Périple J1 : 8 juin 2024 (12e sortie) : gorges du Toulourenc et Mont Ventoux

Prologue : 10 h de train – 36 km – 600 m de D+

J1 : 80 km – 2150 m de D+

C’est le premier jour pour faire une belle sortie. Je me lève à 6 h du matin car je compte partir tôt, pour avoir le temps de pédaler et soit de rentrer pour la mi journée et manger avec Patrice et Roberto, soit de pédaler toute la journée et d’enchainer si les jambes sont là.

Bien sûr, j’ai envie de grimper au Mont Ventoux et on verra ensuite.

Oui mais voilà, premier imprévu de ce périple, à 6 h du matin, nous pouvons admirer depuis la terrasse, un sublime orage sur les baronnies provençales. Les éclairs zèbrent le ciel. C’est magnifique, mais pour le coup, pas question de sortir le vélo. Nous discutons avec Patrice puis Roberto. Je prends le petit déjeuner. Et c’est vers 10 h que je peux enfin enfourcher mon vélo. Patrice est parti lui aussi pour pédaler un petit peu.

Bon, vue la météo, je ne ferai qu’une ascension du Mont Ventoux par Malaucène, puis je compte descendre sur Bédoin, rejoindre Malaucène par le col de la Madeleine et aller jusqu’à Vaison la Romaine pour rejoindre là bas Roberto et Patrice pour manger puis qu’ils puissent récupérer leurs dossards pour la cyclo du lendemain.

En partant

Allez, c’est parti ! Il fait lourd à nouveau, très nuageux. On va voir ce que ça va donner. Je décide de ne pas passer par la route principale et de plutôt rejoindre Malaucène par les gorges du Toulourenc. Ça va être une sacrée surprise.

En effet, c’est très beau mais je ne m’attendais pas à ce que ça grimpe autant avant de descendre sur Malaucène.

Je passe les côtes, les points de vues sont magnifiques, mais je sens très vite que je n’ai pas les jambes. Je me fatigue déjà. C’est fou comme les doutes reviennent très vite…

Je finis par arriver à Malaucène avec 300 m de dénivelé. Il est tard dans la matinée déjà, je n’aime pas ces horaires décalés.

Allez, c’est parti pour l’ascension du Mont Ventoux, 3 ans que je n’y ai plus posé mes roues. Il fait très lourd.

Le versant Malaucène c’est 21 km à 7,4 % de moyenne. Ça grimpe bien sur les 8 premiers kilomètres, puis environ 2 kilomètres moins raides, puis une rampe de 4 kilomètres à presque 12 % avant 1 kilomètre de replat puis 6 kilomètres qui grimpent à nouveau pas mal jusqu’au sommet.

Dès le début je mets tout à gauche pour mouliner.

Les kilomètres défilent petit à petit, je profite d’être de nouveau là et aussi du fait qu’il n’y a pas grand monde sur ce versant. Je monte tranquillement, mais je transpire rapidement. Je sens que le final sera dur.

Je passe le belvédère et les 2 kilomètres plus facile avant d’attaquer la partie de 4 kilomètres à presque 12 %. Outch, là ça dérouille, tout petit rythme, ça brûle dans les cuisses… Le vent se lève en plus… On y va lentement mais sûrement. La dernière fois que j’avais été dans le dur comme ça sur ce versant c’était en 2012 quand j’avais fait les 3 ascensions en suivant.

Je fais une pause salvatrice juste après au replat du Mont Serein. Je grignote, je me ravitaille, puis c’est reparti pour les 6 derniers kilomètres. Là, les cuisses brûlent toujours, c’est moins raide mais ça reste dur. Tout petit rythme. A 3 kilomètres du sommet, quelques gouttes de pluie commencent à tomber. Mince, manquait plus que ça. Le ciel commence à devenir de plus en plus noir juste à côté. J’espère éviter l’orage^^ Je sors de la forêt à 2,5 km et là je vois le superbe point de vue sur le sommet au dessus et les derniers lacets, ça fait du bien de voir ça, ça encourage. Allez !

A 2,7 km du sommet

A l’amorce du dernier kilomètre, la pluie s’arrête, je commence à sécher, ouf.

Je ne suis pas mécontent d’arriver au sommet, pfiou, il a été dur.

Ma 18 ème ascension du Mont Ventoux.

Je ne reste pas trop longtemps au sommet, il y a beaucoup de vent et beaucoup de monde. Le ciel de l’autre côté vers Bédoin n’est pas engageant…

Je vais opter pour redescendre par le même versant sur Malaucène sans faire la boucle par Bédoin. C’est que je n’ai pas envie d’avoir l’orage en plus du fait d’être carbonisé.

L’avantage du versant Malaucène c’est qu’il y a moins de monde, c’est plus agréable pour la descente. Je me fais plaisir. Mais avec le vent je reste prudent quand même.

Une fois en bas, petit message à Roberto pour savoir où ils sont à Vaison la Romaine et je vais les rejoindre à 10 km de là.

Vaison la Romaine

On mange puis nous allons au village départ pour qu’ils récupèrent leurs dossards. Moment chargé d’émotions en pensant à Tatiana. Nous croisons Angéline et Jérôme qui seront aussi au départ le lendemain.

Puis ensuite je rentre au gîte à vélo sur une quinzaine de kilomètres supplémentaires avec la dernière montée au col de Veaux qui fait un peu mal aux pattes.

Laborieux aujourd’hui, mais la météo n’a pas aidé avec le départ tardif. Ce n’est que la deuxième fois depuis 2 ans que je fais plus de 2000 m de dénivelé dans une sortie, il y a encore du travail.

L’après midi nous nous préparons petit à petit pour le lendemain.

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