7 mai 2015 (17e sortie) : col de Peyresourde, col d’Aspin, Hourquette d’Ancizan, Sarrat de Gaye et col des Palomières

Après les précédentes sorties de ces dernières semaines qui se sont plutôt bien passées avec une bonne forme, je n’attendais plus que de trouver le bon timing pour avoir en même temps une bonne météo et une grande partie de la journée disponible pour pouvoir faire des sorties plus grandes.

Le timing est trouvé pour ce jeudi 7 mai.

Vue la bonne forme des dernières sorties, j’avais envie de faire un bel enchaînement pyrénéen. Je prévoyais de rejoindre Lannemezan en train pour ensuite remonter la vallée d’Aure jusqu’à Arreau. De là, je souhaitais grimper le col de Peyresourde (1569m), redescendre sur Loudenvielle pour enchainer avec le col d’Azet (1580m), descendre sur le versant de Saint Lary pour rejoindre de nouveau Arreau un peu plus loin dans la vallée. Puis monter le col d’Aspin (1490m) pour basculer en vallée de Campan. Là, à Payolle je souhaitais monter à la Hourquette d’Ancizan (1564m) en aller retour. Un beau programme qui m’aurait permis d’enchainer 4 ascensions de 1ère catégorie dans les Hautes Pyrénées, de quoi faire environ 170 km et 3400m de D+.

J’étais vraiment motivé et je guettais la météo. Le beau temps était attendu pour ce 7 mai. J’ai fait en sorte de pouvoir faire cette sortie ce jour là. Plus les jours avançaient et plus la météo se confirmait. Je surveillais beaucoup le vent car dans les vallées et notamment la vallée d’Aure, c’est le gros soucis, j’en ai quelques mauvais souvenirs. Mais là, à part un petit vent de face de 11 km/h, les prévisions sont bonnes.

Malheureusement, le jour venu, ça ne va pas vraiment se confirmer…

Pour ce 7 mai, j’avais prévu de prendre le train sur les coups de 6h30. Il faisait nuit, j’ai mis l’éclairage sur le vélo et enfilé mon gilet jaune, direction la gare de Tarbes.

Prêt à partir, nuit noire dehors encore, éclairage paré sous l’oeil des autres vélo :

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 002

Sur les 9 kilomètres me séparant de la gare de Tarbes, c’est la première fois que je ne me fais dépasser par aucune voiture ! Et pourtant je traversais constamment des villages de l’agglomération.

Il faisait seulement 8°C en allant à la gare mais je tablais sur un réchauffement rapide dès que le soleil pointerait le bout de son nez.

Etant donné que j’ai pris avec moi pas mal de ravitaillement, mon sac était un peu lourd. Du coup, j’ai décidé d’économiser un peu de poids en ne mettant pas ma veste thermique de bon matin car après dans les montées j’aurais dû la porter dans le sac. J’ai donc mis mon maillot manches courtes, mes manchettes et mon K-way. Je vais un peu le regretter prochainement…

Après une petite demie heure de train, j’ai débarqué à Lannemezan comme on l’avait fait avec Seb lors de notre sortie en avril.

La différence c’est que là, la journée s’annonçait ensoleillée, qu’il faisait plus froid, 6°C et surtout…il y a un fort vent qui souffle… C’était bien ma veine, si il y avait un truc que je voulais éviter c’était bien le vent… J’ai d’abord espéré que ça soufflait uniquement sur le plateau de Lannemezan et que sitôt redescendu en bas pour remonter la vallée, ça allait s’atténuer… Que neni !

Et ce coup-ci, contrairement à la dernière fois, là il y avait une multitude de voitures et de poids lourds qui allaient vers l’Espagne… Et quand des voitures arrivent en face, derrière ils dépassent quand même sans s’écarter…

C’est parti, avec un long moment de galère face au vent d’abord :

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 010Le soleil se lève sur Lannemezan mais il faudra du temps pour que dans la vallée ça se réchauffe :

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 011

Les 25 km qui séparent Lannemezan et Arreau dans la vallée, vont se transformer en grosse galère avec cet énorme vent de face qui augmentait au fil des kilomètres, ce froid glacial qui faisait que je ne sentais plus mes mains et ces voitures et poids lourds qui roulent comme des fous furieux… La totale. Le seul point positif c’est que le soleil s’annonce.

Le froid était suffisamment piquant pour que je ne sente plus du tout mes mains de telle sorte que je ne pouvais plus me mettre debout sur les pédales dans les montées en remontant la vallée car je ne sentais plus mon guidon…

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 012

J’ai continué à avancer tant bien que mal… Quel soulagement d’arriver à Arreau. Juste avant d’y entrer, le vent s’est atténué, enfin ! Meteofrance n’a pas été très bon sur ce coup-là !

Au final je sentais que j’étais déjà bien fatigué avant même le début de la première ascension…

En entrant dans le village, petit regard sur la droite vers la route du col d’Aspin que je prendrai plus tard dans la journée et direction le centre. C’est jour de marché à Arreau.

Je commençais à avoir faim et avant de commencer l’ascension du col de Peyresourde, j’ai voulu manger une pâte de fruit. Je me suis arrêté, mais j’avais tellement mal aux doigts à cause du froid qu’il m’était juste impossible d’en ouvrir une. J’ai laissé tomber et j’ai décidé de commencer à grimper sur la première partie du col de Peyresourde de façon à me retrouver au soleil qui illuminait les hauteurs juste au dessus. Au moins je pourrai me réchauffer. Le tout était d’éviter de se prendre une fringale dès le début^^

A Arreau :

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 014Jour de marché :

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Le col de Peyresourde au départ de Arreau c’est un peu plus de 18 km qui se découpe en deux parties. La première moitié dans la vallée du Louron, pas très raide qui mène à 1000m d’altitude environ à Avajan. Dans la même zone on trouve Loudenvielle, Génos avec le lac au bord duquel nous étions allés avec Seb. C’est à Avajan que les routes du col de Peyresourde et du col d’Azet se séparent.

A gauche c’est le col de Peyresourde pour les 9 autres kilomètres dont les 7 derniers à plus de 8% de moyenne. A droite c’est le col d’Azet pour presque 11 km à 7% dont les 8 derniers à 8,3% et plusieurs kilomètres supérieurs à 10%.

Pendant toute la première partie, la température n’excédait toujours pas les 6°C, j’étais vraiment frigorifié. Et en plus le vent qui s’était atténué en entrant à Arreau, s’est remis à souffler après 3 km…

Première partie de la montée du col de Peyresourde en quittant Arreau :

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 017

A la bifurcation, je me suis arrêté pour manger une pâte de fruit tant bien que mal. Puis je me suis élancé pour les 9 derniers km.

A la bifurcation, à gauche vers Peyresourde, à droite vers Azet :

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 020Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 021Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 024

Peu à peu je suis arrivé dans les parties ensoleillées et c’est quand je suis arrivé à 7 km du sommet que la température a enfin décollé et passée les 8°C… J’en étais à 47 km au compteur, qu’est ce que ça m’a paru long ce froid…

La dernière fois avec Seb, nous avions tourné à droite vers le lac, là je continue la montée tout droit :

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 026Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 028

Cependant le vent soufflait de plus belle et la température tardait un peu à décoller, j’étais en train de faire l’ascension du col de Peyresourde avec…le K-way… Les 7 derniers km sont à 8% de moyenne et très exposés au vent.

J’ai vite senti que je n’étais pas très en jambes. Je grimpais sur 39×25 mais ça tournait moins bien que lors des sorties précédentes. La sortie risque d’être plus difficile que prévue…

Je profitais de la vue sur le lac de Loudenvielle en contrebas et sur la montée et le sommet du col d’Azet que je voyais de l’autre côté de la vallée. Mais en dehors de ça, le paysage que l’on voit depuis l’ascension n’est pas celui que je préfère.

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 036Le lac de Loudenvielle en contrebas et la montée du col d’Azet qu’on distingue juste au dessus dans la forêt :

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 038

Le final est en quasi ligne droite dans le vent sur plus de 3 km… Je luttais face à lui, debout sur les pédales en me demandant presque ce que j’étais venu faire dans cette galère. A 2 reprises, une rafale a failli me balancer dans le talus en contrebas de la route…

Cela devenait vraiment dangereux et du coup j’ai décidé de ne pas aller au col d’Azet qui est encore plus exposé au vent. En plus vu que les sensations n’étaient pas bonnes, j’avais l’impression que j’allais drastiquement écourter la sortie. Heureusement ce ne sera pas trop le cas.

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 041Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 045Le sommet là bas au bout au milieu :

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 046

Je suis arrivé au sommet du col de Peyresourde bien déçu. Le vent et la température qui ne décolle pas vraiment sont assez pénibles. J’ai fait toute l’ascension avec le K-way…

J’ai passé quelques minutes au sommet. J’ai décidé de redescendre direct sur Arreau pour monter le col d’Aspin et j’aviserai ensuite si je rentre ou si je continue la sortie.

J’étais content de voir que le chalet du sommet qui faisait de très bonnes crêpes, est en court de reconstruction après avoir été dévasté par une avalanche cet hiver. Il y a pas mal de débris encore, les stigmates des avalanches de l’hiver sont visibles sur les arbres alentours mais le chalet a de nouveau 4 murs et le toit.

Au sommet, vue vers le versant Luchon :

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 054Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 058En regardant vers le côté Arreau d’où j’arrive :

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 060Le panneau prend en compte le kilométrage depuis la bifurcation avec le col d’Azet :

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 065Le chalet du sommet qui a été reconstruit :

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 067Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 072Les stigmates des avalanches sont visibles :

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 073Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 074La route qui part du sommet pour aller vers Peyragudes :

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 075

J’ai attaqué la descente vers Arreau, je suis resté prudent sur la première partie à cause du vent. Ce coup-ci au fil de la descente, la température augmentait franchement, ouf, je vais enfin pouvoir enlever le K-way en bas !

Dans la descente :

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 077Vue sur le lac de Loudenvielle :

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 078La station de Val Louron et le sommet du col d’Azet juste au dessus légèrement à droite de la station :

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 080Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 081

Petit arrêt au pied du col d’Aspin pour fermer le robinet de la fontaine qui n’avait pas été fermé et pour enlever le K-way. Enfin je peux me mettre en manches courtes.

Arreau, sous un beau soleil ce coup-ci :

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 084Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 086C’est parti pour le col d’Aspin :

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 087

Et c’est parti pour l’ascension du col d’Aspin ! Je craignais vraiment de me retrouver en difficulté… L’avantage de la montée du col d’Aspin c’est que la route est un peu plus abritée du vent que celle du col de Peyresourde. Et dès que la pente est passée aux alentours de 8%, j’ai senti que j’avais de meilleure sensations que dans le col de Peyresourde. Ouf ! Je n’étais pas aussi bien que les sorties d’avant mais au moins je savais dès le début que je ne serai pas en trop grande difficulté au sommet. Je profitais du paysage et mitraillais de photos. C’était quand même agréable là. La vue sur le pic d’Aneto était magnifique.

Le sommet est en haut :

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 088Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 090Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 094Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 096C’est bien agréable quand même :

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 098

Selon les courbes et les virages j’étais tantôt abrité du vent, tantôt je l’avais en pleine poire. A 6 km du sommet on attaque la dernière partie, la plus difficile. Et notamment cette ligne droite d’1,5 km à plus de 9% en plein vent. Mais je ne l’ai pas vu passer. Je tournais toujours les jambes sur 39×25. Il y avait un cycliste seulement une centaine de mètres derrière moi au pied de l’ascension, là il était beaucoup plus loin derrière, ça redonne le moral malgré tout.

On va attaquer la ligne droite à plus de 9% :

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 100Le sommet approche, encore 4 km :

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 102Magnifique vue :

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 104Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 106

Les 3 derniers kilomètres à 8% ont commencé à peser un peu dans les jambes et je me suis bien rendu compte là que je n’étais pas vraiment en forme. Et du coup, je réfléchissais pour savoir si je continuais la sortie après ou si je rentrais directement. Et je me suis dit que j’allais déjà manger un peu à Payolle et aviser après^^

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 112Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 115Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 116Le sommet avec le Pic du Midi qui se dévoile dans l’autre vallée :

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 120

En arrivant au sommet du col d’Aspin, la vue sur le Pic du Midi était superbe ! Les vaches étaient de sortie aussi.

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 122Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 123Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 129Vue depuis le sommet sur le versant d’Arreau que je viens de grimper :

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 134Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 138

J’ai passé quelques minutes au sommet, bien content d’être de retour côté vallée de Campan, j’ai enfilé mon K-way et suis descendu sur Payolle. Là j’ai décidé d’aller au bord du lac à un peu plus d’un kilomètre (avec une petite montée aussi). Mais une fois là, j’ai réalisé que mon ravito n’allait peut être pas suffire pour la suite, j’avais vraiment mal aux jambes. Je suis donc revenu sur les bords de la route du col d’Aspin là où se trouve les restos pour m’attabler quelque part.

Payolle (l’endroit où il y a les restos^^) dominée par le Pic du Midi :

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 140Au bord du lac avant de retourner vers le resto :

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 147Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 150Miam miam :

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 155

Après une bonne cuisse de canard confit, des frites maisons et un coca, me voilà de nouveau sur le vélo. Le coup de pédale était très très lourd, mais j’ai quand même pris la direction de la Hourquette d’Ancizan. J’allais bien voir ce que ça allait donner.

C’est parti pour la traversée de Payolle en direction de la Hourquette :

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 156ça va commencer à grimper :

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 161

Les trois premiers kilomètres ont été très laborieux, j’ai dû m’arracher sur mon 39×25. Mais bizarrement quand je suis arrivé à la portion avec le passage à 11%, j’étais mieux que sur la partie à 6 ou 7%. J’étais un peu en galère mais que c’était beau, la Hourquette sous ce beau soleil ! Là, ça chauffait franchement, il faisait 33°C au soleil dans la montée, j’étais plutôt content.

Toujours aussi magnifique la Hourquette :

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 163Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 168

J’ai passé le kilomètre en descente qui permet d’accéder aux 3 derniers kilomètres. A ce moment j’appréhendais surtout le dernier 1,5 km qui offre quelques bonnes pentes par moment.

Le vent soufflait pas mal dans le final mais moins que dans le col de Peyresourde ou le col d’Aspin.

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 175Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 178

Le dernier kilomètre m’a paru bien long, il est indiqué à 8% mais les 200 derniers mètres sont pratiquement plat, ce qui fait qu’il y a 800m à 10% pratiquement. Là j’étais dans le dur.

Bientôt le sommet :

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 180

J’ai apprécié d’être au sommet. Et sur 39×25 là aussi.

J’ai profité du paysage et notamment de la vue sur le Pic du Midi ainsi que la vue sur la montée du col d’Aspin que j’avais faite auparavant.

J’ai discuté avec un cycliste qui avait fait toute l’ascension 200m derrière moi qui m’a dit que le col du Tourmalet est praticable en vélo mais pas encore par les voitures. Voilà une très bonne info !! J’attendais l’accessibilité du Tourmalet avec de plus en plus d’impatience !

Au sommet, le Pic du Midi en arrière plan :

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 184Vue sur une partie de la montée du col d’Aspin que j’ai faite juste avant, depuis le sommet de la Hourquette :

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 188Avec le zoom on voit bien la ligne droite raide :

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 191Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 194Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 200

J’ai attaqué la descente sans même mettre le K-way tellement il faisait bon. Ceci dit j’avais un peu froid quand même à plus de 60 km/h. Je me suis arrêté plusieurs fois dans la descente pour prendre des photos. Le kilomètre à remonter m’a fait mal aux jambes, mais je n’étais pas complètement cuit non plus du coup, pour rattraper en partie le col d’Azet que je n’ai finalement pas monté, j’ai décidé d’en rajouter un peu en allant au Sarrat de Gaye (1231m) et au col des Palomières (810m).

Dans la descente de la Hourquette :

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 204Le kilomètre à remonter juste après :

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 206Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 209Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 211Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 217Retour sur Payolle :

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 219La carrière de marbre devant laquelle passe la route du col d’Aspin :

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La montée du Sarrat de Gaye commence juste après la sortie de Payolle en allant vers Sainte Marie de Campan.

J’ai pu me remettre dans le rythme, la montée n’est pas excessive, un peu moins de 4 km mais avec tout de même une portion à 9%.

Le Sarrat de Gaye est un col que j’ai gardé en réserve pendant plusieurs années, sans avoir en même temps vraiment envie d’y aller, peut être parce que j’aimais bien l’idée d’avoir encore une route où je n’étais pas passé dans le coin et pourtant j’avais déjà voulu y aller et les conditions ont fait que je n’avais pas pu. Et voilà que c’est la 2e fois en 1 mois que j’y vais^^. La route est étroite avec pas mal de gravillons mais au moins on y est tranquille. J’ai quand même réussi à me faire dépasser par 2 voitures en me mettant sur le côté. Des bûcherons sont passés peu de temps auparavant et la route était jonchée de sciure et de brindilles, et plus encore dans la descente de l’autre côté. En passant au sommet, le vent était très frais, j’hésitais à mettre le K-way mais pour seulement quelques kilomètres de descente, j’ai finalement fait comme pour la Hourquette, la descente en manches courtes.

Dans la montée du sarrat de Gaye :

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 225La bifurcation avec la route de Payolle que j’ai quittée :

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 227Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 233Le Pic du Midi :

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 235Avec le zoom :

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 236Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 238Au sarrat de Gaye :

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 242Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 245

Une descente un peu stressante car la pente étant raide par moment, on est lancé à presque 60 km/h sur cette route étroite et là avec la sciure et les brindilles sur le sol, c’était difficile de tout éviter.

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 247Dans la descente, à droite vers Sainte Marie de Campan, à gauche pour rejoindre Gripp et la route du Tourmalet :

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 251

Une fois revenu à Sainte Marie de Campan, le temps d’indiquer la route pour aller au lac de Payolle à un couple de touristes perdus, je suis juste allé vérifier le panneau indiquant l’ouverture du Tourmalet. Il est toujours fermé aux voitures. Tant mieux, les cyclistes y seront tranquilles. Ce sera pour bientôt.

A Sainte Marie de Campan, pour bientôt lui :

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 254Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 255

J’ai continué mon chemin en descendant la vallée en direction de Bagnères. Je roulais à bloc sur les faux plats descendants. Il n’y avait pas de vent et c’était appréciable. J’ai pris une photo du Montaigu sur son trône puis j’ai discuté avec un cycliste hollandais qui m’a rattrapé à ce moment.

Le plus beau village du monde, si si^^ :

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 257Le Montaigu toujours aussi majestueux :

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Une fois à l’entrée de Bagnères et de Gerde (les deux communes sont limitrophes), j’ai tourné à droite sans plus réfléchir, pour commencer directement l’ascension du col des Palomières (810m).

Le col en lui même n’est pas très long, un peu moins de 5 km avec une pente moyenne de presque 6% quand même et un bon passage à 10% au milieu.

Sur la toute première rampe à 9%, je me suis de nouveau calé sur 39×25. Là c’était dur. En restant assis j’étais vraiment en galère mais dès que je me mettais en danseuse, là je pouvais tenir la position assez longtemps.

C’est parti pour le col des Palomières :

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 264

J’avais vraiment mal aux jambes mais la vue sur le Pic du Midi et le fait de savoir que c’était la dernière ascension, faisaient oublier la difficulté. La partie du milieu avec les virages à 10% suivis de la partie à 9% en ligne droite a été ardue mais après c’était un replat bien mérité avant le dernier kilomètre raisonnable.

Vue sur le Pic du Midi depuis la montée :

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 269Les virages les plus raides de la montée s’annoncent :

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 272Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 274

Quel plaisir d’arriver en haut au terme d’une sacrée journée tout de même. Les 3000m de D+ sont dépassés.

J’ai profité du panorama sur la plaine depuis le sommet. Avec aussi la vue sur les Baronnies et au loin de l’autre côté, se détache Lannemezan le point de départ de la sortie.

Au sommet, le dernier de la journée :

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 277Superbe panorama sur la plaine et les Baronnies :

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 279Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 281Lannemezan qui se distingue au fond en blanc :

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 283Le sommet :

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 284Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 287

Après plusieurs minutes à profiter du paysage, je me suis élancé pour la descente sur Bagnères et le reste du retour dans la plaine. Une bien belle descente suivie suivie d’un bon moment une fois en bas quand j’ai vu que le vent soufflait dans le dos. Pensez donc, j’ai pu rouler à 38 km/h y compris dans les deux petites bosses à la sortie de Bagnères. Je roulais à bloc, mais après tous ces kilomètres dans les jambes c’était agréable. Dommage ça n’a duré que 6 km avant d’avoir le vent de face… Mais bizarrement, je ne ressentais plus de douleur aux jambes et je pouvais continuer à bloc sur un bon rythme pour ces 10 derniers kilomètres. Petit arrêt pour caresser les ânes avant d’en finir.

Bien content que j’étais à l’arrivée.

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 292Salut vous deux ! :

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 294Magnifiques Pyrénées :

Sortie pyrénéenne 7 mai 2015 302

Au final j’ai parcouru 164 km pour 3150m de D+ avec enchainement du col de Peyresourde (1569m), du col d’Aspin (1490m), de la Hourquette d’Ancizan (1564m), du Sarrat de Gaye (1231m) et du col des Palomières (810m).

C’est tout de même très décevant d’une part de ne pas avoir eu d’aussi bonnes jambes que lors des dernières sorties et d’autre part, d’avoir eu ce vent énorme et ce froid pendant tant de kilomètres au début, de s’être épuisé à cause de ça et d’avoir dû zapper le col d’Azet.

A l’inverse, je suis content d’avoir pu rattraper l’annulation du col d’Azet et d’avoir pu faire tout cet enchainement sur le 39×25 malgré les jambes pas top.

Ça faisait bien longtemps que je n’avais plus fait de sorties à plus de 150 km.

Sur le profil de la sortie il faut ajouter les 9 km pour rejoindre la gare de Tarbes le matin.

J’ai grimpé mon 4e col de Peyresourde, mon 41e col d’Aspin, ma 9e Hourquette d’Ancizan, mon 2e Sarrat de Gaye et mon 22e col des Palomières.

7 mai 2015

(6 commentaires)

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  1. Les photos sont magnifiques, ça donne envie de retourner rouler en montagne 🙂
    Pour le col d’Azet, on le voit sur pleins de photos quand tu étais au Peyresourde (20, 22, 25 notamment )

    39×25 : euh.. j’ai passé l’âge ^ ^, le 25 n’est plus suffisant dans ces pourcentages :p

    J’avais prévu aussi un 3000m D+ (et plus même) ce week-end, mais le plafond nuageux assez bas et le vent froid m’ont refroidi dans l’aventure, une prochaine fois peut être

    Dans les Alpes aussi, les « grands » cols commencent à réouvrir, mais la plupart attendent une fonte naturelle

    1. Salut Alex 😀
      Merci pour ton message. Oui le col d’Azet c’est le point de mire le plus visible de tout le coin de Peyresourde, j’ai juste zoomé sur une photo plus en particulier, j’allais pas le dire à chaque fois^^
      Aujourd’hui j’ai refait une grosse sortie à plus de 3000m de D+ avec enchainement du Tourmalet, Aspin et Hourquette sur 140 km par une chaleur d’été 😀 Et tout est passé sur 39×25 aussi 🙂
      Vivement que l’été arrive pour de bon 😀

  2. Salut Idris ! Pfiouuuu, quelle sortie ! Finalement les photos sont belles ! Mais le vent et la caillante au début du parcours ont du être vachement dur à encaisser, quel courage, heureusement que le soleil était de la partie. Le profil qui est à la fin de l’article, c’est une étape du tour ou tu l’as fait ? Je pose la question car la montée du Sarrat du Gaye ne semble pas en bon état il me semble…

    1. Salut Joris 😀

      Merci 😀
      Oui le début m’avait mis un gros coup au moral, ça m’a paru interminable. Et du coup dans la première montée au Peyresourde j’étais pas top et c’est au fil de la sortie que je me suis senti un tout petit peu mieux. Mais globalement le timing de cette sortie était un peu tardif et j’aurais dû la faire 1 semaine plus tôt^^
      Le profil à la fin c’est le parcours que j’ai fait sur cette sortie, je l’ai tracé moi même sur un logiciel qui permet d’afficher le parcours façon Tour de France. Parce qu’effectivement le Sarrat de Gaye c’est une route forestière en mauvais état et très très étroite. (Et il n’y a jamais eu d’arrivée du Tour de France à Barbazan Debat ahaha 😀 )

    • Laverre on 21 mai 2015 at 22 h 13 min
    • Répondre

    Bonsoir Idriss

    Je vais venir passer 2 jours vers Lannemezan (houeydets)…
    Est ce que tu pourrais m indiquer quelques parcours sympa ( je vais rouler rien que le matin )

    Merci

    D’avance

    1. Salut Cyril
      Du côté de Lannemezan c’est surtout la vallée d’Aure que tu auras devant toi, tu pourras accéder au col d’Aspin, col de Peyresourde, col d’Azet, Hourquette d’Ancizan. Tu peux faire des boucles sympas avec ces cols.

      J’espère que j’ai pu t’aider

      A la prochaine

  1. […] « 7 mai 2015 (17e sortie) : col de Peyresourde, col d’Aspin, Hourquette d’Ancizan, Sarrat … […]

  2. […] un très bon mois de mai avec 3 sorties à plus de 140 km et des beaux enchaînements notamment les 7 et 10 mai. Et pour ce début d’année, j’ai pu grimper une grande diversité […]

  3. […] Le col d’Azet c’est le voisin du col de Peyresourde, les 9 premiers kilomètres pas très raides qui remontent la vallée du Louron sont communs jusqu’à Avajan. Là, à gauche c’est le col de Peyresourde et à droite le col d’Azet. D’ailleurs on voit très bien l’autre ascension lorsqu’on est sur un des deux cols. Et dans la zone de l’embranchement, entre les deux c’est le lac de Loudenvielle où je suis passé avec Seb au mois d’avril. Le col de Peyresourde, je l’avais visité début mai. […]

  4. […] 2- 164 km (et 3150m de D+), 07 mai 2015. […]

  5. […] 07 mai 2015 : col de Peyresourde, col d’Aspin, Hourquette d’Ancizan, Sarrat de Gaye et col des Palomières […]

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