Voilà, ça y est ma saison 2012 a enfin démarrée!!
Jusqu’à hier j’étais encore dans le Vaucluse non loin du Mont Ventoux pour mon stage. Je suis revenu sur Toulouse hier soir. Et ce matin très tôt j’ai pris le train pour rentrer dans les Hautes Pyrénées. un peu fatiguant tout ça. Mais j’étais motivé!! Malgré un gros brouillard matinal et hivernal, donc très froid j’ai décidé d’enfourcher le vélo. A l’origine j’avais vu qu’il allait faire beau aujourd’hui et que j’avais la possibilité de faire du vélo. J’avais envisagé le col de Tramassel au dessus d’Hautacam. Mais vu le froid qu’il faisait et le fait que la vallée est ongue pour aller là bas avec beaucoup de voitures qui vont vers les stations, j’ai décidé à juste titre d’aller plutôt au col d’Aspin. Et je crois que j’ai bien fait car je n’ai pas donné un seul coup de pédale depuis le 29 décembre, une éternité donc!! Et je dois dire que faire une reprise direct sur une sortie en montagne, ce n’était peut être pas la meilleure chose, mais qu’importe j’étais motivé et avant de retourner à Auch pour 1 mois et demi je voulais absolument retourner en montagne!!
C’est aussi ma première vraie sortie en montagne depuis ma grosse chute début novembre qui m’avait mis au tapis pendant une cinquantaine de jours. Maintenant tout est reparti.
Fallait juste remettre la machine en route et je dois dire que je l’ai senti que c’était la reprise^^
Je suis donc parti sous les coups de 11h30 à peu près ce matin, après avoir vérifié la praticabilité des routes de montagne et tout ça. Le 29 décembre quand j’avais tenté d’aller au col d’Aspin avant d’être bloqué par la neige (faudra que je mette des photos d’ailleurs), j’avais eu un énorme coup de froid dans la descente au niveau des pieds et des mains, j’étais gelé de chez gelé, je ne sentais plus du tout mes doigts, terrible. Là j’ai pris mes précautions, j’ai mis une grosse paire de chaussettes sur une fine paire. Et pour les gants je n’ai pas de réels gants chauds et pas trop épais en bon état, du coup j’ai pris les vieux gants qui datent d’il y a environ 5 ans…ils étaient vieux à tel point qu’un doigt était percé à la main droite…
Bref j’ai pris mes précautions. Je suis donc parti. Quel plaisir de rouler de nouveau!! Il faisait certes très frais, mais ça allait. J’étais en bermuda avec des jambières. Et pour le haut, veste thermique sur t-shirt respirant et t-shirt isolant. Plus l’écharpe bien sûr!!
Bref quel plaisir de rouler de nouveau. Ce brouillard au début était un peu pénible mais au fur et à mesure que je me rapprochais de Bagnères de Bigorre et que je prenais donc de l’altitude le brouillard était moins dense.
Dans les deux bosses qui précèdent le passage à Bagnères, j’étais vraiment content d’être dans une montée, c’est assez fou mais j’avais pas envie qu’elle s’arrête cette montée. La première bosse a un peu fait mal aux jambes, la deuxième a détendu les jambes, bref j’avais plutôt de bonnes sensations pour la reprise. Au feu rouge à l’entrée de Bagnères, les montagnes devenaient de plus en plus visibles et éblouissantes avec la neige qu’il y avait dessus, du coup j’ai changé de lunettes. Et j’ai donc mis mes lunettes de soleil correctrices que j’ai depuis 2 semaines. C’est bien plus pratique comme ça!! Quand je pense au nombre de sorties que j’ai faites avec de la neige sur les bords sans lunettes de soleil…
Bref j’ai continué ma route. Avec très peu de voitures, c’était vraiment agréable! J’ai essayé de ne pas me mettre en surrégime dans la côte d’1,2km à Campan, et pourtant mes jambes tournaient toutes seules^^
A Campan, j’ai rejoint la route de Sainte Marie de Campan et vu que c’était entre midi et 14h, il n’y avait presque personne sur la route des stations. Vraiment agréable, à part quelques andouilles qui roulaient à fond mais c’était négligeable par rapport au 29 décembre.
Toute la montée jusqu’à Sainte Marie de Campan s’est bien passée, sans être dans une énorme forme, j’étais pas trop mal. A Sainte Marie de Campan, là il faisait vraiment soleil c’était agréable, j’ai pu baisser les jambières. J’ai mangé un peu, le panneau indiquait le col ouvert sans équipement. Et ensuite après 5min de pause pour manger je susi reparti. Je ne voulais pas me mettre dans le rouge, j’ai donc choisi de mouliner le plus possible.
Qu’est ce que c’était agréable. J’en ai profité à fond!! Depuis le 31 octobre que je n’étais pas allé en montagne!!
Tout allait plutôt bien quand à environ 8km du sommet, les jambes sont devenues très dures et là j’ai vraiment eu mal aux jambes. Bon c’était pas autant que dans mes sorties les plus difficiles mais j’ai rarement eu mal aux jambes comme ça dans le col d’Aspin.
Là il n’y avait plus qu’une chose à faire, serrer les dents et continuer. Ce fut bien plus difficile que d’habitude du coup. Mais j’essayais aussi de garder un rythme pas trop lent non plus. Pour ce qui est de la neige, il y avait quelques mini plaques de neige à partir de La Séoube (3e kilomètre de l’ascension) mais c’est tout. Je crois qu’on peut réellement dire qu’il n’y avait rien de toute la montée hormis ces quelques plaques à l’ombre. Impressionnant!! Il y a un an presque jour pour jour, le 16 janvier, j’étais allé au col d’Aspin et pareil il n’y avait rien comme neige.
A Payolle il y avait pas mal de voitures, sûrement des gens qui se baladaient par là.
A partir de Payolle, c’est parti pour les 5 derniers kilomètres. Le premier de cette dernière partie, je l’ai plutôt bien encaissé, j’ai admiré le paysage sublime, c’était agréable, la suite fut un peu plus dure pendant deux kilomètres, les jambes faisaient mal mais je ne voyais pas le temps passer, vraiment je profitais à fond! Les deux derniers kilomètres qui paraissent un peu long d’habitude ne m’ont même pas semblés longs, et pourtant j’avais mal aux jambes. Bref je suis content d’avoir profité de chaque coup de pédale.
En plus le temps était sublime. Là haut il ne faisait pas vraiment froid, il y avait un très léger vent. Le paysage dégagé et de là haut on voyait toute cette brume qui restait dans les vallées. D’ailleurs, une fois rentré, mes parents m’ont dit que eux en bas dans la plaine ils n’avaient pas vu le soleil de la journée.
J’ai ensuite commencé la descente. Et là, j’ai eu froid directement! Mais uniquement froid aux mains et au visage. J’avais les mains gelées c’était terrible, c’était très douloureux, ça me rappelait un peu le 4 juin dernier quand j’étais revenu frigorifié du col du Tourmalet sous la pluie… Rien que ça ça a rendu le trajet du retour très pénible. En plus de ça, à partir de Payolle j’ai eu un vent de face pas très fort mais suffisamment pénible quand même. Bref je crois que j’ai du serrer les dents encore plus que dans la montée pour supporter ce froid aux mains… J’ai naturellement tendance à avoir les mains très froides mais là c’était infernal, curieux quand même. Par contre pour les pieds ça allait avec mes doubles chaussettes et j’en étais satisfait.
Le retour m’a donc paru long avec également un retour dans la brume à partir de Campan. Au moins j’ai pu profité du temps splendide là haut!
Aujourd’hui j’ai donc enfin lancé mon année 2012, avec 90km parcourus. Et ce fut également ma 17e ascension du col d’Aspin (14 fois par Sainte Marie de Campan et 3 fois par Arreau).
L’an passé j’avais fait ma première sortie le 16 janvier 2011, ce coup ci je commence le 13. C’est plutôt sympa de pouvoir aller en montagne en janvier sans être géné par la neige.
Sur les photos on voit cette brume dans les vallées et rien que ça ça fait sentir qu’il faisait froid.
A l’aller, juste après Bagnères :
Vues depuis le sommet :
Presque pas de neige :
Payolle depuis la route qui va au col d’Aspin :
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