Lorsque l’on part faire du vélo tout seul en montagne pour une journée entière, il faut être conscient qu’il y a des risques.
Tout d’abord, dès que l’on utilise un vélo, il y a un risque de crevaison. Cela n’est pas trop grave c’est juste une perte de temps. il est tout de même nécessaire d’avoir un kit de réparation avec soi.
Un autre risque existant est la fringale et les crampes. Cela dépend de la gestion de l’énergie.
Ensuite, un autre risque, beaucoup plus grave celui là, c’est la chute à grande ou à faible vitesse. En effet, dans les descente de cols, le cycliste dévale souvent la pente plus rapidement que les voitures. Il ne faut pas oublier qu’en vélo, le cycliste est beaucoup plus exposé au choc. Il y a les chutes, où le cycliste n’a même pas le temps de se rendre compte qu’il va tomber et il y a les chutes où il s’écoule quelques fractions de secondes entre le moment où le cycliste sait qu’il va tomber et le moment où il touche le sol.
Lorsque le cycliste dispose de ces quelques fractions de seconde avant de toucher le sol, il a la possibilité de « choisir » si je puis dire, la façon de tomber.
En règle générale, le réflexe du cycliste quand il tombe sur le côté c’est soit de mettre la main pour amortir le choc, soit de tomber directement sur le côté et donc l’épaule et le bras. Dans les deux cas, le risque de fracture du scaphoïde (pour la main) et de la clavicule (pour l’épaule) est grand. Après, c’est au choix….
Cependant, lors d’une chute, le plus souvent le cycliste s’en relève avec juste quelques bleus et c’est reparti…
Il est bon à savoir que ce n’est pas parce que le cycliste roule à faible vitesse qu’il ne se fera pas de blessures graves.
En tout cas, si cela est possible, il vaut mieux éviter de tomber sur une articulation car cela peut laisser des séquelles pour la suite…
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