103 km – 1600 m de D+
Pour ce lundi, Mélissa doit se rendre sur Bagnères, elle va donc pouvoir m’avancer la vallée.
La météo s’annonce mitigée avec peut être des orages dans l’après midi. Nous allons bien voir ce que ça va donner à ce niveau là.
Ce coup-ci je suis avec mon vélo habituel.
Allez, c’est parti dans la vallée. Je grimpe tranquillement. Il fait relativement doux, c’est agréable.
Je passe Sainte Marie de Campan, la météo se maintien pour l’instant et j’envisage de faire la boucle Hourquette d’Ancizan et col d’Aspin pour revenir.
J’arrive à Payolle et je prends la direction de la Hourquette, mais très vite, la route est bloquée par un camion de bûcherons en travers de la route. Bon, la route est indique encore fermée à la circulation, je ne vais pas les embêter. Je fais demi tour et je reviens sur Payolle pour aller grimper le col d’Aspin. J’en suis quitte pour le grimper 2 fois comme je ne peux pas faire la boucle.
Les jambes tournent bien, je grimpe tranquillement et je profite, je me fais vraiment plaisir, chaque coup de pédale est savoureux.
J’arrive au sommet. Ma 175 ème ascension du col d’Apin !
Au sommet le vent souffle fort, les nuages commencent à arriver et le ciel devient ombre plus tôt que prévu. J’espère que je ne vais pas me prendre un orage sur la figure.
Je ne cogite pas longtemps, je bascule de l’autre côté et je commence la descente sur Arreau. Mais en quelques minutes les nuages noirs arrivent devant moi. Je cogite, je cogite, je continue de descendre à vive allure, mais ça se dégrade de minute en minute. Je décide finalement de m’arrêter et de faire demi tour. J’étais presque en bas de la descente, il ne me manquait plus que 4 kilomètres pour arriver à Arreau. Tant pis, chaque minute compte maintenant, il faut que je rebascule au plus vite en vallée de Campan.
Ce qui était chouette c’est que les jambes tournaient toujours bien. Un vrai régal, j’ai pu rouler sur un rythme soutenu et me dépêcher. Le paysage est chouette avec ce ciel.
Les kilomètres défilent et notamment les 5 derniers à 8 % de moyenne.
Je repasse au sommet et je ne m’attarde pas, je rebascule sur Payolle. Et là dès la bascule je me réjoui d’avoir fait le choi de faire demi tour car pendant 2 kilomètres je me prends une averse de grêle sur la figure, heureusement c’était des petits grêlons.
Un peu plus bas, vers Sainte Marie de Campan je croise l’ami Christian, quel plaisir de le recroiser ! On s’arrête pour discuter pendant 5 minutess avant de repartir tambours battants. Plus loin dans la plaine j’avais moins de nuages au dessus de la tête et je me suis fait quelques détours pour me rajouter des kilomètres sur le chemin de Tarbes. J’ai pu admirer de magnifiques tulipiers en fleurs.
Une bien belle sortie pour continuer à se remettre les jambes en forme même si j’ai échappé de justesse aux orages et que j’ai dû écourter un peu la deuxième ascension.
Commentaires récents