Nous sommes le dimanche 8 mai, il s’agit de mon premier jour de vacances depuis plus de 8 mois !
Ce sera une sortie avec l’ami Martial, venu des Ardennes avec sa femme passer quelques jours à Bagnères de Bigorre. Nous nous étions calés sur les dates pour pouvoir nous voir et que je puisse l’accompagner sur des sorties. La dernière fois que nous nous sommes vus c’était lors du week end au Mont Ventoux en juin dernier pour Tatiana.
La veille, le samedi, j’ai terminé la journée de travail à 20h15 et en suivant je suis venu sur Bagnères directement à vélo en roulant comme une brute, pour rejoindre Martial et sa femme qui sont arrivés dans l’après midi mais aussi Denis chez qui ils sont hébergés à Bagnères et sa compagne et aussi Vanessa que j’adore énormément qui est venue quelques jours à Bagnères (mais sans vélo) et qui repart le lendemain.
J’ai rejoint tout le monde au resto pour une bonne soirée qui s’est poursuivie derrière quelques bonnes bières et un billard jusqu’à 2 h du matin.
J’ai moi aussi dormi chez Denis cette nuit là pour rester sur Bagnères.
Le lendemain, nous avions prévu avec Martial de nous lever vers 7h45 pour partir vers 8h30. Le programme pour son premier jour étant bien sûr le col du Tourmalet !
Nous prenons le petit dej.
Je vais dire au revoir à Vanessa qui va partir dans la matinée. Puis nous partons tous les deux avec Martial.
Direction le col du Tourmalet ! Il fait très frais et très nuageux, on croise les doigts pour ne pas avoir de pluie.
On pédale tranquillement dans la vallée, on tourne les jambes. Martial s’attaque à un terrain dont il n’a pas l’habitude. Mais je sais qu’il va kiffer ! Quant à moi il s’agit de ma première sortie depuis le 1er mai quand une tendinite au genou droit s’est réveillée. J’appréhende un petit peu ce que ça va donner.
Nous discutons gaiement, je fais la visite guidée aussi. Nous sommes content de pédaler tous les deux.
Nous faisons une halte en passant à Gerde pour aller voir Octave le Géant qui ne remontera au sommet qu’après la fin du chantier là haut…
A Sainte Marie de Campan je montre à Martial la forge où Eugène Christophe a réparé sa fourche en 1913, puis c’est parti pour l’ascension.
Je fais l’équipier de luxe pour Martial, je lui parle d’histoire, géographie du du territoire, je l’encourage. J’essaye de garder le rythme le plus régulier possible sans changement de rythme.
On grimpe tout tranquillement, on n’a pas de limite de temps. L’objectif avec Martial est d’arriver au sommet avec le sourire.
Alors qu’on se fait un petit arrêt aux cascades à 9,5 km du sommet, je vois un message de Cyrille qui me dit qu’il va grimper le col du Tourmalet, il doit être dans la montée à cette heure-ci et nous rattrapera sans doute bientôt.
Les kilomètres défilent tranquillement, on apprécie l’ascension, Martial essaye de gérer au mieux son effort. Il y a peu de circulation en plus.
On fait une halte à l’emplacement de la stèle (qui n’a pas encore été remise en place) à l’endroit où Eugène Christophe a cassé sa fourche.
C’est là que Cyrille nous rejoint. Après les présentations et quelques minutes, nous repartons. Là le ciel devient vraiment noir et menaçant devant nous, on a vraiment l’impression qu’on va se prendre quelque chose sur la figure…
Je m’inquiète même de nous retrouver dans un brouillard dense au sommet et que Martial ne puisse pas profiter du paysage une fois là haut.
Les kilomètres avancent petit à petit et nous discutons tous les trois.
Je fais le plein de photos souvenirs pour Martial. A la sortie de La Mongie il fait de plus en plus froid si bien que je ferme complètement ma veste thermique.
Le final est plus difficile pour Martial. En plus il n’y a pas les panneaux des 4 derniers kilomètres qui n’ont pas encore été remis (le col est toujours fermé aux voitures), je lui indique quand on y passe. Nous faisons des pauses régulières, mais il y a aussi de quoi voir avec le paysage.
Paysage toujours enneigé sur le final et toujours aussi tranquille sans personne.
Nous arrivons au sommet, dans un froid bien prenant mais avec une éclaircie et surtout le paysage dégagé ! Ouf !
Il y a de l’émotion au sommet, après le Mont Ventoux l’an dernier, Martial vient de grimper son deuxième col et pas des moindres ! Et grosses pensées pour notre amie Tatiana.
Nous passons quelques minutes au sommet, mais le froid nous empêche de nous attarder plus longtemps. Il fait 1°C au sommet…
On ne va pas avoir chaud dans la descente. On se met les k-way et on s’élance tous les 3 dans la descente. Cyrille se fait plaisir. Moi aussi, mais je m’arrête à certains endroits pour attendre Martial et lui montrer d’autres endroits où on ne s’est pas arrêtés dans l’ascension, comme ça il a droit à la visite totale ! 😀
On continue après la descente dans la vallée. Pause à Campan où Cyrille nous quitte, il est garé là.
Quant à Martial et moi, nous continuons sur Bagnères par la petite route, on se fait plaisir.
A Bagnères, Sandrine, sa femme, super gentille, nous a préparé des pâtes, l’idéal après une petite sortie en montagne !
Une super ascension du col du Tourmalet avec 2 amis que j’apprécie beaucoup. Des bons souvenirs !!
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