6 juin 2019 (23e sortie) : tournage pour un clip pour l’UCI sur le col d’Aspin

Ce jeudi 6 juin sera bien particulier (outre le 75eme anniversaire du Débarquement) et différent des sorties habituelles !

Ce sera l’ascension du col d’Aspin dans le cadre d’un tournage pour un clip pour promouvoir l’utilisation du vélo pour l’UCI (Union Cycliste Internationale).

Tout a commencé quelques jours auparavant, quand l’agence de tournage de Bagnères, Capsus, a diffusé un appel pour trouver des cyclistes locaux pour un tournage en montagne. Plusieurs personnes ayant vues cette annonce et me connaissant, m’ont envoyé le lien en question. Et ainsi de suite je me suis retrouvé là. Et chance inouïe, le tournage a lieu le jeudi qui est mon jour de repos hebdomadaire, tout concorde.

Rendez-vous à 13h30 à Payolle pour le déjeuner et tournage dans la foulée jusqu’au soir.

Nous sommes 16 personnes au déjeuner entre tous les membres de l’équipe de tournage dont je connaissais certains, 2 personnes de l’UCI et nous étions 5 cyclistes.

Nous nous connaissions déjà de vue, en se croisant lors de nos sorties notamment Guillaume et Manu. Ce sera l’occasion de passer un après midi sur le col d’Aspin.

Après le déjeuner fort copieux (menu du pays), c’est les préparatifs. Le clip sera diffusé sur les réseaux sociaux et il ne faut pas qu’il y ait de marque qui apparaisse en dehors des marques partenaires de l’UCI.

Nous avons donc dû tous nous changer de tenue. Y compris le casque et même les lunettes. C’était un peu frustrant car sur mes lunettes de vélo (correctrices d’ailleurs) il n’y a qu’un tout petit logo qui apparait, presque invisible. Je me suis donc retrouvé avec un casque entièrement noir, tenue orange, pas de gant non plus.

Et sur les vélos également il fallait masquer les marques. Sur le mien c’est le nom de mon blog qui remplace la marque mais ça a été masqué ainsi que sur le dérailleur, la potence et les portes bidons. Même mes bidons habituels ne convenaient pas…

Sur le moment ce n’était pas forcément très agréable de se voir contraint comme cela.

A Payolle, derniers réglages avant de commencer

Après plus d’une heure de préparatifs nous sommes prêts.

Le but du clip est de promouvoir l’utilisation du vélo en toutes situations, ils ont déjà filmé des voyageurs à vélo, une famille, des fixies en plusieurs endroits notamment à Tarbes et Bordeaux. Nous nous serons filmés pour la partie loisir sportif.

Le scénario est limpide : nous sommes 5 à vélo et parmis nous, Laura doit s’échapper pendant qu’on s’amuse et qu’on passe un bon moment.

Les caméramen sont 3 sur un quad tandis que les autres sont en voiture derrière et le fourgon avec une petite partie du matériel est également là.

Nous partons tous ensemble tranquillement. Les prises de vue se feront sur les 5 km d’ascension enre Payolle et le sommet du col d’Aspin (1490 m). Les premières centaines de mètres sont consacrées au réglage des prises de vue des caméras.

Au premier virage les prises de vue pour le scénario commencent avec Laura qui doit s’échapper. Cependant, c’est sa première ascension à vélo, elle n’est pas habituée et les jambes vont rapidement lui faire mal. Pour faciliter son échappée nous ralentissions derrière mais ce n’était pas bon non plus car il fallait aussi que nous ayons l’air de faire un effort, ce qui n’était pas forcément le cas sur le moment. Et du coup les braquets n’étaient pas les mêmes, Laura était tout à gauche tandis que derrière nous tournions beaucoup moins les jambes.

Après avoir fait quelques prises sur un virage, nous sommes arrivés au virage suivant qui était encore plus beau, du coup l’équipe de tournage a souhaité refilmer les prises sur ce virage là.

A un moment nous avons redescendu sur près d’1,5 km pour refaire les prises sur le virage.

Au final c’est assez drôle quand on voit le clip en connaissant les coulisses du tournage et comment c’était réellement à l’instant de la prise.

Mais les minutes et les heures passant, la journée avançait et la météo se faisait de plus en plus menaçante. Il commençait à faire sacrément frais. On perdait pas mal de temps aussi à attendre qu’il n’y ait plus de voiture dans la zone de tournage (la voiture derrière filtrait le passage quand c’était nécessaire, de même la camionnette devant prévenait si des cyclistes ou des véhicules descendaient du sommet.

Puis nous sommes restés longtemps à environ 1,5 km du sommet pendant la préparation du drone. Et c’est pile à ce moment là que le vent s’est levé et s’est mis à souffler violemment en rafales^^

A 1,5 km du sommet, vue sur le sommet du col, préparation du drone
Préparation du drone

Nous avons fait le final filmé par le drone. Puis ensuite une fois au sommet, nous devions discuter ensemble en grignotant devant le Pic du Midi pendant que la caméra filmait. Sauf que le vent soufflait fort et nous avions vraiment froid, ça a duré près d’une demie heure^^

Mais c’était un sacré bon moment tous les 5 et un bon souvenir que nous avons partagé. Le plaisir d’avoir pédalé et d’avoir partagé ce moment et pour Laura c’était sa première ascension en plus.

Vue sur le Pic du Midi depuis le sommet
Il ne fait pas chaud mais les couleurs sont sympas
Une belle brochette pour un bon moment.

Ce qui est dingue à se dire c’est qu’entre l’heure de rdv pour le repas à 13h30 et la fin du tournage vers 20 h passées, il s’est écoulé presque 7 h pour à la fin 10 secondes dans le clip.

C’est ahurissant de voir le coût que cela représente et de voir le budget dont dispose l’UCI pour faire un clip.

Il s’agit de mon 126eme col d’Aspin mais celui là sera vraiment particulier pour un beau souvenir avec le clip final, plutôt bien fait dans sa globalité je trouve.

C’est quand même improbable de se retrouver dans un clip comme ça.

Dans le clip, les scènes avec le fixie ont été tournées à Tarbes, nous au col d’Aspin et la scène finale a été filmée au vallon du Salut à Bagnères. Les autres scènes ont été filmées ailleurs à Bordeaux pour certaines) et à l’étranger pour d’autres.

Au final seulement 14 km parcourus pour cette sortie en montagne en plus de 5 h de pédalage^^

Et le soir, il fallait que je fasse vite car j’étais de soirée, une bien bonne journée bien remplie.

Et voilà le clip !
En version française

https://www.uci.org/fr/inside-uci/press-releases/l%E2%80%99uci-lance-ride-and-smile-une-campagne-de-promotion-du-cyclisme-pour-tous

(6 commentaires)

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    • vincent on 15 août 2019 at 20 h 29 min
    • Répondre

    ben quand je disais que t’étais une star… 🙂

    1. Ahahahaha 😀 En tout cas c’était une sacrée expérience et ce clip va me laisser un petit souvenir à vie 😀

  1. A STAR IS BORN !!!
    On te voit 2 secondes mais t’es le plus beau !
    Biz mon Idris

    1. Ahahaha 😀
      ça va laisser un bon souvenir dans quelques années 😀
      Ce qui ‘ma effaré c’est le coût total de ce clip pour l’UCI car nos 10 secondes je pense que ça a dû coûter aux alentours de 10 000 euros !

      1. 1000 euros la seconde ! Et t’as touché quelque chose ?! On t’a offert la tenue ? Le bidon ? Un billet d’avion pour le championnat du monde 😀 ?!

        1. Hé bé figure toi que c’est assez dingue mais j’ai été payé pour monter le col d’Aspin et on a pu garder chacun la tenue !

  1. […] Après Payolle c’est parti pour 5 km à près de 8 % de moyenne. Ce coup-ci je grimpe un peu plus vite que la semaine passée avec le tournage qui nous avait fait passer plusieurs heures sur ces quelques kil… […]

  2. […] Je vais aussi en profiter pour ressortir mes chaussures de VTT avec les cales, ça faisait longtemps (je les avais prises pour le tournage au col d’Aspin). […]

  3. […] Le tournage du clip pour l’UCI sur les pentes du col d’Aspin en juin, une expérience géniale, de longues heures de tournage, mais un souvenir aussi. Le clip a été vu au total plus de 2 millions de fois sur les réseaux sociaux, plateformes de vidéos et sites internet spécialisés, et a pour but de promouvoir le vélo sous toutes ses formes. […]

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