Mon bilan de l’année 2011

Bonjour,

 

Et bien voilà, l’année 2011 s’achève. Contrairement aux clubs qui font des saisons de novembre à octobre, moi je fais des années de janvier à décembre. C’est pourquoi c’est maintenant que je peux tirer le bilan de cette année. Je vais donc d’abord mettre les statistiques de l’année puis ensuite je vais parler des souvenirs que m’ont laissé les ascensions. Et après je vais aussi parler des descentes car je ne cache pas que cette année dans les descentes je suis passé un peu par tous les états un peu comme dans les ascensions.

Je peux diviser mon année en 4 parties qui correspondent aux 4 situations socioprofessionnelles que j’ai occupées cette année et qui ont conditionné mon état d’esprit du moment.

 

– La première partie de début janvier à fin avril qui correspond aux 4 mois durant lesquels j’ai travaillé à temps plein en CDD dans un laboratoire. Là, n’ayant pas de devoirs ou autres, j’ai pu consacrer certains week end au vélo et à la fin j’ai pu avoir une semaine de congés payés. Etant donné que cette période était également une période peu propice au vélo vu que c’est la fin de l’hiver et le début du printemps, je dois dire que cette année j’ai été agréablement surpris de voir qu’il faisait un climat très doux et ensoleillé! J’ai ainsi pu faire 9 sorties durant cette période avec pas mal d’ascensions Hors Catégorie!!

 

– La deuxième période s’étend de début mai à mi-juillet. C’est la période où je me suis retrouvé en recherche d’emploi et de formation. Ce fut une période assez difficile car il fallait que je trouve quelque chose et de ce fait en semaine je me levais tôt pour faire des recherches, coups de fil, entretien et de ce fait je n’allais faire du vélo en montagne que durant les week end. Je n’avais pas l’esprit vraiment tranquille car je voulais trouver quelque chose. Durant cette période j’ai fait 8 sorties en vélo (en incluant celle du 14 juillet) dont 5 avec le col du Tourmalet dans le parcours!! Je ne cache pas que monter 5 fois le col du Tourmalet en deux mois et demi, c’est quelque chose que je ne pensais pas faire il y a peu. Durant cette période j’ai pu faire une sortie presque chaque semaine. Cependant, durant le début du mois de juillet j’ai eu un contre coup puisque je n’avais plus de jambes, j’étais presque démotivé et je me posais des tas de questions sur la motivation…

 

– La troisième période va de mi-juillet à fin août. Elle dure un mois et demi mais là c’est réellement la période où je me suis senti tranquille et en vacances. J’avais trouvé une formation pour la rentrée de septembre, tous les papiers administratifs (ou presque) étaient bouclés et j’ai donc pu aller aussi à Grenoble et Annecy au mois d’août avec ma famille pour le mariage d’un cousin. Durant cette période j’ai fait 10 sorties en montagne! Autant dire que c’était du intensif!! Et surtout en l’espace d’un mois j’ai eu l’occasion de grimper les 3 ascensions les plus mythiques de France (col du Tourmalet, Mont Ventoux, col du Galibier). J’ai aussi pu enchainer plusieurs fois des sorties en montagne, consécutives. Ce qui m’a permis de voir que je récupérais plutôt pas trop mal.

 

– La quatrième et dernière période de l’année c’est le reste de l’année, à savoir de début septembre à fin décembre. Là, j’ai repris ma vie d’étudiant. C’est une autre forme de stresse les partiels et tout ça, j’ai également trouvé un travail pour les week end, ce qui m’empêche de rentrer dans les Hautes Pyrénées quand il fait beau… De ce fait, je ne fais plus beaucoup de vélo sauf pour aller au travail, et je suis plutôt en manque de montagne, mais après je suis étudiant, donc j’ai pas trop le temps de m’ennuyer entre les cours, le travail, les activités, la recherche de stage et les soirées. J’ajoute aussi que durant cette période j’ai chuté le 5 novembre en vélo et je me suis retrouvé avec une fêlure du coude gauche, un trait de fracture du poignet gauche ainsi que le genou bien arraché. Bref, du coup j’ai passé 48 jours sans faire de vélo!! Une si longue période sans vélo ne m’était plus arrivée depuis 12 ans environ! Durant cette période de septembre à décembre j’ai donc fait 1 sortie seulement en vélo…

 

Je tiens aussi à remercier mes parents de m’avoir permis d’aller faire du vélo en montagne très souvent les week end même quand je ne les voyais pas souvent la semaine. Il avait été cependant convenu que pendant la période où je cherchais du travail, je laisse le vélo de côté en semaine et que j’attende le week end pour aller en montagne. Ils ont également accepté qu’on embarque et qu’on s’encombre du vélo lorsque nous sommes allés à Grenoble puis Annecy et ils n’ont pas chercher à interférer dans mon programme en dehors des nécessités dûes au mariage pour lequel nous sommes allés là-bas.

Je remercie aussi ma soeur qui habite à Toulouse et qui m’a souvent hébergé avec le vélo lorsque je suis notamment allé en Ariège. En effet, je devais prendre le train la veille des sorties pour aller à Toulouse car le matin des sorties au départ de Toulouse j’avais un autre train à prendre pour aller en Ariège.

 

 

Mes statistiques en 2011 : 54 ascensions réalisées pour 42 ascensions différentes sur 61 sommets différents. Au total cela fait 2782km en 28 sorties en montagne, en comptant uniquement les sorties en montagne avec au moins une ascension.

Ces statistiques sont bizarres quand on les lit mais lorsqu’un col se trouvait au milieu de l’ascension d’un autre col (comme par exemple tous les cols se trouvant sur la route du col de Dent ou ceux sur la route du col de Port), je ne l’ai pas compté dans les ascensions. En revanche, je les ai comptés dans les sommets différents. C’est pour ça que le nombre de sommets différents est supérieur au nombre d’ascensions.

 

Cols les plus souvent montés :

 

1- col d’Aspin (7)

2- col du Tourmalet (5)

3- col du Chioula (3) et col de Bluffy (3)

 

Les cols les plus hauts que j’ai montés :

 

1- col du Galibier (2645m)

2- col de Sencours (2378m)

3- col du Tourmalet (2115m)

 

 

Mes plus belles ascensions de l’année :

 

Col d’Aspin le 19 avril : cette ascension va rester une de mes plus belles. Ce jour là (une des rares sorties où j’étais accompagné), j’avais des jambes de feu tout simplement. Je devais être dans une bonne période puisque dans ce mois d’avril j’avais déjà effectué pas mal de sorties et pas des moindres. Ce jour là, dans le col d’Aspin avec le VTC, je faisais ce que je voulais, je me baladais sur le 39 dents avec une facilité. C’est rare d’avoir de telles sensations. Ce sont les mêmes que j’avais le 23 juillet 2009 dans ce même col d’Aspin et avoir réussi à retrouver ces sensations me fait dire que je peux encore y arriver à les retrouver. Bref dans des jours comme ça on a l’impression de pouvoir faire ce que l’on veut. Je piquais un sprint quand je voulais, avec le VTC j’ai pu atteindre les 22km/h pendant presque 1 kilomètre à 2 kilomètres du sommet. A mon échelle j’en suis plutôt content. Ce jour là, la pluie qui s’est invitée sur les 5 derniers kilomètres d’ascension a donné une sacrée ambiance surtout parce qu’il s’agissait d’une pluie pas froide (pas forcément chaude non plus), pour un mois d’avril c’est appréciable. Moi qui ‘naime pas la pluie habituellement, j’ai adoré ce jour là. Et d’ailleurs si un été je peux retourner monter le col d’Aspin sous l’orage je ne me priverai pas je crois.

 

Mont Ventoux le 26 juillet : le Mont Ventoux avec tout ce qu’il porte comme renommée, légende et histoire me faisait peur… Peur pour plusieurs raison, cela faisait 3 semaines que j’étais démotivé, que je galérais énormément dans les ascensions et que je roulais peu. Bref une des rares périodes où je me suis vraiment posé des questions. De plus pour y aller au Mont Ventoux, ça nécessite un long voyage en train depuis chez moi avec changement et transporter le vélo n’est pas si simple. Et ensuite une fois arrivé à Avignon, il faut pédaler 45km jusqu’au pied du Géant. Là il a fallu que je loue une chambre d’hôte et tout ça. Bref toute une organisation (assez coûteuse pour un étudiant je dois dire). Bref voilà quoi et avec les doutes et le manque de jambes depuis début juillet, je n’y allais pas dans les meilleurs conditions. Et finalement…ce fut une de mes ascensions les plus faciles que j’ai faite (sans vouloir porter injure au Ventoux et à tous ceux qui souffrent sur ses pentes). J’ai pu mitrailler de photos tout en grimpant sans aucun soucis, arriver en haut sans aucune transpiration est assez phénoménal je trouve et presque décevant. Une fois redescendu en bas, je ne cache pas que j’ai été déçu et presque un peu frustré de ne pas avoir eu plus de mal que ça…frustrations luxueuse on va dire. Bref cette ascension a lancé ma deuxième moitié de l’année j’ai envi de dire et m’a redonné une énorme confiance!

 

Col de la Colombière le 24 août 2011 : voilà une ascension que je ne suis pas prêt d’oublier. Plus que cette ascension c’est toute la sortie du 24 août qui fut superbe. Pour plusieurs choses : la veille j’avais énromément souffert dans les ascensions, j’étais très fatigué à cause du rtyhme particulier de ces vacances pour moi (entre veillées chez la famille, levers tôt pour le vélo, veillées encore, puis mariage chez la famille et encore vélo). Et de fait ce 24 août quand je suis parti je doutais pas mal et je m’attendais à souffrir. Et finalement j’ai pu enchainer les ascensions sans aucun soucis sans pour autant être aussi facile que lors du Mont Ventoux, mais sans souffrir outre mesure. Et pourtant après le col de Bluffy, des Aravis et de la Croix Fry, j’étais plutôt angoissé au pied de la Colombière. Et finalement…même si ce fut un peu dur sur la fin, j’ai très bien géré avec ensuite un retour par les petits cols (mais qu’il faut monter quand même) de Saint Jean de Sixt et de Bluffy et au final ce fut une des mes plus belles sorties. Ce fut aussi une de mes dernières grandes sorties de l’année (mais je ne le savais pas encore). De plus une si belle sortie, le lendemain d’une de mes plus difficiles, me montre un peu plus que j’arrive à récupérer pas mal. Cette journée restera d’autant plus particulière que en fin d’après midi alors que je me baladais dans Annecy non loin du lac, j’ai été pris sous le violent orage de grêle qui s’est abattu sur la ville. S’en est suivi les inondations et tout ce qui est allé avec.

 

Col d’Agnes le 28 mai : cette ascension m’aura ouvert un peu plus les yeux sur mes capacités d’enchainement. Cette ascension était ma deuxième ascension de la journée sur une sortie longue au totale de 156km après des modifications de dernières minutes à cause des travaux à la SNCF. De fait la veille j’ai changé mes plans et rallongé la sortie de plus de 60km… Bref après avoir monté le col de Portel, j’ai enchainé avec le col d’Agnes. Le début n’est pas très raide et je roulais en dessous de mon rythme. Là un club de cyclistes qui s’entrainaient pour l’ariégeoise me dépasse. Dès que la pente est devenue raide à plus de 8%, je me suis lancé à fond et j’ai rattrapé un par un tous les membres de ce club qui étaient mieux équipés que moi et qui n’avaient pas de sac à dos ni rien d’autre. Evidemment cela n’est pas un objectif en soit mais appuyer les pédales comme je l’ai fait sur de tels pourcentages en étant au seuil si lontemps et lâcher un par un les autres c’est assez grisant. Il y en a un seul que je n’ai pas rattrapé mais je suis revenu tout proche au moment où nos routes se sont séparées. C’est pour cela que cette sortie restera particulière parce que la suite après le col d’Agnes fut pénible avec un gros mal de ventre dans la fin de la montée du Portd e Lers puis sur les 60 derniers kilomètres…

 

Col du Tourmalet le 1er mai : ce jour là ça faisait presque 11 mois que je n’étais plus allé au col du Tourmalet! Le col était encore fermé ce jour là mais praticable en vélo!! Et c’est un peu sur un coup de tête que j’y suis allé car à l’origine je partais pour le col d’Aspin mais la tentation d’y retourner était trop forte! A ce moment je ne pensais pas que j’en étais à la première de mes 5 ascensions du col du Tourmalet en 2 mois et demi. Ce jour là donc, c’est un peu la tête ailleurs que j’y suis allé, j’étais avec le VTC, et finalement j’ai pu arriver en haut sur le 39 dents. Je l’avais déjà fait plusieurs fois jusqu’à La Mongie mais pas jsuqu’au sommet. Pour moi ce fut un petit exploit. Je me suis arraché sur la fin. Et honnêtement de ça j’en suis plutôt content et c’est pour ça que cette ascension je ne l’oublierai pas.

 

Port de Balès le 9 avril : plus que le Port de Balès, c’est toute la sortie du 9 avril qui restera un grand moment pour moi! J’ai enchainer pour la première fois 3 grosses ascensions avec aucun moyen de rentrer par la vallée si j’avais un coup de barre. J’en suis d’autant plus content que la veille j’étais sorti et autant dire que niveau sommeil ça n’avait pas été le top mais très souvent la veille d’une sortie en montagne, ‘jai du mal à dormir donc bon… Ce jour là je suis allé sur des routes que je ne connaissais pas. Je voulais vraiment aller voir ce coin du Port de Balès et de ce fait ça m’obligeait à faire une grande sortie vu que c’est assez loin de chez moi en train. Et ce fut vraiment particulier comme sortie car je suis passé un peu par tous les états. Un début dans la vallée très difficile avec un fort vent de face, puis une ascension du Port de Balès difficile mais que ‘jai bien gérée pour ne pas me fatiguer. Le paysage était magnifique. Bref super quoi. Après j’ai enchainé avec le col de Peyresourde et là quel calvaire!!! J’ai énormément souffert, peut être à cause de la chaleur, je ne sais pas. Mais je n’en pouvais plus, vraiment très dur, j’ai rarement eu autant de mal dans une ascension. Et à cet instant le moral n’était pas top puisqu’il fallait encore monter le col d’Aspin ensuite. Et là, je me suis rassuré, ce fut dur comme ascension mais moins que ce que je craignais après mes sensations dans le col de Peyresourde. Cette grande sortie m’a aussi permi de voir qu’il faut arriver à trouver un comrpomis entre la grandeur de la sortie et le plaisir qu’on prend à rouler. Ce fut très dur mais bizarrement maintenant j’ai envie de retenter une grande étape avec au moins 3 ascensions dans la journée…

 

– Semaine du 25 juillet : cette semaine du 25 au 30 juillet, reste pour l’instant mon plus grand enchainement d’étapes. Entre vélo et voyages en train j’ai été servi! J’ai commencé par le voyage jusqu’à Avignon en train toute la journée de lundi suivi de 45km de vélo pour rejoindre le pied du Ventoux. Le mardi ce fut ascension du Mont Ventoux suivi du retour à Avignon puis de tout l’après midi dans le train pour rentrer. Le mercredi ce fut préparationd es 3 jours suivants. Et ensuite le jeudi, voyage en train jusqu’au fond de l’Ariège avant de faire 93km dans l’après midi par quelques cols pour rejoindre Axat dans l’Aude. Puis le vendredi j’ai fait 121km avec une ascension de plus de 50km. Et enfin le samedi, retour à Ax-les-Thermes en Ariège par un enchainement d’ascensions sur 88km avant de refaire tout l’après midi dans le train pour rentrer. Et ce qui m’a le plus impressionné à la fin de cette semaine c’est que je ne ressentais pas particulièrement de fatigue le dernier jour dans les ascensions! De quoi donner des arguments pour envisager peut être un jour, la traversée des Pyrénées en vélo!

 

– Pic du Midi le 19 juin : le Pic du Midi, c’était un petit rêve!! Et j’y suis monté jusque là haut! Le col du Tourmalet d’abord dans lequel je n’avais pas d’excellentes jambes. Puis j’ai quand même continué à grimper après sur la piste, en passant par le col de Sencours et avant de de devoir pousser le vélo pour passer quelques plaques de neige puis avant de devoir laisser le vélo sur le bord de la piste…les plaques de neige étant très hautes… Ce jour là donc, j’ai pu monter en vélo jusqu’à 2500m d’altitude avant de finir à pied jusqu’au sommet du Pic. Une grande journée!!!

 

Col du Galibier le 16 août : cette sortie fut longue, difficile, un peu pénible même sur cette route très très passante… Mais c’est le col du Galibier et le monter fut une sacré expérience quand même! Et pourtant comme je l’ai dit, je n’ai pas trop aimé toute la route… C’était aussi la première fois que je faisais 200km pour une sortie en montagne!

 

Sortie du 15 mai : je mentionne cette sortie du 15 mai car comme je l’avais faite le 26 octobre 2009 dans l’autre sens, j’ai enchainé 2 cols hors catégorie avec le col du Tourmalet et Luz Ardiden. Ce n’est pas souvent que je fais deux grandes ascensions à la suite surtout avec le Tourmalet. Et avoir pu faire cette sortie pour la 2e fois après 200ç, avec le VTC en plus, c’est une satisfaction énorme et une fierté. D’autant plus qu’une fois au sommet de Luz Ardiden, j’avais rarement eu autant mal aux jambes au sommet d’une ascension et il restait encore 78km à parcourir pour rentrer avec du faux plat et du vent…bref une bonne performance d’endurance.

 

En début d’année, au mois de mars, j’ai également pu enchainer deux grandes sorties en montagne consécutives. Le fait d’y être parvenu m’a permis de me donner de la confiance avant l’enchainement du 9 avril, ce fut un bon précurseur.

 

 

Mes ascensions qui me laissent un mauvais souvenir :

 

Il n’y en a pas beaucoup des ascensions qui me laissent un mauvais souvenir :

 

Col du Tourmalet le 4 juin : ce jour là c’est la Montée du Géant du Tourmalet. La statue va être montée au sommet du col. Cette année c’est Miguel Indurain qui en est le parrain! Je décide d’y aller même si le ciel est très menaçant. Nous sommes environ 800. Là j’ai eu l’occasion de rencontrer d’autres lecteurs du blog, c’était sympa. Mais malheureusement juste avant d’arriver à Sainte Marie de Campan, il s’est mis à pleuvoir… Et la pluie ne s’est pas arrêtée de toute l’ascension… Par moment c’était des cordes. Horrible! Un froid glacial. En plus ce jour là j’avais des tas de courbatures et sur la route jusqu’à Bagnères je peinais à rester en danseuse dans les côtes. Et pourtant malgré la tentation, je n’ai pas fait demi tour. J’ai effectué toute l’ascension sous la pluie, frigorifié, et finalement pas trop mal malgré mes mauvaises jambes et ma mauvaise condition. Par contre, c’est dur de profiter avec une météo pareille!! Ce qui m’a poussé à aller au bout, c’est juste que je ne voulais pas faire demi tour et avoir des regrets ensuite… J’aurais mieux fait de faire demi tour je crois… Au sommet je ne me suis évidemment pas attardé et vu comment j’étais trempé, inutile de dire que j’ai attaqué la descente sans plus de vêtements (j’avais déjà mis le K-Way et tout ça dans la montée). La descente sous cette pluie fut vraiment dangereuse et très pénible en raison du froid glacial, du fait que je tremblais de froid, que je ne sentais absolument pas mes doigts sur les manettes de frein, qu’il pleuvait toujours et que je ne voyais rien à travers les lunettes… Bref une descente interminable et un retour horriblement long. Je suis rentré chez moi après 95km sous la pluie et j’étais réellement bleu tellment j’avais froid! D’ailleurs quand j’ai enlevé mes chaussures sur le carrelage de la terrasse extérieur, j’ai posé mes pieds nus sur le carrelage et j’ai senti une douce tiédeur…alors qu’après une bonne douche chaude, je suis aller toucher avec la main ce même carrelage qui était enf ait glacé lui aussi…c’est dire combien j’avais froid en rentrant. Et d’ailleurs depuis ce jour, je suis beaucoup plus sensible au froid au niveau des pieds… Bref vraiment une matinée très pénible (cependant en rentrant dans cet état là on apprécie le bon repas chaud!), qui a donné quelques frayeurs à mes parents quand ils m’ont vu rentrer. Une chose est sûre je ne remonterai plus un haut col par une météo pareille!!!

 

Col du Chioula le 2 juillet : voilà une ascension et une journée que je ne pas prêt d’oublier!!! C’est la première fois que j’ai ressenti de la démotivation sur le vélo… Je n’ai vraiment pas compris ce qu’il m’arrivait. J’avais du changer de programme le matin même en raison de problèmes de train et du coup j’ai décidé d’aller au col du Chioula en Ariège… Et les jambes n’étaient là, la tête non plus…bref je n’avais pas envie d’être là sur le vélo. J’ai quand même fini l’ascension et la sortie mais quand je susi rentré…je doutais énormément… Bref, j’avais perdu beaucoup de confiance là et je me posais beaucoup de quetsions. J’étais d’autant plus déçu que c’était le 2 juillet, début des deux mois d’été, ma saison préférée et que je pensais pouvoir me faire plaisir… Résultat : pendant 12 jours je n’ai pas fait de sortie en montagne avant le 14 juillet où je suis allé au col du Tourmalet pour voir passer le Tour de France. Et cette ascension fut très difficile, j’ai rarement eu autant de mal dans le col du Tourmalet… Et de ce fait j’ai passé 12 autres jours sans faire de vélo en montagne jusqu’à ce fameux 26 juillet avec le Mont Ventoux qui m’a relancer!

 

Col de la Forclaz le 23 août : voilà une ascension dans laquelle j’ai énormément souffert comme rarement… Il faisait une température caniculaire et j’étais parti l’après midi…je ne sais pas si c’est ça la raison ou le fait que les jours précédents j’avais pas mal veillé et tout ça mais là la reprise du vélo fut dure… Certes l’ascension est assez raide avec plusieurs kilomètres à 11% sur la fin mais avoir autant de mal je ne pensais pas…c’est la première fois que j’étais sur le petit plateau-grand pignon avec le vélo de route… Ce jour là, je ‘nen pouvais plus, chaque coup de pédale était une souffrance et j’ai même du m’arrêter quelques secondes à un moment… Heureusement qu’au sommet la vue est somptueuse sur le lac d’Annecy… En tout cas cette sortie m’a fait peur pour la suite et à ma plus grande surprise le lendemain fut ma plus belle sortie de l’année!! Bref pour la récupération ça allait!!

 

 

Mes plus grosses frayeurs :

 

Cette année, bien que j’ai pris beaucoup de plaisir à pédaler, j’ai quand même eu une énorme frayeur qui me laissera beaucoup de souvenir car j’ai vraiment cru que c’était fini pour moi. C’était le 15 mai, dans la descente du col du Tourmalet vers Luz Saint Sauveur, après seulement 1km environ de descente. Un anglais montait en voiture à contresens et sur cette portion en courbes successives, le champ de vision n’était pas très étendu et c’est à la dernière seconde que je l’ai vu cette voiture… Et là, ce qui m’a sauvé c’est mon coup de fatigue dans l’ascension juste avant qui a fait que je n’ai pas eu envie de me lancer à fond dans la descente, de ce fait j’étais en roue libre sans pédaler, ce qui m’a permis d’avoir une vitesse raisonnable (entre 35 et 40km/h). Si j’allais plus vite je pense que je n’aurais pas pu éviter l’accident… Lorsque j’ai vu la voiture 25m devant moi, j’ai bloqué la roue arrière qui a manqué de m’échapper à deux reprises. Et à 2 reprises j’ai rattrapé in extremis le vélo, mais ça m’a fait perdre du temps pour dévier le vélo et je ne pensais pas pouvoir éviter la voiture, c’est passé vraiment tout proche. En tout cas j’ai manqué de glisser et de tomber dans le ravin ou de m’encastrer de plein fouet dans la voiture. Bref ce ut une énorme frayeur car j’ai même eu le temps de penser dans ma tête en me disant que c’était fini pour moi. J’espère ne plus avoir de problème comme ça mais là ça ne dépend plus de moi et c’est bien là le soucis…et c’est là qu’on se rend compte à quel point on est vulnérable face aux voitures sur la route et plus encore dans des descentes à grande vitesse…

 

Mes plus belles descentes : 

 

Je ne suis pas vraiment un bon descendeur et en général je n’aime pas trop les descentes. Certaines comme celle du Plateau de Beille ou celle du col du Tourmalet sous la pluie le 4 juin, m’ont parues interminables. Mais d’autres ont été splendides!

 

– Descente du col d’Aspin le 19 avril : Sous la pluie, j’ai probablement réalisée une de mes descentes du col d’Aspin les plus rapides. J’ai rarement eu autant confiance et d’adhérence dans la descente, et le fait que ce soit un jour de pluie est encore plus surprenant. jusque là dans la partie sinueuse entre le sommet du col et Payolle, j’avais rarement dépassé les 55km/h. Et là d’un seul coup sous la pluie, je suis monté à plus de 75km/h! Une si grande différence c’est assez phénoménal.

 

– Descente du Mont Ventoux le 26 juillet : Voilà probablement une des descente les plus sécuritaire pour le cycliste. Une route en excellent état et surtout chaque virage bien indiqué. Un pur régal. En plus avec de longues portions de ligne droite, il est possible de rester pendant plusieurs minutes à presque 80km/h! Un pur plaisir pour le cycliste.

 

– Descente du col du Chioula le 30 juillet : Dernier col de mon dernier jour de mon séjour à Axat. Il faisait chaud et je n’avais plus que 11km de descente pour rejoindre la gare d’Ax-les-Therme pour rentrer. J’ai fait cette descente à bloc et j’ai parcouru ces 11km en 12min30 en étant ralenti une fois en ville. Bref, de superbes relances et surtout de superbes freinages à chaque épingle. Grisant!

 

Voilà pour ce que je pouvais dire sur cette année. Ce dont je suis le plus fier c’est de ne pas avoir utilisé la voiture pour me rapprocher des cols. Commes les années précédentes je me suis débrouillé avec le train et mes mollets.  Ce qui m’impressionne le plus c’est de voir la diversité des régions que j’ai pu parcourir et la quantité de nouveaux endroits que j’ai pu voir. Les ascensions qui me tenaient à coeur étaient surtout le Plateau de Beille et le Port de Balès en début d’année. Et je ne pensais pas les monter si tôt dans l’année, du coup j’ai pu me donner d’autres envies et objectifs, comme le Pic du Midi et après sur un coup de tête j’ai organisé mon expédition au Mont Ventoux seulement 6 jours avant et puis il y a eu ce séjour dans les Alpes que j’ai mis à profit pour le vélo. Et là j’ai pu faire cohabiter vélo, détente, vacances, famille, fêtes. Bref nikel quoi! Et à côté, j’ai pu mp’en donner à coeur joie sur le col d’Aspin que j’ai pu monter tout au long de l’année!! Mon col préféré!

Je regrette juste que depuis le 1er septembre, j’ai repris les cours, je n’ai âs pu refaire beaucoup de vélo avec seulement une sortie le 31 octobre… Et je regrette bien sûr encore plus cette chute en vélo du 5 novembre…violente chute en allant travailler…qui m’a laissé avec une fêlure du coude, un poignet cassé et un dos en vrac sans compter un genou arraché… 3 semaines avec le bras en écharpe, 1 mois et demi avec l’attèle au poignet et une grosse marque au niveau du genou…bref un bien mauvais souvenir couplé avec 51 jours sans vélo….

Pour 2012, ce sera dur de faire une année si remplie et si diversifiée…rien qu’avec la météo ce sera dur d’avoir une aussi belle année. Mais on verra ça en 2012!

Laisser un commentaire

Your email address will not be published.