23 février 2014 : retour sur les routes de montagne

Un week end ensoleillé au pied des Pyrénées c’est toujours bon à prendre !

Normalement j’avais prévu de rester sur Angoulême pour le week end mais des gros problèmes m’ont obligé à repasser sur Tarbes samedi afin de les régler. C’est donc comme ça que je me suis retrouvé au soleil au pied des montagnes.

Le seul petit soucis c’est qu’avant ce week end, je n’avais pas pédalé depuis plus de 5 semaines, et encore c’était juste pour aller en ville soit 15 km. Depuis le début de l’année ma seule sortie à peu près digne d’une sortie c’est celle où j’étais allé sur les pavés du Nord en V’Lille, pas vraiment de quoi se mettre en jambes^^

Inutile de dire que les jambes n’étaient pas au rendez vous ce week end. J’ai profité de l’après midi du samedi pour changer les pneus de mon vélo de route. Voilà presque 4 ans que j’avais les précédents, un peu de changement ne fait pas de mal. Finit les Hutchinson, je suis passé aux GP4000 Continental.

 

Bien évidemment je ne pouvais pas résister plus longtemps et dimanche je me suis levé tôt pour aller pédaler. Je m’attendais à avoir du mal. Mais j’ai quand même mis le col d’Aspin comme but de la sortie et j’aviserai sur le moment selon l’état de la route. Le col est indiqué ouvert mais on n’est pas à l’abri du verglas et automobilistes cinglés qui vont skier…

J’avais vraiment hâte de repasser sur ces routes car la dernière fois que j’ai grimpé le col d’Aspin c’était en juin 2013, une éternité… Et depuis, dans les Pyrénées je n’ai fait qu’une sortie au col des Palomières (810 m)le 31 décembre 2013.

 

Je suis donc parti tôt dans le froid car c’est ça qui est bien dommage mais le soleil c’est aussi les moments les plus froids en hiver. Tout était gelé et mon compteur indiquait 0°C au départ…

Quel plaisir de rouler de nouveau sur le vélo de route !! Je n’avais pas roulé avec lui depuis que je m’étais fracassé sur le verglas à Ugine en novembre ou décembre 2013, une autre époque…

Sur les premiers kilomètres j’essayais de penser à autre chose que le froid en admirant le lever du soleil sur les montagnes. Il n’y a pas de plus beau spectacle que voir le soleil éclairer petit à petit les Pyrénées, toujours le même plaisir à regarder depuis tout petit.

Superbe vue sur le Pic du Midi, le Montaigu et toute la chaine des Pyrénées avec le lever du soleil

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Avec le froid, j’avais tendance à pédaler plus que de raison et à ne pas ménager mes jambes. Après environ 7 km je me suis retrouvé à découvert et là j’ai pris un bon vent de face… Ce n’est pas tous les jours que le vent souffle comme ça dans la vallée mais là j’étais très déçu que ça tombe ce jour là… Et me voilà donc dans cet interminable faux plat montant, sans les jambes, face au vent… Je sentais déjà que j’allais avoir mal aux jambes d’ici peu…

Le vent et le froid était assez difficile à supporter… Le point positif c’était les automobilistes, ils étaient moins nombreux que ce que je craignais et surtout la plupart s’écarter assez largement et c’était bien sympa (même si il y a toujours des abrutis qui ne s’écartent presque pas…).

J’ai passé bien tranquillement les deux bosses juste avant d’atteindre Bagnères puis j’ai poursuivi ma montée vers Campan. Dans la côte d’1,2 km, un écureuil a traversé juste devant moi, il avait pas froid lui^^ Il ne faisait que 1°Cà ce moment là…

Le Montaigu sur son piedestal

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Une fois à Campan j’ai rejoint la grande route qui va vers Sainte Marie de Campan et les cols (enfin les stations de ski pour les automobilistes du moment). A nouveau j’ai été agréablement surpris de voir que la majorité des voitures s’écartaient largement. Là sur cette partie, les côtes se font plus fréquentes et de plus en plus raides et dès que je me mettais en danseuse je sentis l’acide lactique qui me brûlait les cuisses. Du coup je restais le plus souvent assis sur la selle et du coup j’étais bien en galère pour tirer mon 39-25 dans les côtes, faut dire que je n’avais pas trop envie de passer le petit plateau dès maintenant^^

En arrivant à Sainte Marie de Campan, petit regard sur la forge où Eugène Christophe a réparé sa fourche jadis, une éternité que je ne l’avais pas vu cette forge. A Sainte Marie de Campan, c’était déjà une satisfaction d’être là^^ Je ne me suis pas arrêté et j’ai continué direct vers le col d’Aspin. Il y avait déjà moins de monde car la plupart des voitures allaient vers La Mongie (sur les pentes du col du Tourmalet).

Sur le début de l’ascension à proprement dit, je commençais à bien piocher. Après 1 km, la partie droite d la chaussée était recouverte d’eau et de verglas, une canalisation avait dû casser je pense, ça ne ressemblait pas du tout à la fonte des neiges ça…

Ça devenait dangereux, car je devais faire très attention où je mettais mes roues et étant donné que je devais rouler au milieu de la route, ce n’était pas pratique. Là je me suis dit que si c’était comme ça 4 km plus loin avant Payolle, dans la partie raide et complètement à l’ombre où il fait très froid, ça allait être vraiment dangereux…

Plus j’avançais et plus je me disais que ça allait être dur… Et en entrant dans le village de La Séoube, j’ai décidé d’aller plutôt au Sarrat de Gaye que je en suis jamais allé voir, à une altitude plus modeste et moins long. Il se situe dans la partie entre le col d’Aspin et le col du Tourmalet. On peut y accéder par plusieurs routes à partir de Sainte Marie de Campan, ou encore à partir de La Séoube. C’est donc cette route là que j’ai décidé de prendre. Juste à la sortie du village à 8,5 km du sommet du col d’Aspin, j’ai tourné à droite et je me suis mis à grimper sur du 9%^^ Aie aie aie les jambes^^

Puis après juste une centaine de mètres dans un virage à droite, je me suis mis en danseuse et là ma roue avant s’échappe vers la gauche en glissant, j’ai posé le pied droit au sol juste à temps pour ne pas me retrouver au sol… Une belle plaque de verglas qui faisait la largeur de la route et qui a manqué de me faire chuter…

Bien que plus haut la route semblait ensoleillée, devant moi à quelques dizaines de mètres je voyais d’autres plaques de verglas… Là j’ai décidé de ne pas prendre de risques inutiles… Ce serait trop bête de chuter encore sur le verglas. J’étais un peu frustré ca j’étais à 995m d’altitude, ce qui veut dire que je n’étais plus très loin du sommet (1200m). Mais bon dans la descente ça aurait été dangereux… Etant donné que je n’étais pas en jambes c’était peut être mieux aussi de ne pas faire la montée jusqu’à la fin car l’après midi j’avais 5h de voyage pour revenir à Angoulême et attaquer la semaine… Il valait mieux ne pas me fatiguer plus…

A l’endroit où j’ai fait demi tour sur la route du Sarrat de Gaye

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Une des plaques de verglas, bien traitre, car pas très visible

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J’ai donc décidé de faire demi tour à cet endroit. Et me voilà reparti dans la descente. J’ai dévalé la fin de la descente du col d’Aspin que je venais de grimper et j’ai continué vers Campan et Bagnères. Dans les quelques côtes que je devais repasser sur le retour, j’ai fait l’effort de rester sur la plaque, les cuisses ont bien fait mal !!

La température était plus agréable là sur le retour (12°C) et j’ai apprécié.

 

Attention, animaux bizarres^^

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Au final j’ai parcouru 70 km pour 900m de D+. J’étais un peu frustré de ne pas avoir pu faire une ascension mais 5 semaines sans vélo, faut reprendre le rythme et en hiver avec le verglas il faut se méfier de la montagne. Ce n’était pas mon jour, j’espère qu’il arrivera bientôt^^

 

Au final ça fait du bien de repédaler et qui plus est avec un splendide soleil et dans les montagnes !

 

 

Vivement l’été !!

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