Bonjour,
Hier j’ai appelé Marc Lebreton qui m’avait réitéré son invitation mercredi soir à la présentation du livre de Jean-Paul Rey. Je l’ai donc appelé comme il m’avait dit afin de savoir si je pouvais passer voir son musée. Il m’a dit que je pouvais et donc je suis parti en vélo en fin d’après midi.Je suis arrivé chez lui assez rapidement, j’ai en fait perdu du temps à chercher mon appareil photo.
Marc Lebreton est vraiment très sympa car il s’est montré disponible, souriant et c’était un vrai plaisir de l’entendre parler avec passion de cette magnifique collection de vélos. Il en a tellement que je n’ai pas pu tous les prendre en photo. D’ailleurs je n’ai pas tant pris de photos que ça, j’ai surotu regardé tellement c’était beau. Je le reverrai demain lors d’une exposition à Tarbes en plein air. Là il aura quelques vélos exposés et en plein jour ce sera plus pratique de prendre des photos.
Il m’a donc montré sa collection dans l’ordre chronologique. Ici je mettrai les photos que j’ai eu l’occasion de prendre et que je prendrai dans le futur et je mettrai quelque grandes dates de l’évolution du vélocipède.
Cette collection est magnifique avec un des premiers vélocipèdes de Pierre Michaux, inventeur de la pédale en 1861. Ensuite vers 1872 sont apparus les grands-Bi dont Marc Lebreton possède un original et une réplique dont il se sert pour les démonstrations.
Ensuite il m’a montré un vélo du même type que celui de Louis Trousselier en 1905, roues en bois et pas si lourd que cela!!
Ensuite il m’a montré un vélo de 1950 possédant le même type de dérailleur qu’utilisait Fausto Coppi (vainqueur du Tour de France en 1949 et 1952 et premier vainqueur d’une arrivée d’étape en altitude à l’Alpe d’Huez cette année là si je ne me trompe pas). Il m’a expliqué le fonctionnement de ce dérailleur, tout en roulant, avec un « loquet », il faut desserrer la roue arrière pour changer de pignon avec un autre loquet qui permet de bouger directement la chaîne (en détendant la chaîne) et le poids du corps sur la selle retend la chaîne de suite, et une fois que la chaîne est sur le bon pignon, le cycliste n’a plus qu’à resserrer la roue arrière en actionnant une nouvelle fois ce loquet.Sur la photo ci-dessous on voit bien le Bedonni de 1948 avec ce fameux dérailleur et ce que j’appelle « loquet » :
Ensuite il m’a montré son atelier où il restaure ses vélos. Et puis nous sommes montés à l’étage et là c’était incroyable. Voir tous ces vélos côte à côte alignés, magnifique que c’était!! Tous ces vélos alignés et il me disait les caractéristiques de chacun, pourquoi il avait de la valeur avec une passion, c’était magnifique à entendre. Il possède quelques magnifiques vélos de pistes ainsi qu’une triplette. Il a des vélos de beaucoup de marques, des alcyon (de 1927-28 notamment), des peugeot, bianchi et bien d’autres.
Les grandes dates :
1861 : invention de la pédale
1869 : invention des prémices du pneu
1871 : amélioration avec les pneus démontables
Je tiendrai cet article sur le musée de Marc Lebreton à jour à chaque fois que j’aurai de nouvelles photos où qu’il me racontera à l’occasion d’autres anecdotes et étapes de l’évolution du vélocipède.
Je remercie vraiment Marc Lebreton de m’avoir fait visiter son musée avec autant de disponibilité.
(1 commentaire)
Bonjour,
je restaure actuellement un vélo des années 1920
La plaque de ce vélo est » LA PYRENEENNE » fabriqué à tarbes
Je serai contant de savoir si vous connaissez cette marque
Ce vélo ressemble a un vélo de l’armée suisse
vous remercient d’avance pour renseignements souhaités
salutations