22 février 2019 (5e sortie) : Cauterets / Cambasque sous le soleil d’hiver

Pour ce vendredi 22 février, le soleil continue de briller sur les Pyrénées ! Un ciel bleu sur des montagnes enneigées !

Je dois aller livrer des bouteilles sur Argelès le matin. Ensuite j’ai jusqu’à midi de dispo.

Ce sera une petite sortie au menu. Ce coup-ci je vais opter pour une ascension jusqu’au Cambasque, au dessus de Cauterets.

Ce sera une découverte car si j’ai déjà fait l’ascension à Cauterets et jusqu’au Pont d’Espagne, je n’ai jamais fait les 5 kilomètres à 7,7 % qui mènent de Cauterets jusqu’au plateau du Cambasque.

Il ne fait pas chaud et c’est bien couvert que je m’élance d’Argelès. Les rayons du soleil peinent à atteindre le fond de la vallée. Je remonte la voie verte sur 8 km jusqu’à Pierrefitte, puis c’est parti pour 15 km d’ascension. Il y en a 10 roulants jusqu’à Cauterets puis les 5 du final.

La route s’élève rapidement au dessus de Pierrefitte dans un joli décor longeant la roche. La pente s’adoucit et permet de garder un bon rythme et surtout de se réchauffer car mine de rien c’est toujours à l’ombre.

Les jambes tournent bien sans être en super forme, ça me va. J’espérais grimper à Cauterets en 30 minutes, mais je vais finalement mettre 32 minutes.

A 4 km de la station environ, il y a le les lacets en colimaçon qui s’enroulent à 12 %, un endroit que j’aime bien.

La traversée de Cauterets marque la fin de la première partie de l’ascension. C’est un peu le bazar car en février c’est la pleine saison de ski et les touristes sont nombreux.

A la sortie de Cauterets la pente reprend ses droits à 9 % environ et j’arrive à la bifurcation, à droite toute ! La route est étroite et en état moyen, mais d’une tranquillité absolue. 5 kilomètres à 7,7 % de moyenne, mais avec d’abord 3 km à 10 % de moyenne. C’est assez irrégulier, mais l’enchainement des lacets et des lignes droites est agréable, la route suit la ligne de téléphérique qui monte au sommet de la station du Cambasque jusqu’à passer plusieurs fois juste sous les cabines, c’est assez drôle.

J’ai levé le pied sur ces 5 kilomètres histoire de ne pas me flinguer non plus car il y a toute la journée qui suit derrière, j’ai bien apprécié l’évolution du paysage. Les 2 kilomètres sont moins raides mais semblent ne jamais se terminer dans ce décor enneigé. C’est assez grandiose mais quand même franchement encaissé le secteur. Je finis par arriver sur le parking du Cambasque à 1330 m d’altitude. Il y a quelques voitures. Tout en haut au dessus, on voit les téléphériques qui amènent les skieurs en haut des pistes. Mais le point de vue reste très fermé. Il ne fait pas excessivement chaud non plus^^

Au parking du Cambasque
Une des rares routes e montagnes du secteur que je ne connaissais pas encore.
Secteur très encaissé

Allez, zou, c’est reparti pour la descente. C’est glacial la descente, du coup j’y vais tranquille en faisant quelques arrêts photos.

Cauterets en bas

Traversée de Cauterets, puis suite de la descente, la température remonte en passant les zones ensoleillées.

La partie en colimaçon à 12 %
Pierrefitte en bas

Une fois en bas, c’est le retour sur la voie verte jusqu’à Argelès.

Une bonne petite sortie qui fait du bien pour continuer à prendre le rythme.

Ça fait 5 sorties montagne en 2 semaines, après avoir fait seulement 51 km de vélo en janvier, ça permet de refaire progresser la forme petit à petit. Mais malheureusement, dès le lendemain soir,je vais être rattrapé par la grippe pendant presque une semaine… ça ne m’était encore jamais arrivé…

Pour cette journée ça fait 58 km en comptant les quelques kilomètres de l’après midi pour me déplacer et 1200 m de D+ .

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