116 km – 1850 m de D+
ça y est ! Enfin un créneau pour pédaler !
Je suis parti un peu tard pour faire un enchainement avec le col du Tourmalet, alors ce sera la Hourquette d’Ancizan à la place avant d’enchainer avec le col d’Aspin.
Bruine et brouillard au départ de Tarbes, de quoi bien me mouiller. Mais heureusement, après quelques kilomètres la bruine a cessé et bien que toujours dans le brouillard, j’ai pu commencer à sécher.


Je ne sentais pas le coup de pédale très bon, mais je ne me sentais pas en galère non plus, difficile de savoir si j’étais bien dans la vallée, ce sera dans les ascensions que je m’en rendrai compte. Ça fait 3 semaines et demie que je ne suis pas allé en montagne, je ne m’attends pas à des folies non plus.
Les kilomètres ont quand même défilé assez vite finalement.
C’est à partir de Campan que je suis enfin passé au dessus du brouillard et que j’ai pu goûter les rayons de soleil !
A Campan, c’est parti pour l’ascension de la Hourquette d’Ancizan. Après Payolle, je savoure, paysages magnifiques, grandes estives, des chevaux, des vaches, le plaisir des yeux autant que des jambes.

Je me fais plaisir et je grimpe sur 39×26. J’ai croisé quelques voyageurs à vélo, c’est toujours sympa d’échanger avec eux.
Au sommet, je fais une pause ânes. Ils sont tous venus se gratter à tour de rôle sur mon vélo. A croire que dans la montagne il n’y a rien pour se gratter^^
J’ai réussi à manger ma pâte de fruit sans que l’un d’entre eux ne viennent me la prendre (pas évident^^).




Après quelques minutes, c’est parti pour redescendre sur Payolle. J’ai fait quelques arrêts photos puis c’est parti pour le 5 kilomètres d’ascension du col d’Aspin. Là, le coup de pédale est un peu plus laborieux que dans la Hourquette, mais les kilomètres s’avalent gentiment petit à petit.






Au sommet il y avait beaucoup de monde, je n’ai pas trainé et je suis reparti pour rentrer sur Tarbes, j’en ai encore pour 49 kilomètres.
Petit arrêt à Payolle pour remplir mes bidons avant de repartir. Je roulais sur un bon rythme quand même sur le retour avant de me brûler les cuisses sur les derniers kilomètres.
Ça fait du bien !
Ma 55ème ascension de la Hourquette d’Ancizan et ma 170ème ascension du col d’Aspin.
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