23 mars 2011 (4e sortie) : col de Tramassel

Voilà, pour cette semaine, j’ai décidé de prendre 3 jours de congé, mercredi, jeudi et vendredi. J’avais vu qu’il allait heureusement faire beau et j’ai donc voulu en profiter pour faire des balades en vélo en montagne et surtout je voulais faire enfin, deux grosses sorties consécutives afin de tester et de voir si j’arrivais à les enchaîner ou pas. L’an passé, lorsque je suis allé à Ax-les-Thermes en août, j’avais monté des cols pendant 3 jours consécutifs mais je me trouvais directement au pied des cols et je n’avais pas de kilomètre à faire dans la vallée.

Pour la journée du mercredi 23 mars, j’avais envie d’aller du côté de Hautacam qui est une ascension difficile que j’apprécie beaucoup. J’ai donc ainsi décidé d’aller au col de Tramassel (1,5km après la station de Hautacam) et si j’avais les jambes, je souhaitais poursuivre vers le col du Soulor mais ce n’était pas un des objectifs de la sortie. Etant donné qu’en altitude, je m’attendais à trouver de la neige, j’ai décidé de ne pas prendre les chaussures de vélo car si l’envie me prenait d’aller prendre des photos un peu en dehors de la route, pour marcher ça n’aurait pas été simple et j’aurais risqué de salir les cales et donc d’avoir du mal à déchausser par la suite.

Afin de m’avancer un peu, j’ai pris le train entre Tarbes et Lourdes. Le trajet dure 12 minutes et cela m’évite de rouler pendant presque 20 kilomètres le long de la nationale sur des lignes droites avec vent de face jusqu’à Lourdes. Je suis donc parti de la maison pour la gare de Tarbes en vélo. Cela fait une petite dizaine de kilomètres d’échauffement.

Une fois arrivé à Lourdes, j’ai déclenché mon GPS (je n’ai donc pas enregistré les 10 kilomètres pour aller à la gare). Entre Lourdes et Argelès-Gazost, pied de l’ascension, c’est une piste cyclable qui évite de rouler avec les voitures à côté. Par contre, je faisais très attention car la piste n’était pas très propre et il y avait ainsi beaucoup de gravillons, je craignais une crevaison… Sur cette portion qui présente de nombreuses lignes droites plein sud, j’avais comme habituellement, le vent de face. Il n’était pas très fort donc c’était gérable et pas extrêmement gênant même si c’est mieux de ne pas en avoir du tout. Là, j’ai senti que je n’étais pas dans un jour de grande forme et mes jambes n’étaient pas extraordinaires, cependant, je n’étais pas dans un mauvais jour non plus…donc j’allais bien voir comment allait se passer l’ascension…

A partir d’Argelès, il y a environ 2 kilomètres de faux plat montant avant d’arriver au pied de l’ascension. A partir de là, il reste 13 kilomètres jusqu’à la station de Hautacam (1520m) et 14,5 kilomètres jusqu’au sommet du col de Tramassel (1635m), le tout sur une pente moyenne de 8%. La montée commence raide et sèche dès le début et j’ai commencé sur un bon rythme, j’avais de bonnes sensations et c’était plutôt agréable. J’alternais position assise ou en danseuse et je profitais du paysage sur la vallée d’Argelès/Luz Saint Sauveur qui s’éloignait au fur et à mesure que je montais. C’est un paysage que j’aime bien alors que globalement les cyclistes n’aiment pas cette ascension car le paysage n’est pas top et la route n’est pas régulière, moi c’est ça que j’aime bien. Cette alternance de courbes, gros virages en lacets!

Après environ 5 kilomètres assez raides, on arrive à la partie la plus facile de l’ascension, à savoir 2 kilomètres à 6% qui permettent de souffler. Il faut en profiter car après commence les 10 derniers kilomètres bien raides! A partir de là, comme les deux fois précédentes où j’ai fait cette ascension, j’ai eu un peu de mal pendant environ 3 à 4 kilomètres. C’est la partie la plus raide de l’ascension et j’étais un peu dans le dur avant de retrouver les jambes ensuite alors que la pente était toujours à 9%. La suite de l’ascension jusqu’à la station s’est plutôt bien passée même si ça commençait à être un peu dur mais c’est bien logique pour une ascension hors catégorie! Sinon on apprécie pas une ascension si elle se monte sans problème et trop facilement…(Riis devrait y réfléchir…). Le dernier kilomètre et demi entre la station de Hautacam et le col de Tramassel fut difficile en raison non seulement du froid qui est amplifié par la présence de neige sur les côtés à partir de 1200M d’altitude mais aussi en raison du vent qui s’est mis à souffler assez fort et qui rendait difficile de tenir la trajectoire…heureusement que c’était la fin de l’ascension.

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Vue depuis le col de Tramassel (on distingue les bâtiments de Hautacam) :

 

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Même si ‘jai eu un peu de mal à certains moment de l’ascension, au sommet je n’étais pas fatigué et c’était une bonne satisfaction. Je ne me suis pas trop attardé au sommet en raison du froid glacial qu’il faisait (pas plus de 3 ou 4°C) amplifié par le vent… Je suis donc redescendu à la station de Hautacam pour manger mon sandwich.

 

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Vue depuis la station de Hautacam (on voit une petite portion de la montée) :

 

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Vue sur Argelès depuis la station :

 

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A ce moment là, je ne savais pas encore si j’allais vers le col du Soulor ou pas car j’étais bien conscient qu’il fallait faire attention puisque le lendemain je souhaitais refaire une balade… J’ai entamé la descente et au fur et à mesure que je descendais, le vent était de plus en plus fort. Il soufflait par rafale et il fallait faire attention à bien garder sa trajectoire, surtout à 60km/h… Une fois en bas, je me suis rendu compte que ça soufflait beaucoup et je n’avais pas envi d’aller me fatiguer à aller au col du Soulor qui nécessite de faire 12 kilomètres de montée et faux plat sur une route passante avant d’arriver au pied du col et de ses 8 kilomètres à 8%… J’ai donc préféré rentrer chez moi. Avec le vent de face ça allait être un peu difficile déjà. Le retour fut un peu pénible avec ce fort vent qui contrairement à l’aller, était vraiment pénalisant là… A partir de Lourdes, c’est la nationale (que je ne voulais pas faire le matin) avec ses lignes droites, ce fut assez difficile mais j’ai pas mal appuyé sur les pédales, afin d’aller assez vite pour en finir, lorsque je suis arrivé chez moi, j’étais évidemment un peu fatigué… Mais de suite, j’ai commencé à préparer la sortie du lendemain dans laquelle je souhaitais aller à Piau Engaly…

Au final j’ai parcouru presque 96 kilomètres. Le GPS en a comptabilisé 86 pratiquement car il n’inclut pas les 10kms que j’ai fait pour aller à la gare. Cependant, le profil donné par GoogleEarth n’indique que 77 kilomètres…mais où sont passés les 9 kilomètres manquant??!!

 

23 mars 2011

La sortie fut une satisfaction puisque j’ai pris plaisir à monter ce col, qui est une ascension difficile que j’aime bien. Pour l’instant je l’ai monté 3 fois à un rythme d’une ascension par an depuis 2009. Et j’ai effectué l’ascension avec un 3e vélo différent.

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