19 avril 2011 (8e sortie) : col d’Aspin

Alors voilà, j’avais rencontré sur un forum de vélo, Jérémie qui habite Bordeaux. Il avait envie de faire une grande sortie ainsi que de découvrir les ascensions de cols.

Il n’y a rien de mieux que le col d’Aspin pour commencer. Il est donc venu de Bordeaux en train hier matin. Et nous sommes partis vers midi et demi environ après avoir mangé. Nous avons pris les deux VTC que j’ai et qui sont quasi identiques.

Au moment où nous sommes partis, il faisait chaud et ensoleillé. C’était très agréable. Jérémie, n’étant pas très habitué à faire de grandes sorties en vélo, nous y sommes allés tranquillement et nous avons fait en sorte de faire des pauses régulières. A Bagnères, après 17 kilomètres, nous nous sommes arrêtés un peu et bizarrement j’avais déjà faim… J’ai mangé une pâte de fruit mais j’étais étonné car d’habitude ce n’est qu’à Sainte Marie de Campan que j’en mange une mais là déjà juste après le repas, j’avais faim…

Nous avons continué ensuite vers Campan. Puis ensuite nous sommes allés à Sainte Marie de Campan. Sur cette portion il y avait de gros travaux sur la moitié de la chaussée, ce qui nous a obligé à rouler doucement. Il y avait deux autres cyclistes qui roulaient sur un rythme tranquille avec leurs vélos de route. Là j’ai senti que j’étais en bonne forme finalement. En effet dès que ça montait je revenais assez rapidement dans les roues des deux autres cyclistes (qui roulaient très tranquillement je précise). Et dès que ça devenait un peu plat je ralentissais afin d’attendre Jérémie. D’ailleurs il a très bien fait, n’étant pas habitué, il a préféré mouliner et rouler à son rythme et faire les pauses dont il avait besoin, exactement ce qu’il faut faire.

Juste avant Sainte Marie de Campan, nous nous sommes arrêtés devant la forge dans laquelle Eugène Christophe a passé 4h à réparer sa fourche en 1913, il a ainsi perdu toutes chances de remporter le Tour.

Ensuite à Sainte Marie de Campan, nous nous sommes arrêtés afin de reremplir ses bidons car il avait bu pas mal d’eau. Heureusement il y avait la fontaine. Là nous avons discuté avec les deux autres cyclistes qui étaient justes devant nous. Très sympas, ils ont fait Tarbes-Sainte Marie de Campan et ils ont fait demi tour là pour rentrer.

Nous, nous avons donc continué vers le col d’Aspin. Les 7 premiers kilomètres faciles et les 5 derniers plus durs. Dès le début j’ai eu la confirmation que j’avais de bonnes jambes, j’étais sur le 39*20 dans les montées et c’était un réel plaisir avec le VTC! Je m’arrêtais régulièrement afin de l’attendre afin qu’il ne soit pas tout seul sur de longues distances, car ce n’est pas très drôle après. Nous avons fait une ou deux pauses avant d’arriver à Payolle. Là, à Payolle, il souhaitait faire une pause plus longue. Nous avons donc pris un coca (ce n’est pas très conseillé c’est sûr). Et au même moment la pluie s’est mise à tomber, l’orage a éclaté et de nombreux coups de tonnerre ont retenti. Les températures ont chuté et j’ai mis ma veste thermique tandis que Jérémie a mis le K-Way. J’ai aussi remonté mes jambières, heureusement que je les avais prises! Nous sommes ensuite repartis pour attaquer les 5 derniers kilomètres de montée sous la pluie.

Dès le début sur le 9%, j’étais vraiment  à l’aise, toujours sur le 39*20, un régal. Je n’affectionne pas particulièrement la pluie mais là elle ne me dérangeait pas trop. Je me suis arrêté plusieurs fois afin d’attendre. Puis ensuite, nous avons du nous arrêter car il y avait des bûcherons qui traînaient des troncs d’arbres sur la route avec leur tracteur, ce qui nous empêchait de passer. Cela a permis de faire une autre pause qui a sûrement permis à Jérémie de souffler un peu à nouveau. La pluie s’est arrêtée à environ 2 kilomètres du sommet, d’ailleurs sur ce kilomètre à 7,5%, je me suis fait plaisir et j’ai atteins 22km/h sur ce kilomètre, un régal, je tournais vraiment bien les pédales! En plus cette ambiance donnée par la pluie à cette ascension était plutôt agréable j’ai trouvé. C’est particulier d’être en plein col sous la pluie, j’ai bien aimé.

Une fois au sommet, la vue sur le Pic du Midi n’était pas très dégagée en raison des nuages. Au moins là haut il ne pleuvait pas. Nous avons un peu discuté, de l’histoire du Tour sur le col d’Aspin notamment. Là haut il n’y avait presque pas de vent et c’était vraiment agréable car depuis le début de l’année, ça n’arrêtait pas de souffler!! Entre la pluie ou le vent, je choisis la pluie je crois! Ensuite nous avons entrepris la descente. La route était déjà mouillée et dès le début de la descente, la pluie s’est remise à tomber. Là c’était un peu gênant avec les lunettes quand même. Au début je me suis dit que j’irai sans risque dans la descente et finalement j’ai eu envie d’y aller en me faisant bien plaisir. Et c’était incroyable mais hormis le premier kilomètre de descente, je suis allé plus vite là, sous la pluie sur route mouillée que sur le sec habituellement! Je suis arrivé plus vite à chaque virage, j’ai freiné plus tard que sur le sec à chaque freinage, j’avais des trajectoires harmonieuses sans à coups, je relançais en danseuse à chaque sortie. C’était un régal avec la pluie!! Il faudra que j’aille de nouveau tester le col d’Aspin sur le sec…pour comparer de nouveau la descente… A partir de Payolle on va vers le nord dans la vallée et je dois dire que j’avais oublié à quel point c’était agréable de ne pas avoir de vent de face dans la vallée!!! Un régal, il ne faisait pas chaud mais sans soucis nous roulions bien vite. Entre Campan et Sainte Marie de Campan, j’ai pu rouler très vite aussi, c’est là que j’ai fait ma vitesse max d’ailleurs. Le seul inconvénient c’est qu’avec la pluie et l’eau évacuée par les pneus, les chaussures se sont bien mouillées, et j’avais les pieds trempés.

A partir de Bagnères, de nouveau il faisait beau, ils n’ont même pas eu de nuages là, alors que nous avons eu un orage dans le col. Bref, de nouveau les températures sont remontées et j’avais chaud tout en ayant froid aux pieds vu qu’ils étaient mouillés. Jérémie souhaitait faire une dernière pause à Bagnères avant de continuer à rentrer. ET là, nous avons même eu un peu de vent favorable, nous sommes donc rentrés dans la plaine à plus de 30km/h très facilement sans forcer!

Une bonne bière en rentrant et c’était bon.

Pour ma part, c’était ma 14e ascension du col d’Aspin (11 fois par Sainte Marie de Campan et 3 fois par Arreau) et c’était déjà ma 5e ascension du col d’Aspin cette année! J’ajoute aussi que c’était ma 8e sortie en montagne de l’année (sans compter la randonnée pédestre de dimanche) alors que l’an passé à cette même date je venais tout juste de faire ma 3e sortie.

Sur cette ascension j’ai été très facile et vraiment en forme je dois dire alors que je ne le pensais pas au début. Je suis monté entièrement sur le 39*20, c’était un plaisir. Jérémie a eu un peu plus de mal, mais c’est normal vu que c’était la première fois qu’il montait un col. Peut être laissera-t-il un commentaire…

Maintenant je voudrais retourner monter le col d’Aspin sur le sec pour comparer les vitesses de descente et je voudrais aussi y retourner par temps de pluie pour refaire l’ascension dans cette ambiance orageuse que j’ai bien aimé.

Pour ce qui est de la météo capricieuse, j’ai envi de dire, vive les Pyrénées!!

 

Sommet du col vue depuis la fin de la montée :

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Pic du Midi vu depuis le sommet du col, pas mal de nuages… :

 

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Vue côté Arreau depuis le sommet :

 

Photos col d'Aspin le 19 avril 2011 009

 

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