommet du col du Soulor !

Puis c’est enfin reparti. Descente sur Ferrières. La vue sur le cirque du Litor et le col d’Aubisque (fermé) est somptueuse comme à chaque fois.

Par contre la route de ce versant n’est pas en très bon état et il faut rester vigilant où on met les roues, pas de vitesse vertigineuse ce coup-ci.

Quelques endroits de la descente sont à l’ombre et carrément glacials.

C’est parti pour la descente

La suite du parcours va me faire longer l’Ouzom sur 23 km pour prendre la direction d’un village qui a plus de lettres que d’habitants je pense, Bruges-Capbis-Mifaget, pour aller voir une copine qui habite par là bas. Ça fera la pause ravito. Le village est à 5 km de Asson.

Petit détour et me voici chez elle. Le soleil brille, il est 13h30, le top. C’est son repas d’anniversaire en plus. Elle m’a gardé au chaud de quoi manger et une bonne part de galette en dessert ! Miam miam, un régal !

En mode cyclocross pour le petit détour
Bon appétit ! 😀

Puis ensuite, tranquille au soleil avant de repartir vers 15h30 parce que mine de rien il reste encore 45 km et quelques côtes à grimper.

C’est reparti, direction Asson, puis Nay sur des routes assez passantes avant de reprendre la route de Bénéjacq. Une première côte de 3 km avec des bons pourcentages, pour me faire sentir que les jambes commencent à flancher. Puis ensuite, j’arrive à Pontacq et attaque la côte à la sortie du village, d’abord un long faux plat montant en ligne droite avant que ça ne monte un peu plus, histoire de me faire tomber dessus une bonne fringale. C’est vrai qu’à part le ravito du midi, je n’ai rien mangé depuis tôt le matin…

A la fin de la côte, j’opte pour manger quelques fruits secs avant de reprendre le chemin. Les longues lignes droites sur la crête, puis ensuite celle d’Ossun le long de l’aéroport. Mais on en voit le bout en arrivant sur Tarbes.

Une bien belle journée qui se termine avec 120 km et 1850 m de D+. Un peu à court de jambes sur la fin, mais en cette saison ça fait du bien. Et puis, ne pas avoir d’horaire à respecter, ça fait du bien.

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