18 décembre 2012 (36e sortie) : Payolle et col des Palomières

Aujourd’hui c’était probablement ma dernière sortie en vélo en montagne de l’année. En effet à partir de la semaine prochaine, ce sera les vacances et les routes seront surchargées de voitures, ce sera donc plus difficile de faire une belle sortie. De plus, aujourd’hui, la météo était vraiment agréable!!

La douceur très agréable de ces derniers jours me faisait espérer que le col d’Aspin était praticable en dépit des informations données par le Conseil Général qui l’annonce fermé à partir de Payolle.

De ce fait, dès le départ il y avait quand même cette éventualité de ne pas arriver au sommet.

A l’origine je voulais aller pédaler hier, mais j’ai eu un empêchement et en plus la météo était plutôt pourrie. Ce matin en me levant j’ai bien apprécié de voir ce beau temps qui s’annonçait!! La température n’était pas trop froide, bref une belle journée!! Pourtant la route était humide et on avait l’impression que c’était la fin de la journée…

Je suis parti en milieu de matinée avec le vélo de route. Direction Sainte Marie de Campan!! J’ai senti dès le début que les jambes étaient pas super. Mais ce qui était bizarre c’est que je sentais que c’était dur mais je relançais sans cesse efficacement.

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Il faisait très frais et j’avais même très froid au bout des doigts… Quand je suis parti il faisait 8°C pourtant. Au fur et à mesure que j’avançais et que j’approchais de Bagnères, la température chutait. Les deux petites bosses avant Bagnères, je les ai passées plutôt très facilement et j’ai été étonné du contraste entre l’impression que je forçais énormément sur le faux plat et que j’étais très à l’aise dès que ça montait franchement.

Juste après avoir passé Bagnères, j’ai pris le vent de face… Là, décidément je ‘navançais plus très vite, j’étais tout le temps en danseuse en train de forcer… J’avais même presque l’impression de me reposer dans els montées juste avant Campan puis entre Campan et Sainte Marie de Campan. Heureusement, une fois à Sainte Marie de Campan, le vent ne se faisait plus trop sentir.

A Sainte Marie de Campan, j’ai mangé une pâte de fruit, jeté un oeil sur le panneau indiquant le col d’Aspin fermé et c’est parti. Il faisait 7°C.

 

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Dès le début de la montée j’ai vu que j’étais bien. C’était vraiment agréable de rouler à nouveau sur cette route!! En plus il n’y avait pas beaucoup de voitures et pas un seul cycliste, je devais être le seul dingo à aller là-haut^^.

La neige a commencé à apparaitre sur les bords de la route à environ 920m d’altitude juste avant le village de La Séoube. Très rapidement, il y avait beaucoup de neige sur les bords, je faisais attention à bien surveiller la route pour ne pas me faire piéger par une plaque de verglas. Il faisait de plus en plus froid et quand j’ai passé le panneau indiquant le sommet à 8 kilomètres, je suis entré dans la portion des deux gros raidillons, là c’était glacial, la température est descendue à 3°C!! La route était très très humide et il y avait de la neige sur le macadam sur les bords.

 

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Plus je montais et plus je me sentais bien!! A la station de Payolle la neige était abondante quand même. J’ai continué, j’ai passé le panneau indiquant le sommet à 5 kilomètres et le kilomètre suivant à 9% et quelques mètres après, une barrière empêchant les voitures de passer. Heureusement au milieu il n’y avait pas de point de jonction et j’ai pu passer. Je me doutais bien que je ne pourrai pas aller jusqu’en haut, quoique je suis sûr que les deux derniers kilomètres très exposés au soleil sont praticables!!

 

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Très rapidement je devais faire attention à éviter les plaques de neige, de verglas et d’humidité sur la route. Heureusement il n’y avait pas de voiture et je pouvais donc choisir la trajectoire que je voulais (la plus sèche était celle de gauche sur le premier lacet). Dans le premier virage à gauche, j’ai du me serrer à gauche pour éviter les plaques de verglas. La suite s’est globalement bien passée jusqu’à ce virage à gauche environ 300m après le panneau indiquant le sommet à 4 kilomètres. Là dans le virage, le sol était luisant, je me suis arrêté et j’ai juste avancé mon pied pour voir. Il n’y avait aucune adhérence, une belle plaque de verglas qui faisait toute la largeur de la route et qui aurait pu passer pour une route humide simplement. Heureusement que j’ai préféré vérifier!! Là j’ai réfléchi et je me suis dit que vu le peu de chance de pouvoir arriver au sommet ça ne servait à rien de prendre des risques. Parce que pour contourner la plaque de verglas, il m’aurait fallu passer dans la neige à côté et j’avais pas envie de me mouiller les chaussures. Sur le plat pourquoi pas mais dans un virage à 9% ça reste bien dangereux de tenter de la passer. Du coup, j’ai fait demi tour alors que j’étais à seulement 3,7 kilomètres du sommet…dommage…

 

La plaque de verglas, on ne dirait pas sur la photo mais, il n’y avait aucune adhérence

 

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Le panneau indiquant le sommet à 4 km, quand je redescendais

 

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Payolle

 

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Je suis redescendu prudemment en regardant bien où je mettais mes roues. Une fois revenu à Payolle je me suis dit que j’allais faire un petit saut au lac de Payolle. Du coup j’ai tourné à gauche sur le début de la route allant à la Hourquette d’Ancizan. Hé ben 20m seulement après avoir tourné il y avait pas mal de plaques de neige éparses et une plaque de verglas devant moi. Je me suis arrêté et au moment où je posais mon pied au sol, aucune adhérence! Jai réussi à m’immobiliser, à faire demi tour tant bien que mal sur ce verglas et j’ai préféré redescendre.

C’est bien dommage compte tenu des bonens jambes que j’avais…

Dans la descente j’ai eu un bon coup de froid aux jambes surtout dans la partir à 3°C…

De fait, après la partie très froide j’étais plutôt en roue libre. J’ai bien apprécié la température qui augmentait vite quand même!! A Campan, il faisait 11,9°C sur mon compteur.

 

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Sur le retour, alors que j’avais de bonnes jambes, je me suis dit que ce serait sympa de faire un petit détour par le col des Palomières pour pouvoir profiter encore unpeu des jambes dans une ascension. Et du coup, en arrivant à Bagnères j’ai pris la direction du col des Palomières. Dès le début à nouveau sur les pentes à 9% j’étais à l’aise. La route était exposée au soleil et c’était agréable de sentir la chaleur alors que je montais, un vrai bon moment!! La pente s’est ensuite un peu adoucit avant d’arriver à ce kilomètre à 9% avec les petits lacets. Je commençais à avoir faim et à la sortie des virages, sur la courte ligne droite toujours à 9%, j’ai senti que j’étais un peu moins bien mais juste après, je suis reparti de plus belle pour terminer l’ascension. Au sommet, il n’y avait presque personne. Il faisait bon, l’herbe était rase et la vue superbe sur la plaine. C’était vraiment sympa!!

 

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Je suis ensuite reparti après avoir manger une deuxième pâte de fruit. Je suis descendu du même côté et j’ai continué le retour. Dès la fin de la descente alors qu’il faisait 11°C, j’avais un peu chaud du coup j’ai baissé mes jambières. Moi qui sui plutôt frileux j’ai été surpris^^

Sur tout le reste du trajet j’avais de très bonnes sensations et j’ai pu rouler sur un bon rythme. C’était vraiment agréable!!

Au final j’ai parcouru 90 kilomètres. J’ai vraiment apprécié cette sortie car pour un 18 décembre, la journée était superbe!! Dommage pour le col d’Aspin mais je m’y attendais un peu aussi. Ce quie st bien c’est que j’avais de très bonnes sensations et pourtant depuis l’accident il y a tout juste 4 semaines, j’ai très peu roulé!!

Je ne sais pas si j’aurais l’occasion de retourner en montagne d’ici la fin de l’année pour aller revérifier si le col d’Aspin est praticable^^

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