17 juillet 2017 (22e sortie) : J1- Mont Ventoux

C’est parti pour un périple de 2 semaines !!

Ce sont mes premières vacances depuis 2 ans et demi, je compte bien en profiter !! La seule chose c’est que la préparation, la logistique prend du temps et les semaines précédentes, le soir j’étais tellement fatigué des journées de travail que je n’avais même plus envie de me pencher là dessus.

J’ai donc fini toute la préparation la veille du départ dans la nuit…

Je me suis couché à 4 h du matin le samedi 15 juillet, puis je me suis levé à 6 h, je suis allé au marché de Bagnères, je suis revenu vers 14h30, le temps de préparer en catastrophe mes bagages et je suis parti pour Toulouse chez ma soeur avec le train de 17h30.

Il s’agit du premier périple que je ferai de la sorte en itinérant. Chaque jour je dormirai dans un endroit différent. Par ailleurs, toujours fidèle à mes valeurs, pas besoin de la voiture, je me débrouillerai en train. Les seules fois où je serai en voiture ce sera en covoiturage, notamment pour le Mont Ventoux car Fabien voulait le faire aussi cet été et comme je voulais le mettre dans mon périple, nous avons combiné ça ensemble.

Tout est à peu près ficelé, je compte partir le samedi soir 15 juillet, en faisant étape sur Toulouse chez ma soeur (histoire d’avancer déjà 2 h de train), puis le dimanche 16 juillet, c’est une journée de train entre Toulouse et Salon de Provence via Narbonne et Avignon, afin de rejoindre Fabien qui est à côté d’Aix en Provence pour son travail.

Et nous avions donc prévu d’aller au Mont Ventoux (1912 m) le lundi 17 juillet, ce qui sera ma première vraie journée du périple qui doit se terminer le mercredi 26 juillet (à cet instant). Mais finalement il prendra fin le dimanche 30 juillet.

En ce qui concerne le vélo, j’ai pris mon vélo de route aux couleurs de velomontagne. J’ai beaucoup hésité avec le Ridgeback, mais avec le timing des trains à respecter, la durée des voyages puis les kilomètres à avaler, j’ai opté pour le vélo de route au risque d’avoir des braquets un peu trop gros dans les moments difficiles.

Dans les quelques jours qui ont précédé, j’ai acheté une sacoche de guidons dans laquelle j’ai mis 3 kg de bagage, une sacoche à mettre sur la tige de selle dans laquelle j’ai mis 4 kg de bagage et mon sac à dos dans lequel j’avais entre 5 et 6 kg de bagage (voire plus selon la quantité de ravitaillement^^).

J’avais aussi 2 grands bidons d’eau (0,95 l et 0,80 l).

Le vélo chargé pesait au total un peu plus de 19 kg (sans compter le sac à dos).

J’avais 4 maillots et 2 shorts, je ferai la lessive tous les jours presque. Mais aussi mon éclairage, mon gilet jaune, des affaires de toilette, de quoi manger, les chargeurs…

Le vélo avec les 4 kg à l’arrière, les 3 kg à l’avant, les bidons pleins et mon sac sur le dos. ça ne parait pas volumineux mais ça pèse.

Samedi soir j’étais chez ma soeur à Toulouse, le dimanche matin dès 6h45 je suis parti à la gare et j’ai pris le train avec changement à Narbonne et Avignon pour rejoindre Salon de Provence (13).

J’ai pu revoir le Mont Ventoux de près.

Le Mont Ventoux vu depuis le train le dimanche 16 juillet.

Salon de Provence dans les Bouches du Rhône.

Dès que je suis sorti du train à Salon de Provence, tous les souvenirs provençaux de quand j’habitais à Apt (84) sont revenus, le chant des cigales notamment, cette chaleur dont tu sens qu’elle dure depuis longtemps, cette odeur de lavande aussi.

C’est agréable 5 ans après, mais je n’aurais pas forcément envie de revenir vivre dans cette région je crois.

De la gare de Salon de Provence j’avais 30 km de vélo pour rejoindre Rognes où Fabien était. Au final c’est quasi tout droit, j’ai quitté Salon de Provence en passant sur la ligne d’arrivée de l’étape du Tour de France qui aura lieu 5 jours plus tard, puis je me suis retrouvé sur une petite route tranquille, pas beaucoup de circulation.

J’avais un peu roulé le matin dans Toulouse et la veille au soir pour aller à la gare de Tarbes mais là c’était vraiment le premier test avec le vélo chargé, je le testais pour voir comment il réagissait debout sur les pédales, assis et tout ça.

En passant sur le pont sur l’autoroute, je n’ai pas pu m’empêcher de sourire en voyant les bouchons monstrueux qu’il y avait pendant que moi j’étais tranquille sur ma petite route.

Il faisait chaud mais pas écrasant, une bonne entrée en matière avant le lendemain.

Sur la fin pour trouver exactement où c’était, je me suis arrêté plusieurs fois pour vérifier ma localisation, puis je suis arrivé.

Retrouvailles avec Fabien, super soirée. Avec déjà l’étape du Tour de France qu’on a regardé puis on a un peu bu, la pétanque du soir, une ambiance au top, génial quoi. J’avais l’impression d’être en vacances pour de vrai 😀

Pour ce dimanche au total j’ai parcouru 35 km et 400 m de D+.

Bonne soirée !! On prépare le Ventoux !

Le lendemain nous prévoyions de partir dès 6h45 du matin pour pouvoir grimper le Mont Ventoux tranquillement (après une approche en voiture obligatoirement là) et basculer de l’autre coté car je devais ensuite traverser les Dentelles de Montmirail pour rejoindre Orange d’où je reprendrai le train à 13h35 pour aller le soir sur Grenoble.

C’est ce que nous avions prévu, mais entre la théorie et la pratique…

Il y avait un peu de tension dans l’air à l’idée de retourner au Mont Ventoux.

Fabien l’a déjà grimpé 2 fois en 2013. Pour ma part je l’ai grimpé 9 fois et la dernière fois c’était aussi en 2013. 4 ans plus tard j’y retourne pour le 10eme et dire qu’il y a 6 ans je me demandais si un jour dans ma vie j’aurais l’occasion de le grimper une fois au moins^^

C’est une ascension que je ne sais pas vraiment comment aborder tant les sensations et la météo peuvent être différentes à chaque fois, je l’ai déjà grimpé par les 3 côtés en suivant mais j’y ai aussi déjà connu des ascensions galères et interminables. J’y ai aussi eu la chaleur torride et écrasante comme la neige ou du vent à 130 km/h.

Là ce coup-ci je vais l’aborder avec les bagages et donc un vélo bien lourd sans compter que ça fait plus de 2 semaines que je n’ai pas pu pédaler en montagne à cause de la météo et je ne sais pas comment seront les jambes.

Fabien a tenté de reprendre l’entrainement durant le mois qu’il était dans le secteur en vue de l’objectif de grimper le Mont Ventoux cette année mais un torticolis ne l’a pas aidé et il a très peu roulé, ce sera un gros défi, il se fixe le Chalet Reynard comme premier objectif.

Le lundi matin, nous mettons plus de temps à installer le porte vélo et à nous préparer et nous partons avec quelques minutes de retard.

Nous prenons notre petit déjeuner sur le chemin. Puis une fois arrivé à Caromb, nous nous mettons en route.

Quelques kilomètres d’échauffement jusqu’à Bédoin où nous avons dû mettre pied à terre à cause du marché.

Prêt à enfourcher les vélos !

On y est, la tension monte d’un cran.

Le rond point bien connu devant lequel je suis déjà souvent passé.

Motivés à bloc les deux rigolos !! 😀

Petit arrêt à la supérette car Fabien n’avait pas de bidon d’eau (si si je vous jure, il est impayable 😀 ) et il lui fallait déjà des bouteilles d’eau avant d’aller trouver des bidons.

Il avait également un problème de dérailleur (si si il est au top !! 😀 ), il ne pouvait pas passer les 2 derniers pignons, nous avions essayé la veille mais ça ne fonctionnait pas, du coup nous nous sommes arrêtés dans la boutique atelier devant la borne du kilomètre zéro.

Le mécano a passé pas mal de temps dessus mais il a réussi à régler ce soucis là.

Ce n’est qu’ensuite que nous avons commencé notre ascension du Mont Ventoux. C’était d’ores et déjà râpé pour mon train de 13h35, j’avais un petit espoir pour celui de 14h35.

Fabien fait le marché, on se demande ce que regarde la dame…

Sourires un peu crispés. Kilomètre 0…

C’est par là…

Devant nous les 21 km d’ascension. Les 5 premiers kilomètres sont roulants, ça se dépasse beaucoup avec la multitude de cyclistes qui sont là, chacun se met à son rythme. Avec Fabien nous avions prévu de nous appeler au Chalet Reynard pour faire le point.

Sur les premiers kilomètres, dur de trouver le bon rythme, c’est roulant, y a du monde, le vélo est chargé, j’attendais avec impatience le virage à gauche de Saint Estève. Ouf il est arrivé, le plus dur commence mais au moins il n’y a plus de question à se poser.

Je me suis bien mis dans le rythme, les jambes tournaient bien, ça me rassurait déjà pour le début, mais petit problème il s’était déjà écoulé pas mal de temps depuis le petit déjeuner et je commençais déjà à sentir que j’aurais vite un peu faim.

Mais j’étais concentré dans l’effort et j’ai préféré avancer au risque de le payer plus tard.

Le poids du vélo se faisait sentir. Je savais que j’arriverai là haut c’est sûr mais je savais déjà que le final serait une bonne galère, au moins j’étais prévenu^^

Les 10 km à 9,5 % jusqu’au Chalet Reynard ont été longs, surtout les 3 derniers kilomètres avant le Chalet, je pédalais à peu près à la même vitesse que les cyclistes qui me précédaient, j’en rattrapais certains petit à petit, mais globalement nous avancions de concert.

Mon rythme s’effondrait et je commençais à regarder derrière pour voir si Fabien ne revenait pas.

Cette vision rassure, premier point de vue sur le sommet depuis le début de l’ascension, ça va on n’est plus tout en bas mais on n’est pas en haut encore^^

Le Chalet Reynard.

Au Chalet Reynard, j’étais soulagé d’avoir fait le plus gros mais ce n’est pas fini. J’ai fait une pause, j’ai mangé 2 pâtes de fruit et j’ai tenté d’appeler Fabien mais voilà que mon téléphone ne trouve aucun réseau et pourtant dans la foule du Chalet Reynard, bon nombre de personnes étaient au téléphone. Je commençais à m’inquiéter car fallait absolument que le téléphone fonctionne durant les 2 prochaines semaines qui m’attendaient !!

Du coup je l’ai éteint momentanément et je suis reparti avec l’idée de le rallumer plus tard.

A partir du Chalet Reynard, le paysage est vraiment agréable. Il y a une foule de gens en vélos, motos et voitures, ça donne une ambiance phénoménale au lieu et au mythe du Ventoux, mais j’ai déjà eu l’occasion de vivre ça et ce n’est pas ce que je préfère. J’ai eu la chance de grimper le Mont Ventoux tout seul en hors saison sans personne et c’est tellement mieux. C’est aussi une des raisons pour lesquelles je ne vais pas beaucoup au Tourmalet en plein coeur des 2 mois d’été…

Les 2 kilomètres après le Chalet Reynard sont roulants et les jambes tournent bien, ça fait du bien, je peux aller plus vite car je sais que sur les 4 derniers kilomètres je vais de nouveau en avoir plein les jambes. Mais dans le même temps je regardais l’heure car après le Ventoux et la descente j’ai encore plus de 40 km en plein soleil avec des montées à faire. Et comme le lendemain je dois partir très tôt de Grenoble normalement je ne me voyais pas arriver tard chez ma marraine à Grenoble pour repartir illico ensuite…

Peut être que j’avais besoin de dormir aussi…

En attendant d’être en haut, à 4 km du sommet je me suis arrêté pour rallumer mon téléphone, il a marché ce coup-ci, j’ai eu Fabien qui lui, était à environ 8 km et me dit qu’il était en galère également et qu’il gardait le Chalet Reynard comme objectif à ce moment.

Je suis reparti. Cette vue sur le sommet est toujours superbe, certains trouvent que ça rend l’impression que c’est interminable, mais moi je préfère surveiller le kilométrage, dans tous les cas on y arrivera.

Y a encore un peu de boulot^^ Mais c’est beau.

Les jambes commençaient à brûler, et dire qu’elles étaient excellentes au début du mois dans le Tourmalet et que là, même au début de l’ascension du Mont Ventoux, c’était pas trop mal. Mais du coup ça me rassurait car j’étais quasiment sûr que c’était un début de fringale qui me coupait les jambes. C’est que les jambes fallait pas qu’elles me fassent défaut pour ce qui m’attendaient ensuite, alors je me rassurais comme je pouvais^^

Mais j’avais beau me rassurer, les 2 derniers kilomètres c’était sauve qui peut quand même, la stèle de Simpson est une bonne excuse pour faire 30 secondes de pause, mais pas envie de m’attarder, j’étais pressé d’être en haut.

Le col des Tempêtes, le Mont Blanc est dans les nuages, zut, j’ai pas de raison de rallonger la pause, je repars, ce qui me rassurait sur ce dernier kilomètre c’est de voir un nombre énorme de cyclistes finir en poussant le vélo.

Le dernier virage et les derniers mètres à plus de 15 % sont désastreux pour les jambes, mais j’y suis arrivé !!

1912 m, une foule monumentale, mais une satisfaction énorme. C’est la 10eme fois que je grimpe le Mont Ventoux, ça a été un de mes plus difficiles. J’ai repensé à la fois où je l’avais enquillé par les 3 côtés à la suite avec un col avant et un col après et je me suis dit que ce jour là, d’une part j’étais vraiment en jambes et j’avais aussi dû un peu débrancher la tête pour m’envoyer là dedans^^

Je ne me suis pas attardé, quelques photos du vélo aux couleurs de velomontagne avec le paysage derrière, je suis allé m’acheter une canette de coca que j’ai vidé dans mon bidon, j’ai envoyé un message à Fabien pour lui dire que j’étais en haut, il m’a répondu qu’il était en train de manger au Chalet Reynard (le grand gourmand, il a même pris du rosé 😀 ) et j’ai attaqué la descente sur Malaucène. 4 ans que je n’avais pas monté le Mont Ventoux et j’y ai passé moins de 5 minutes au sommet, mais ça m’a suffit.

Au sommet !!

La nouvelle déco est en haut, le Mont Ventoux c’est le numéro 3 sur le cadre !!

Ça semblait fort compromis pour mon train de 14h35, il me restait 2 h et 65 km (en comptant la descente) à avaler…sachant que ça monte après.

Il faisait froid au début de la descente, du coup je me suis arrêté pour mettre mon k-way. J’ai ensuite fait 2 arrêts photos. Une chose est sûre, le calme qui régnait versant Malaucène était fort appréciable, presque plus personne, assez impressionnant de voir une telle différence entre les 2 versants surtout qu’en terme de difficulté c’est pareil.

Au début de la descente sur Malaucène.

Plus je descendais et plus la température augmentait, jusqu’à me retrouver dans une fournaise en bas. Je pensais à Fabien qui avait son maillot manches longues, c’est que je n’avais pas précisé qu’il ne retrouvait plus son maillot manches courtes, un champion du monde je vous dis !! 😀 C’est ça que j’aime, on se prend pas la tête et on se débrouille quand même, ça avance toujours, pas besoin de pédale auto !!

J’ai enlevé mon k-way et j’ai attaqué la montée vers le col de Suzette, j’y suis déjà passé en 2012, je connais à peu près le terrain, il y a 6 km, ce n’est pas hyper raide, mais là j’ai commencé l’ascension, je n’avais plus rien dans les jambes. Je me suis arrêté, j’ai mangé une boite de salade de thon que j’avais dans le sac (je m’étais dit qu’il m’en faudrait toujours une avec moi en cas de fringale pendant mon périple, ça n’a pas trainé^^). Mais en suivant, je restais collé sur la route, je voyais l’heure tourner et j’étais scotché, encore 40 km comme ça, je ne le sens pas du tout, d’autant que je pouvais même risquer de rater le train suivant de 16h21…

Le vrai bon moment de galère sur le vélo comme j’espérais ne pas en connaitre, le pire c’est que je sais que j’aurais dû remanger avant d’attaquer le Mont Ventoux si tard. Et les bagages ne doivent pas aider c’est sûr. Et au final, même le fait d’avoir réussi à le grimper ne donnait pas de surplus d’énergie dans les jambes…

L’avantage du Mont Ventoux c’est que quand tu es du côté de Malaucène ou de Bédoin, tu es tout proche par en bas (les 2 villes sont espacées de 12 km), du coup tu peux changer les plans facilement.

J’ai appelé Fabien pour savoir où il en était. Il était à 1 km du sommet. Il était en galère mais il était en train de réussir son pari fou. Situation assez étrange d’être à 25 km d’écart dans une même galère^^

Je lui ai dit que de mon côté ça n’avançait plus et que ça n’allait pas le faire pour moi. Fabien doit rentrer avant un certains horaires le soir pour son travail, mais comme il passe à proximité d’Avignon, j’ai opté pour qu’il me dépose à la gare d’Avignon d’où je prendrai le train (qui passe à Orange) pour Valence puis Grenoble (plus de 3 h de train).

C’est pas souvent que des coups comme ça m’arrivent, la dernière fois c’était en…2010…mais là c’était plus possible.

Du coup je suis revenu à Malaucène et j’ai avalé les 10 km jusqu’au village où était la voiture. Et j’ai attendu Fabien là.

Pendant ce temps j’ai cogité, c’était le premier jour du périple et ça n’allait pas dans le bon sens, dès le départ on n’était pas dans le timing et c’était une cascade ensuite. J’avais l’impression d’être vidé et pourtant demain il faudra repartir.

Fabien est arrivé par Malaucène également. Nous nous sommes racontés nos ascensions, on avait de quoi parler^^ Nous pesons 13 Mont Ventoux à nous deux, ça grossit !! 😀

Fabien a gentiment fait le détour par le centre d’Avignon pour me déposer à la gare. Nous nous sommes dit au revoir et on recommencera c’est sûr !! 😀

Même si nous n’étions pas ensemble dans la montée, nous avons partagé une sacrée journée !! Nous en avions déjà fait des belles sur le vélo dans les Alpes et les Pyrénées, nous avons ajouté un bon chapitre sur ce Ventoux là^^ Fabien a réussi l’exploit d’arriver là haut sans entrainement !! (avec son maillot manches longues, son dérailleur qui a tenu finalement, ses bidons tous neufs^^). On aura de quoi raconter pour nos vieux (surtout Fabien hein !! :p ) jours.

Moi la satisfaction que j’avais c’est que je savais que c’était le ravitaillement qu’il fallait que je surveille, et avec les bagages ça pardonne encore moins, mais j’ai pris le Mont Ventoux comme un test grandeur nature pour la suite et au final ça m’a bien servi, ce premier jour du périple dans la fournaise provençale sera ma plus mauvaise journée sur le vélo et ça sera vite un souvenir épique.

Et même avec le recul, je suis content de pouvoir me permettre de lancer un tel périple avec tout ce poids supplémentaire sur une ascension comme le Mont Ventoux en test et de réussir à enchainer la suite.

Pour ma part j’ai pu prendre le train, changer à Valence, une fois à Grenoble j’avais une quinzaine de kilomètres à pédaler pour arriver chez ma marraine, j’ai pu profiter des belles pistes cyclables que j’aime beaucoup là bas.

Je suis arrivé un peu avant 20 h, content de ma journée et de la soirée de la veille.

Sur les pistes cyclables grenobloises, un régal !

Normalement je devais partir le lendemain vers 5 h pour prendre le train pour aller au Grand Colombier (1501 m) dans le Jura avant de continuer vers Genève puis le reste de la Suisse et avec une belle ascension pour aller à mon point de chute du soir, mais malheureusement, ma marraine ayant eu un grave accident de voiture quelques jours auparavant, j’ai annulé le Grand Colombier pour pouvoir l’aider à faire des choses et rester avec elle le matin. Je partirai en fin de matinée en train pour Genève et je ne ferai qu’une ascension le soir.

Prochain épisode bientôt, en attendant pour ce lundi 17 juillet, j’ai parcouru 80 km et 2100 m de D+ avec le vélo chargé et mon 10eme Mont Ventoux.

Les vacances sont lancées !!

Et pour les chiffres, il s’agit de la 6eme montée sur laquelle je dépasse les 10 ascensions et la première hors des Pyrénées après l’Aspin (90), le Tourmalet (42), les Palomières (36), la Hourquette d’Ancizan (22) et le Soulor (11).

(10 commentaires)

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    • Teyssier on 1 août 2017 at 15 h 40 min
    • Répondre

    Fou ,magique,talentueux, je t’ai trouvé un surnom « BAYARD » le chevalier sans peur et sans reproche !! Lol!!
    A bientôt dans nos Pyrénées !!

    1. Ahahaha 😀 Merci Domi !! 🙂

      A bientôt !! 😉

    • Fabien on 2 août 2017 at 15 h 43 min
    • Répondre

    Une belle galère mais de super souvenirs !
    La prochaine fois, j’essaierai d’être un peu mieux organisé. 😉

    1. C’est ça qui rend la sortie épique !! 😀 Et puis on a passé un bon moment, la veille au soir c’était super sympa et au final le Ventoux c’était juste pour agrémenter un peu quoi 😀
      A la prochaine !! Et n’oublie pas de programmer des retrouvailles avec les Pyrénées quand tu peux !! 🙂
      Bises.

    • james on 4 août 2017 at 22 h 10 min
    • Répondre

    Décidément, entre les petits-déjeuné oubliés, les ravitos sautés, la bouffe c’est ton point faible !
    Heureusement que t’as des jambes d’acier 😉

    1. Ahahaha 😀 Si tu savais ce qu’il m’est arrivé ensuite^^

      Normalement je mettrai le résumé du 3e jour demain^^

  1. Salut Idris.

    J’attendais cet article avec impatience car j’étais persuadé de t’avoir croisé ce lundi 17 juillet entre St Pierre de Vassol et Bédoin. Maintenant, je sais que je n’avais pas rêvé !!!

    Je suis resté sur place du 1er au 17. Trois montées du Géant et pas mal de cols comme Murs, Trois Termes, Liguière, Ligne, Macuègne, Homme Mort, Notre Dame des Abeilles, bref, de belles sorties.

    Je venais de faire un dernier tour sur le marché et je reprenais la route pour la Bourgogne avant de partir en week-end au BRA avec mes copains Jurassiens.

    Amitiés.
    Michel

    1. Salut Michel,

      C’est marrant ça^^
      Oui c’était bien nous^^ Tu as fait de belles sorties, ces routes sont superbes, je les ai toutes parcourues lorsque j’habitais là bas il y a quelques années 🙂
      Pour moi c’était le premier jour d’un périple de 1160 km 🙂 Juste génial pendant 2 semaines 🙂

  2. Salut Idris !
    Ça y est, j’ai enfin tout lu tes récits de ton extraordinaire périple, en fait c’était mon livre de chevet chaque soir de la semaine dernière ! Je commence par cette première sortie qui sera aussi folle que les suivantes ! Quelle journée de dingue, ça va t’es encore jeune, tu verras quand t’auras mon âge ha ha ha ! Ah ce Ventoux, c’est quand même un sacré mythe, c’est toujours la même chose, c’est toujours aussi dur (encore plus avec 19 kg de bagages que t’auras finalement traînés pour rien !) mais on ne s’en lasse pas ! C’est marrant, sur les photos entre le Chalet Reynard et le sommet, on dirait qu’il n’y a presque personne ! Au sommet, c’est toujours le bordel, pfff l’été c’est bien parce qu’on a le beau temps mais les touristes (et pourtant on l’est d’une certaine manière), c’est la plaie ! Pour moi, pareil par exemple pour le Galibier (tu connais, c’est pas grand), c’était la cohue, il fallait faire la queue pour la photo du panneau ! Je rêve de pouvoir avoir des vacances plus tard en juin ou septembre pour mieux en profiter ! Le Col de la Suzette, pour l’avoir reconnu en voiture, après le Ventoux, c’est le genre de montée qui n’a pas l’air dure sur le papier mais combiner à la chaleur, il peut t’achever ! Enfin comme tu es fou – définitivement 😉 – tu as magnifiquement retourné cette fin de journée qui aurait pu partir en sucette (t’as vu, ça rime… ok je sors) ! Sympa ton pote Fabien, mais il a failli de faire perdre la tête ha ha ha, en tout il t’a sauvé la mise au final.

    1. Salut Joris 🙂 🙂

      Merci pour ton super message !! 🙂

      Ouais c’est ça, j’ai grimpé les bagages là haut pour rien^^
      C’est vrai que sur les photos on dirait qu’il y a moins de monde, mais tu prends la stèle de Simpson, j’ai super bien cadré car c’était blindé^^
      Après c’est vrai que beaucoup de personnes faisaient une grosse pause au Chalet Reynard, c’était blindé de chez blindé là. Et ensuite c’est sur le sommet qu’il y avait du monde, je voyais la file de voitures garées sur le dernier kilomètre c’était fou !! Perso je n’aime pas trop la foule. Mais tu vois Fabien, lui il aime bien cette ambiance là.

      En tout cas c’est la raison pour laquelle je ne vais pas souvent au Tourmalet en cette saison.

      Et là tu vois, j’avais monté le Galibier en août en 2013 ou l’Iseran en juillet 2013 et je n’ai pas souvenir de grande cohue. Même la Croix de Fer qu’on avait faite ensemble, il n’y avait pas une foule dantesque non plus.

      Ahahahaha 😀 Bravo pour la rime 😀
      Le col de Suzette, je l’avais déjà grimpé lorsque j’habitais par là bas en 2012, mais c’était de l’autre côté que j’étais arrivé en faisant la traversée des Dentelles de Montmirail, et effectivement c’est court mais l’enchainement en plein soleil se fait sentir. Et là j’étais vraiment scotché…

      Fabien c’est un champion du monde t’as vu ça, c’était digne d’un sketch 😀 😀 Heureusement qu’il était là ouais !! 😀

      ça y est je viens de mettre le résumé de la sortie au Puy de Dôme là 🙂 Après celui-ci il reste 2 sorties du périple que je dois mettre, avec la prochaine qui va te rappeler des souvenirs et ensuite un énorme bouquet final !! 🙂

      Et le mois d’août a été finalement bien rempli aussi^^

      A bientôt Joris.

      Bises

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