Ce vendredi 2 avril, je ne travaille pas. Il ne fait pas trop moche, mais pas grand beau non plus, mais c’est suffisant pour faire une sortie sans avoir peur de prendre la sauce sur la figure^^
J’ai de la dispo jusqu’à 14 h. J’ai bien envie de partir très tôt pour me faire une belle sortie.
Mais la journée de la veille a été très chargée au travail et c’est bien fatigué que je me suis couché.
Le réveil sonne à 5h30, j’ouvre les volets et je me recouche illico, à 6h30, je me réveille, j’ouvre la fenêtre et je me suis recouché de suite aussi… Décidément, ça part déjà mal^^
C’est à 7h30 que j’ai enfin daigné sortir du lit.
Allez je me prépare, petit dej rapide et j’enfourche le vélo.
Direction la vallée de Campan avec la Hourquette d’Ancizan au menu.
Il fait très frais de bon matin, idéal pour se réveiller. Par contre, dès le début dans la plaine et la vallée, j’ai senti que les jambes n’étaient pas là.
Je suis déjà avec l’impression d’être au bout du rouleau dans la plaine xD Pfff décidément.
La vallée remonte progressivement, mais je me sens limite en permanence.
A Sainte Marie de Campan c’est parti pour l’ascension. Roulant jusqu’à Payolle avant que ça ne se cabre plus. Quel plaisir d’avoir de nouveau ce paysage sous les yeux, se sentir tout petit dans ces grandes estives, toujours la même sensation. Ça fait un bien fou, un vrai ressourcement même quand les jambes ne sont pas là !
Je grimpe quand même sur 39×25. Il y a eu pire mais les sensations ne sont pas bonnes. Le final me parait un peu long et c’est bien content que j’arrive au sommet.
Au sommet il y a un autre cycliste qui m’a vu sur tout le final et qui me dit que j’ai un bon coup de pédales dans les ascensions. Ça m’a fait sourire parce que là, je ne sais pas comment il a pu voir ça.
On a discuté pendant une bonne demi-heure au sommet. Il est du Tarn et Garonne et est en vacances dans les Hautes Pyrénées pour quelques jours.
Je profite du paysage et du calme au sommet. Puis j’attaque la descente.
Je profite pleinement des paysages. Le kilomètre à remonter se passe bien. Et…je me retrouve vent de face une fois à Payolle. Très gros vent de face, du nord et froid du coup qui s’est levé vers 11h30.
J’ai l’impression d’être collé à la route sur tout le retour dans la vallée et la plaine. La fringale commence à me cueillir gentiment aussi…
La route que je prends pour aller en montagne depuis chez moi passe devant chez mes parents.
Il est 12h30, j’ai envie de manger mes pneus… Allez je m’arrête chez mes parents, je sonne, ouf ma maman est là. « Je peux manger maman ? »
ça fait du bien un bon repas avant de repartir chez moi.
Un bon goûter et un bon gâteau aux pommes préparé par les copines et on s’est fait un bon après midi.
Pour la sortie ça a fait 109 km et 1500 m de D+ et des jambes pas là. Mais c’est une sortie sympa même sans jambe.
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