Décidément météofrance est en galère cette semaine et surtout aujourd’hui! Avec des prévisions comme ça on ne sait plus à quoi s’en tenir… Moi j’avais décidé de faire une très grasse matinée pensant qu’il allait beaucoup pleuvoir toute la journée, il en fut tout autre! Je me suis levé à 11h15 et là je vois un grand ciel bleu, somptueux, les montagnes magnifiques, juste la route mouillée car il a plu dans la nuit (et neigé en montagne). Quand j’ai vu ce ciel je n’ai pas hésité et j’ai commencé à me préparer pour aller au col d’Aspin! J’ai nettoyé vite fait le vélo de route et à midi je suis parti? J’ai juste zappé le petit déjeuner et le déjeuner, pas top avant une sortie en montagne. Pratiquement pas de vent c’était nikel. Et j’ai roulé tranquille. Il ne faisait pas hyper froid donc ça allait.
Rien à signaler pendant tout le trajet jusqu’à Campan si ce n’est que sans avoir de super jambes, j’étais quand même à l’aise dans les montées.
Je rappelle que depuis ma chute en vélo du 5 novembre qui m’a côuté 2 semaines et demies avec le bras en écharpe et plus d’un mois et demi avec une attèle au poignet, je n’ai pratiquement pas fait de vélo si ce n’est hier. Donc pour la reprise je suis plutôt content de ne pas avoir mal aux jambes.
A partir de Campan je rejoins la grande route qui va à Sainte Marie de Campan puis aux stations. Là forcément il y avait beaucoup de voitures qui montaient aux stations et à La Mongie surtout. C’était pénible mais vu que c’était la mi-journée bien passée ce n’était pas le grand rush non plus. J’étais content de voir que j’étais à l’aise et que je ne me fatiguais pas trop. Une fois arrivé à Sainte Marie de Campan, je pars tout droit direction le col d’Aspin. Et là je vois le panneau indiquant le col d’Aspin ouvert mais accessible…avec équipements obligatoires…idem pour Payolle… Dès ce moment j’ai su que je ne pourrai pas aller jusqu’en haut. Mais j’ai quand même commencé la montée pour aller jusque là où je pouvais. J’ai donc commencé à grimper. Beaucoup de voitures continuaient à me dépasser à grande vitesse, c’était très désagréable… J’espérais aller au moins jusqu’à Payolle.
Dès la sortie de Sainte Marie de Campan, les premières neiges sur le bord de la route sont visibles. Et d’un seul coup la fraicheur est montée d’un cran. Et plus je montais plus il faisait froid (logique^^). A partir de La Seoube, il y avait de la neige sur le bord de la chaussée dans les coins à l’ombre, ce qui obligeait à rouler plutôt au milieu de ma voie de circulation, pas très pratique avec les voitures…
Un peu plus tard juste après avoir passé le panneau indiquant le sommet à 8km, j’arrivais à la partie raide de la première moitié du col qui se trouve sur plusieurs centaines de mètres entièrement l’ombre. Au moment où je l’abordais, j’ai vu qu’il y avait encore de la neige au milieu de la route sur la bande médiane en plus de celle qui était sur le côté droit de la chaussée… Les voitures roulant très vite, ça devenait dangereux… Et c’est donc là que j’ai décidé de faire demi tour. Je ne souhaitais pas prendre de risques inutiles surtout que je savais que je ne pourrai pas aller au sommet du col. Je commençais aussi à avoir faim. J’ai donc mangé une pâte de fruit et j’ai fait demi tour. Là, j’ai eu très froid dans la descente… Je ne sentais plus ni mes pieds ni mes doigts…terrible…
La descente s’est bien déroulée et après avoir passé Campan, le vent s’est levé très fortement. Un vent du nord glacial et soufflant très fort de face… Résultats j’étais scotché à 22km/h tout le reste du trajet alors que j’avais de bonnes jambes et que j’appuyais fort sur les pédales. Et surtout j’ai eu froid tout le temps. Et ce vent a ramené tous les nuages également et le reste de l’après midi fut très couvert.
Au final j’ai donc parcouru 70km tout rond. Et je suis monté jusqu’à 7,5km du sommet du col d’Aspin, à 1010m d’altitude. C’est mieux que rien. Au moins je ne regrette rien et je sais que ce n’était pas possible d’aller jusqu’en haut. Et je peux aussi me dire que j’aurais réussi à faire un peu de montée pendant ces vacances.
L’endroit où j’ai décidé de faire demi tour car ça devenait dangereux :
Le Montaigu fier et majestueux (vue juste au nord de Campan) :
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