103 km – 1900 m de D+
Pour cette semaine du 20 mai, je suis en vacances pour 1 semaine. A l’origine, c’était pour pédaler pour être en forme pour mes autres vacances début juin où j’ai programmé mon premier petit périple depuis la chute il y a 2 ans.
Manque de chance, avec Mélissa nous sommes en pleine déménagement et du coup cette semaine tombe bien pour ça mais pas pour pédaler. Résultats des courses, ça a été déménagement de cartons, des meubles et des gros électroménagers (au 3ème étage sans ascenseur), plus le nettoyage de son appartement avant de rendre la clé. Un sacré morceau tout ça.
Et pour couronner le tout, la météo est maussade donc même pour aller pédaler c’est compliqué à envisager…
Il y a ce petit créneau de grisaille ce 23 mai. Voilà 2 semaines que je n’ai pas pédalé en montagne et ça faisait déjà 2 semaines début mai que je n’avais pas pédalé… Ce n’est pas comme ça que la forme va venir…
Bon on va se motiver pour aller au col du Tourmalet pour se faire les jambes. Ce sera le deuxième de l’année.
J’ai perdu du temps à déballer des cartons le matin, je suis donc parti avec 1h de retard sur ce que j’avais prévu.
En plus là pour se motiver… 11 degrès à Tarbes, les montagnes dans les nuages… j’avais plus envie de dormir et de me reposer.
Pendant quelques kilomètres je me suis même dit que j’allais juste faire un petit tour^^ Mais heureusement, le naturel est revenu au galop, j’ai bien aimé être sur mon vélo. Je n’ai pas vu les kilomètres défiler dans la plaine puis dans la vallée.
Ça c’est chouette.
Arrivé à Sainte Marie de Campan, c’est parti pour l’ascension du col du Tourmalet. J’y vais tout tranquillement histoire de ne pas terminer carbonisé. De toute façon je ne suis pas en grande forme alors autant y aller tout doux et profiter.
Les kilomètres défilent petit à petit, je suis en manches courtes, ça fait du bien cette fraicheur avec un peu d’humidité. Il n’y a pas grand monde sur la route, je suis au calme et j’apprécie. A 7 kilomètres du sommet, je suis entré dans les nuages, un brouillard dingue, je n’y voyais pas à 15 mètres, ça a dure 3 kilomètre jusqu’à la sortie de La Mongie.
Je profite de chaque kilomètre qui passe. Le final sur les 4 derniers kilomètres entre nuages et vue dégagée est absolument génial. J’adore, un vrai moment de plaisir.
Je suis content d’arriver au sommet, une bien belle ascension. Je suis tout seul là haut.
Je me couvre directement car il fait vraiment un froid glacial, je me demande comment j’ai pu grimper en manches courtes.
Je mets mes gants longs, je profite un peu du paysage et c’est parti pour la descente.
Le brouillard est remonté, je suis dedans dès le début de la descente et il est encore plus dense à l’entrée dans La Mongie. Je descends prudemment, pendant 3 kilomètres on ne voyait rien du tout.
La suite c’est tranquille aussi car avec l’humidité je claquais des dents dès que je prenais de la vitesse.
J’ai pu bien roulé ensuite sur le retour dans la vallée et la plaine, un peu cramé quand même mais c’est parce que je ne me suis pas soucié de manger sur le retour étant donné qu’un bon repas m’attendait en rentrant.
Ça fait du bien une sortie comme ça, ça donne confiance pour la gestion de l’effort même si pour la forme en elle même ça ne s’améliore pas. D’autant que la prochaine sortie devrait être…début juin, ça craint un peu pour les jambes pour le périple.
166 ème ascension du col du Tourmalet
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