5 juillet 2024 (20e sortie) : col du Tourmalet et Hourquette d’Ancizan

140 km – 2700 m de D+

Une belle journée sur les Pyrénées. Aujourd’hui je suis en repos. L’occasion d’aller pédaler. Et ce sera aussi l’occasion de repédaler avec Cyrille.

On se donne rendez-vous à 11 h.

Moi j’ai envie d’aller au col du Tourmalet et Cyrille arrivera du col d’Aspin par Arreau. On se donne donc rendez-vous à 11 h à Payolle pour grimper ensemble la Hourquette d’Ancizan qui sera pour tous les deux notre deuxième col.

Je pars de bon matin, à la fraiche. La plaine et la vallée se passent bien, les kilomètres défilent assez vite, le paysage est magnifique. C’est génial !

Les nuages vont se lever, c’est magnifique

Une fois à Sainte Marie de Campan, c’est parti pour l’ascension du col du Tourmalet. Très vite, je me rends compte que je suis moins en jambes que la fois précédente, ce n’est pa grave. On va y aller tranquille et profiter.

J’ai apprécié chaque kilomètre, il y avait assez peu de circulation, c’était vraiment top.

J’ai discuté avec quelques cyclistes dans la montée, quand nos coups de pédale nous ont amené côte à côte.

En passant à La Mongie, il y avait le troupeau de lamas, puis ensuite dans le dernier kilomètre, il y avait des brebis partout partout. Ça grouillait^^

J’ai savouré chaque kilomètre, le paysage, tout quoi, ça fait vraiment du bien. La forme plafonne quand même. Là j’ai fait l’ascension en 1h36.

Je ne me suis pas attardé au sommet.

Je me suis arrêté quelques minutes au premier virage de la descente pour discuter avec Audrey notre photographe, puis j’ai continué ma descente sur Sainte Marie de Campan. Je me suis fait plaisir avec des pointes à 75 km/h.

Une fois en bas, il fait bien chaud. Petit arrêt pour prévenir Cyrille que je commence la monte vers Payolle. Je me sens d’un coup, écrasé par la chaleur. Mais les jambes tournent encore pas mal. Il faudra que je m’arrête manger à Payolle, je commence à avoir une fringale.

Entre la chaleur et la fringale, les derniers kilomètres avant Payolle ont commencé à piquer dans les cuisses. J’ai retrouvé Cyrille au monument de la résistance à la bifurcation avec la route de la Hourquette. On se salue. Je m’arrête pour manger. Il fait chaud, je demande à Cyrille un peu d’eau pour remettre à moitié mon bidon. Après quelques minutes, c’est parti pour l’ascension. Nous en avons pour 8,6 km d’ascension.

Dès le début c’est dur. Ça brûle dans les cuisses et nous sommes écrasés par la chaleur. Je transpire à grosses gouttes. Nous discutons en pédalant quand nous sommes à côté. Puis quand l’écart se créé, je m’arrête pour attendre Cyrille, de toute façon, je suis lessivé et les pauses étaient bienvenues. On discute de tas de choses à chacune de nos pauses, des fois pendant près de 10 ou 15 minutes pour débriefer les étapes du Tour de France. Quelle galère cette ascension, on était à la dérive. Mais c’est chouette de partager cette galère avec un ami. Petite pause ânes. Puis nous sommes laborieusement arrivés au sommet. Pfiou.

Pause bienvenue
Cyrille
Au sommet

On se dit au revoir au sommet, Cyrille redescend sur Ancizan puis Arreau où il s’est garé. Quant à moi, je vais redescendre sur Payolle et Sainte Marie de Campan pour rentrer dans la plaine et la vallée sur Tarbes. Là, je n’ai absolument pas les jambes pour me rajouter le col d’Aspin^^

Il n’a pas l’air commode lui là^^

Les derniers kilomètres dans la plaine ont été longs, j’étais carbonisé, mais une sortie comme ça avec un bel enchainement ça fait vraiment du bien.

Ça fait 140 km et 2700 m de D+ pour aujourd’hui, comme au bon vieux temps^^

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