La semaine alpestre continue d’avancer. Toujours avec du soleil au fil des jours et pas de grosse chaleur. Après la mauvaise sortie de la veille, j’espérais vraiment que c’était juste une journée sans et que ça allait repartir. Ce vendredi matin, ça a été debout à 5h45 une nouvelle fois. J’ai à peine mieux dormi que les deux nuits précédentes.
Ce coup-ci, j’envisageais de remonter la vallée du Guil et d’aller sur la frontière jusqu’au sommet du col Agnel à 2744m d’altitude, soit le 2e plus haut col routier français après le col de l’Iseran (2764m). Evidemment, aller au col Agnel par Guillestre, l’enchainement avec le col d’Izoard par le versant Guillestre m’a effleuré l’esprit. La route des deux cols est communes sur les 21 premiers kilomètres qui remontent la vallée du Guil, et à la bifurcation, tout droit c’est le col Agnel (2744m) à encore 21 km à 6% de moyenne (et les 5 derniers kilomètres à plus de 9%), et à gauche c’est le col de l’Izoard (2360m) à 15 km à 7,3% de moyenne.
Cependant, vu les mauvaises jambes de la veille, dans ma tête j’avais uniquement le col Agnel et l’objectif était d’arriver en haut.
Je suis parti vers 6h25. Il faisait frais mais moins froid que les jours précédents et j’ai pu partir sans les manchettes.
Dès la sortie de l’auberge de jeunesse, j’ai refait les 750m habituels à 4% pour rejoindre la bifurcation avec la montée de Risoul puis j’ai traversé Guillestre sur du 8% pendant plus de 2 km. Déjà là, j’ai senti que les jambes étaient meilleures que la veille. Ouf !!
En sortant de Guillestre en direction de la vallée du Guil, j’étais content de voir qu’avec l’heure matinale, la circulation était faible. Cela me permettrait de passer les tunnels sans trop de problèmes car ils sont situés dans les 5 premiers kilomètres après la sortie de Guillestre environ (sauf le dernier qui est au 10e kilomètre). En effet, le premier à passer m’avait paru très dangereux, deux jours auparavant quand je l’avais passé en descente… J’avais mon feu arrière sur le vélo. En plus l’avantage c’est que le tunnel est sur une faible pente donc on peut le passer rapidement en mettant du braquet, cependant un tunnel paraît toujours long…
J’ai apprécié de remonter la vallée du Guil, les jambes étaient meilleures que la veille, la circulation assez faible, la température pas trop froide et la route plutôt jolie. Bref un petit bonheur. En plus ce n’est pas raide du tout, donc ça passe sans soucis sur le grand plateau la plupart du temps, il y a des kilomètres de plat par moment et quand ça monte c’est rarement au dessus de 6%. En approchant de bifurcation entre les cols Agnel et Izoard, ça monte un peu plus avec des kilomètres entre 7 et 8% que j’ai aisément passés sur le 39×25, voilà qui m’a bien rassuré.
Sur toute cette partie j’ai pris pas mal de photos car c’est vraiment très beau ces gorges avec le lever du soleil.
Aux alentours de la bifurcation se trouve le col de l’Ange Gardien à 1347m d’altitude.
La pente devient plate à cet endroit et en passant j’ai jeté un œil vers le col d’Izoard. A ce moment là j’en étais à 21 km parcourus et les jambes bien que pas au top étaient suffisantes pour que je puisse envisager de grimper la suite du col Agnel sans être dans le dur.
En remontant la vallée du Guil :
Les premiers rayons de soleil approchent :
A l’intersection entre la route du col Agnel et celle du col de l’Izoard :
La route continue sur de faibles pentes avec même une mini descente à un moment. L’atmosphère que dégagé ce col est vraiment agréable. La route passe ensuite par le superbe village de Château-Queyras dominé par…son château. C’est très beau à voir. Ça redescend légèrement puis on se retrouve dans une ligne droite pratiquement plate qui nous amène à Ville-Vieille d’où la route va commencer à se cabrer plus sérieusement.
Un panneau indique le sommet à 20 ou 21 km de là (je ne me souviens plus exactement). J’étais sous les premiers rayons de soleil et j’appréciais le moment. Dès la sortie du village on se retrouve sur des pentes supérieures à 7%. J’étais sur 39×25 que j’ai tenu encore quelques kilomètres avant de décider de mouliner un peu plus quand la pente est passée à 9% car je sentais que je risquais de me fatiguer à force.
Un point de vue permet d’admirer La Demoiselle Coiffée, une colonne rocheuse avec un énorme rocher dessus dont on se demande comment il est arrivé là^^
C’est parti pour les 20 derniers kilomètres de l’ascension :
La Demoiselle coiffée :
On traverse ensuite le village de Molines en Queyras dans lequel se trouve deux passages raides à 13% et 12%. La route est étroite à ces endroits et il faut faire attention aux voitures qui pourraient arriver en face. La sortie du village est très agréable avec des lacets qui s’élèvent sur des pentes à 8% pendant 2 km. Je continuais de mitrailler de photos.
Une fois passée cette partie, la pente va devenir moins raide et passer sous les 5% pendant environ 5 km. Un replat salvateur qui fait du bien aux jambes. La route continue de serpenter en remontant la vallée, c’est vraiment génial à voir et à rouler cet endroit ! La route alterne petits raidars, replats et même légères descentes par endroit, avec les alpages aux alentours c’est un pur régal.
Molines en Queyras :
Magnifique endroit :
Le col est là-haut au fond là bas :
En entrant dans les 10 derniers kilomètres, on est à plus de 2000m d’altitude et on commence à se préparer au final qui nous attend. A partir de là, j’ai commencé à entendre des marmottes et j’ai pu en voir courir à quelques dizaines de mètres de la route, c’est une distraction très agréable.
Le moment était savoureux dans ce début de matinée, avec une fraicheur matinale agréable, les premiers rayons d’une journée radieuse, dans ce décor superbe et les marmottes qui s’amusent à côté. Un moment bien agréable sur le vélo.
A environ 8 km du sommet, la pente repart sur du 8% et là la fatigue commence à faire son effet et c’est reparti en moulinage. Les bornes kilométriques aident beaucoup dans ce final et j’ai été déçu de ne pas voir celle qui annonce le sommet à 5 km qui a été enlevée. Les 5 derniers kilomètres sont à plus de 9% de moyenne et ça n’a pas raté, dans une épingle à gauche en passant devant un enclos de vaches, la pente est passée à 12% sur plusieurs centaines de mètres avant de descendre à…10%. Là j’étais dans le dur, tout à gauche en moulinant et en relançant un peu comme je pouvais dans les parties les plus raides. Il ne faisait ni chaud ni froid et ça rendait l’ascension bien moins pénible que si il avait fait des températures extrêmes. Je pédalais bouche ouverte forcément mais à part ça aucun problème avec l’altitude. J’étais un peu limite mais je sentais quand même que je pouvais pédaler comme ça encore longtemps. Sur toute cette denrière partie du col on aperçoit le sommet (depuis la borne à 7 km du sommet environ) et la route serpente, s’enroule sur le massif.
On sent qu’on atteint des altitudes auquelles on ne va pas souvent en vélo.
ça grimpe là, 12% :
Quel plaisir d’arriver au sommet à 2744m sur la frontière avec l’Italie. La légende voudrait qu’Hannibal soit passé par là lors de sa traversée des Alpes (bien que si on récapitulait toutes les rumeurs, il aurait passé la frontière par une demi douzaine de cols différents^^) ainsi qu’Attila. Mais on ne le saura sûrement jamais avec certitude. Une chose est sûre si ils sont passés par là ils ont dû apprécier le panorama^^
Il y avait un peu de monde au sommet, pas mal de voitures et des motards. Pas d’autre cycliste encore à ce moment.
Il y avait des personnes qui s’affairaient à préparer des tables avec un ravitaillement. Une des personnes est venue me voir pour me féliciter de l’ascension et me dire que c’est la montée annuelle du col Agnel et donc le ravito est offert pour tous les cyclistes l’ayant grimpé ce jour. C’est organisé par le club cycliste d’Embrun. Il m’a dit que normalement c’est le premier dimanche d’août mais cette année il a plu des trombes d’eau et ça avait donc été reporté à ce vendredi 8 août.
Voilà qui était très sympa, j’ai pu boire du coca, de l’ice tea, manger des fruits, un sandwich.
Par ailleurs ils offraient à chaque cycliste qui grimpait, un collier de fleur^^
Quant au panorama, j’ai pu apprécier le Mont Viso juste avant l’arrivée des nuages. J’ai jeté un œil sur le versant italien qui dérouille un peu avec ses 10 derniers kilomètres à 9,5% de moyenne, rien que ça !
Au fil des minutes que je passais là haut, les voitures se faisaient plus nombreuses, les motos aussi et ça devenait un peu pénible avec les automobilistes qui manoeuvraient pour se garer un peu n’importe où…
Vue depuis le sommet, versant italien :
Le Mont Viso :
Les nuages s’accumulent de plus en plus sur le Mont Viso :
Vue d’ensemble du sommet :
Vue versant français :
La température agréable du sommet et la belle vue malgré quelques passages nuageux m’ont fait passer de longues minutes là haut. J’ai pris d’autres cyclistes qui me demandaient de les prendre en photos.
Je réfléchissais aussi à la suite de la sortie. Je ressentais un grand soulagement d’avoir pu grimper le col Agnel après la déconvenue de la veille. Et même si le final a été un peu plus dur, je ne ressentais pas tant de fatigue que ça et avec un tel ravito, je me disais que ça valait le coup de tenter le col d’Izoard (2360m) en suivant. Je risquais peut être d’avoir du mal mais c’était une énorme occasion pour moi de le grimper par le versant de la Casse Déserte car là c’était vendredi et ensuite le week end s’annonçait pluvieux donc je n’aurais peut être pas d’autre occasion. C’était donc décidé dans ma tête.
C’est après 45 min environ passées au sommet du col que j’ai entamé la descente en direction de la bifurcation avec le col dIzoard. J’en avais pour plus de 23 kilomètres pour y arriver.
Comme pour la sortie au col du Granon et de l’Izoard deux jours avant, je me suis souvent arrêté dans la descente pour prendre des photos et aussi pour regarder les marmottes. Mon soulagement du moment était à la hauteur des doutes que j’avais depuis la veille et là je profitais un max dans cette descente en prenant le temps que je voulais pour les photos.
Début de la descente :
A un moment après avoir pris des photos, j’ai voulu reprendre le cours de ma descente et 2 cyclistes arrivaient dans le sens de la descente. Je les ai laissé passer avant de me remettre en marche et l’un d’eux a ralenti pour m’attendre. Lorsque je suis arrivé à sa hauteur il m’a demandé si c’est bien moi qui avais un blog sur le vélo. Bien que nous étions en pleine descente nous avons échangé quelques mots. Il m’a dit qu’il était passé sur le blog pour avoir des infos sur les ascensions dans le Vaucluse et notamment le col du Pointu que j’avais grimpé en 2012 et l’ascension à Mourre Nègre dont je n’avais pas trouvé le chemin pour y accéder. Et il m’a informé qu’en fait il ne s’agit que d’un sentier qui y accède, j’aurais pu chercher longtemps ce jour là quoi^^ Et c’est donc là en pleine descente que j’ai l’info^^ Nous sommes arrivés ensuite à une portion plus roulante et je l’ai laissé filer car il allait plus vite que moi. C’était tout de même bien sympa cette rencontre.
A Ville-Vieille, je me suis arrêté pour enlever la veste thermique que j’avais mise pour la descente puis je suis rapidement arrivé à la bifurcation où j’ai tourné à ma droite en direction du col de l’Izoard. 14,4 km à grimper.
J’étais content je me suis rapidement mis dans le rythme de la montée.Il faisait grand beau, un peu chaud mais pas trop non plus. Le début alterne partie raide avec des portions à 5% voire moins par endroit. Il y a même une petite descente. C’est assez sympa car ça permet d’avancer environ 3 km assez rapidement et dans la tête c’est agréable d’arriver rapidement dans les 10 derniers kilomètres du col. Le seul inconvénient de cette aprtie c’est qu’on est à découvert sans ombre à la mi-journée et lorsqu’il fait chaud en été ça doit pas être facile à gérer. Heureusement là, la température était supportable.
Route exposée en plein soleil :
Après environ 4 km, en arrivant à Arvieux, la pente se cabre à 8% et à partir de là on entre véritablement dans le vif du sujet. Pendant la traversée du village, un cycliste m’a dépassé, il m’a salué car il m’avait vu au sommet du col Agnel auparavant et en effet, il avait mis le collier de fleur qu’il avait eu lui aussi au sommet, autour de sa tige de selle.
Pendant environ 5 kilomètres, la route est presque rectiligne sur une pente entre 8 et 10%. C’est la partie la plus difficile. J’étais tout à gauche en train de mouliner. C’était dur mais je sentais quand même que les jambes ne tournaient pas trop mal, et je trouvais que les kilomètres défilaient assez vite. Le tout était de ne pas oublier de manger à un moment donné car ce serait dommage de gâcher l’ascension par une fringale.
La traversée du village de Brunissard est vraiment difficile. La route est en ligne droite entre 10 et 11%, visuellement on n’a pas l’impression que c’est raide et du coup on se sent un peu scotché. Et pendant toute cette partie on a en point de mire le virage à gauche après Brunissard qui permet d’accéder à la sapinière où on sera un peu plus abrité du soleil. Une fois passé cette portion de Brunissard j’étais content quand même, car c’était raide et l’air du sommet approche petit à petit. J’ai rattrapé plusieurs cyclistes dans cette partie, certains étaient pratiquement arrêtés, un bon moment de galère qu’ils devaient passer…
A partir de la sapinière il reste un peu moins de 7 km, la pente reste toujours à 9% voire plus mais j’arrivais toujours à pédaler en relançant de temps en temps end anseuse, je comptais les kilomètres restant avant la Casse Déserte, j’avais une motivation phénoménale ! Les lacets dans cette partie sont un peu plus plats et permettent de reprendre son souffle. Cependant je sentais la faim arriver et à 4 km du sommet, j’ai profité d’une belle vue sur Brunissard en bas, pour ‘marrêter 15 secondes pour manger une pâte de fruit, prendre une photo et repartir. J’en revenais pas de grimper presque plus vite le col d’Izoard que le col Agnel juste avant. Les jambes étaient bien meilleures que la veille et un peu mieux également que lors de la sortie deux jours auparavant au col du Granon et au col d’Izoard par l’autre versant, c’était encourageant pour la suite de la semaine.
Brunissard :
Puis au détour d’un virage à droite, que je guettais, j’ai déboulé à l’entrée de la Casse Déserte ! Et j’avais beau y être passé 2 jours avant, j’ai repris une énorme claque ! J’ai pas pu m’en empêcher, je me suis arrêté pour prendre une photo avant de repartir, de faire la petite descente et de continuer les 2 derniers kilomètres. Sur toute cette partie j’en ai pris plein les yeux et du coup les 2 derniers kilomètres à 9% passent plus facilement. Cet endroit c’est un pur régal en vélo, magique, ça respire l’Histoire du cyclisme !
En débouchant sur le sommet du col d’Izoard (2360m) j’étais vraiment content. Le grimper par la Casse Déserte c’est quelque chose !
Au sommet j’ai pris quelques photos puis je suis allé me prendre un coca que j’ai siroté en profitant du moment. Voilà une bonne revanche sur la sortie de la veille.
Le vent s’est levé pendant que j’étais au sommet et les nuages ont commencé à arriver assez vite. Le ciel devenait menaçant et du coup je ne me suis pas trop attardé pour éviter l’orage. J’ai enfilé la veste thermique et je me suis lancé dans la descente pour rentrer à Guillestre. C’est la 2e fois que je fais la descente de l’Izoard par ce versant. Bien entendu, la Casse Déserte je l’ai passé au ralenti en profitant un max et en m’arrêtant plein de fois pour prendre des photos puis au niveau du panneau de la Casse Déserte après la remontée sur 500m, je me suis arrêté une bonne dizaines de minutes pour l’admirer. Je savais que je n’y reviendrai pas d’ici la fin de la semaine et sûrement pas avant très longtemps du coup j’en profitais au maximum^^
A la Casse Déserte :
Juste sublime :
J’ai ensuite repris ma descente, j’ai pris beaucoup de plaisir à faire la descente à bloc. La partie au niveau de Brunissard est vraiment vertigineuse. Dans la montée on sent que c’est raide alors que visuellement on n’en a pas l’imrpession mais là dans la descente, le vélo part tout seul, c’est un pur régal.
Au fil de la descente, le vent soufflait de plus en plus fort et le vélo était de plus en difficile à contrôler quand les rafales soufflaient de côté.
Une fois à l’intersection avec la route du col Agnel, je me suis arrêté pour enlever la veste thermique et je suis parti en direction de Guillestre sous un ciel très nuageux. Et là le vent soufflait vraiment très fort de face. C’est toujours un peu décevant de se retrouver avec un tel vent de face mais bon là c’est un moindre mal en fin de sortie et sur une descente.
La vallée du Guil est toujours aussi superbe. Mais de nouveau la forte circulation rend cette partie un peu moins agréable.
J’ai repassé les tunnels que je n’aime pas trop, c’était d’ailleurs vraiment serré dans le dernier, en courbe assez dangereux…
En déboulant dans Guillestre, j’étais vraiment content de cette sortie.
Au final j’ai parcouru 118 kilomètres pour 3200m de D+.
Une bien belle sortie avec de très beaux paysages tout du long, les marmottes, des jambes meilleures que la veille. Je me suis en plus surpris à faire une très bonne ascension de l’Izoard en 2e col de la journée.
Dorénavant j’ai grimpé les deux versants de ce magnifique col d’Izoard et à chaque fois en 2e ascension de la journée. C’est plutôt sympa. Je ne ressentais pas beaucoup de fatigue non plus, ce qui est toujours bon à prendre^^
Pour la suite de la semaine, le lendemain, la journée de samedi est annoncée pluvieuse. J’ai donc décidé de faire la grasse matinée et de faire juste la montée à la station de Risoul (14 km à 6,2%) entre les gouttes.
(2 commentaires)
1 ping
Salut Idris !
Je me suis replongé dans ton article (je suis étonné, je n »avais pas laissé de com !) car je suis en train de rédiger le mien suite à ma montée du Col Agnel l’été dernier. C’est beau mais je l’ai trouvé très usant, je te laisserais découvrir cela dans mon récit à venir… Par contre, je suis épaté que tu aies pu enchaîner avec l’Izoard et en plus par son versant le plus dur !
À très bientôt. Biz
Author
Salut Joris 🙂
Ah superbe souvenir ce col Agnel, effectivement très très long et surtout avec de nombreux kilomètres en quasi ligne droite qui serpente légèrement. Effectivement très usant et je me souviens qu’aux alentours de 5 km du sommet il y a une portion qui m’avait fait très mal aux pattes, je ne donnais pas cher de ma peau mais j’avais pu me ressaisir^^
Je me suis aussi surpris dans l’Izoard où j’étais bien mieux que dans le premier col, en plus j’étais en plein soleil (la partie vers Brunissard) et je l’avais plutôt bien géré.
2 jours avant, j’avais monté l’autre versant de l’Izoard après avoir fait le Granon et là aussi je m’étais surpris de l’avoir bien avalé en deuxième col.
Hâte de lire ton récit !! 🙂
Moi je suis en train d’avancer les miens de cette année et notamment de mon super mois de février 🙂
[…] 100 km de plat avant d’aborder le col de Vars par le versant Barcelonette puis le col de l’Izoard par Guillestre et sa mythique Casse Déserte. L’arrivée au sommet promet d’être […]