Prologue : 10 h de train – 36 km – 600 m de D+
J1 : 80 km – 2150 m de D+ – Mont Ventoux
J2 : 90 km – 1500 m de D+ – col de la Madeleine, col de la Gabelle, col de la Madeleine
Nous sommes le dimanche, c’est le jour de la cyclo.
Nous nous levons tôt pour prendre le petit déjeuner et nous préparer puis nous partons à Vaison la Romaine pour le départ.
Il y a énormément de monde comme à chaque fois. Cette foi-ci nous sommes en mode équipier pour Roberto avec Patrice.
Le parcours sur lequel Patrice et moi accompagnons Roberto est celui de 120 km qui fait passer par le col de la Madeleine, le col de la Gabelle, le gorge de la Nesque puis l’ascension du Mont Ventoux par Sault, le versant le moins difficile.
Nous verrons bien ce que nous ferons. C’est un challenge pour Roberto, mais il ne faut pas se mettre la pression et faire ce qui est possible.
Nous attendons le départ, je commence déjà à avoir faim^^
Petit à petit ça part puis c’est à nous. Sur les premiers kilomètres c’est un peu l’embouteillage avec tout ce monde. Nous passons Malaucène, puis ça commence à s’étirer avec les premières montées et notamment le col de la Madeleine. Les montées ne sont pas évidentes pour Roberto. Nous nous calons à un petit rythme. Une fois le col de la Madeleine franchi, nous basculons sur Bédoin pour rejoindre quelques kilomètres plus loin le pied du col de la Gabelle. Là ça devient vraiment dur pour Roberto. Nous faisons des pauses régulières.
Le temps passe et ça semble compromis pour les délais pour pouvoir commencer l’ascension du Mont Ventoux plus tard. Patrice doit rentrer chez lui directement après la course et veut tenter de boucler le parcours. Moi je sais que dans tous les cas, vue l’heure qu’il est maintenant, je ne suis pas en assez bonne condition pour rouler à bloc les 18 kilomètres des gorges de la Nesque pour arriver dans les délais à Sault pour commencer l’ascension du Mont Ventoux. D’autant plus qu’il est prévu des orages à partir de 13 h…
De même, la question se posait de faire demi tour sur Bédoin et que je fasse l’ascension par ce versant, mais il est aussi difficile que celui que j’ai grimpé la veille et il me faudra bien plus de 2h pour arriver au sommet et je risque là aussi de me retrouver dans les orages sans compter qu’il va y avoir beaucoup de monde puisque c’est par là que se termine le grand parcours. Et puis je préfère accompagner Roberto, c’est ce que je souhaitais. Même si nous ne faisons pas tout le parcours, que nous ne le pouvons pas, ce qui compte c’est de passer un bon moment ensemble sur le vélo.
Nous saluons Patrice qui part pour continuer le parcours.
Roberto se donne pour objectif de grimper le col de la Gabelle et de retourner sur Vaison la Romaine ensuite en grimpant le col de la Madeleine par l’autre côté.
Petit à petit nous grimpons. J’encourage Roberto. Nous croisons les premiers du grand parcours qui sont déjà là, qui ont parcouru 40 km de plus que nous et qui vont bientôt s’attaquer à l’ascension du Mont Ventoux par Bédoin.
C’est avec le sourire que Roberto arrive au sommet du col de la Gabelle au ravitaillement. Ça fait plaisir.
Après quelques minutes passées au sommet, nous repartons pour faire demi tour et redescendre pour rentrer sur Vaison la Romaine. On se fait plaisir dans la descente sur Bédoin puis c’est parti pour l’ascension du col de la Madeleine. C’est à nouveau difficile pour Roberto mais nous savons que c’est la dernière montée, je l’encourage, nous discutons, nous rigolons, puis nous finissons par basculer au sommet pour descendre sur Malaucène puis Vaison la Romaine qui est plus loin en faux plat descendant.
Et voilà notre première sortie entière partagée ensemble. Ça fait plaisir ! Roberto a le sourire, c’est chouette. Pas besoin de se mettre la pression, ce qui compte c’est de tenter et de se faire plaisir sur le vélo. Il peut être fier de lui car ce n’est pas facile !!
A Vaison, je laisse Roberto rentrer en voiture tandis que j’opte pour rentrer à vélo au gîte sur les 15 derniers kilomètres avec la montée finale au col de Veaux. Je me suis bien fait plaisir !
Grosses pensées pour notre chère Tatiana qui a dû s’amuser de nous voir de là haut !!
L’après midi, un énorme déluge s’est abattu pendant plusieurs heures. J’étais content de ne pas être au Mont Ventoux à ce moment là^^
Pendant que Roberto faisait la sieste, j’ai regardé la finale de Roland Garros.
Puis ensuite je ne me suis pas couché trop tard car le lendemain je continue mon périple et je vais devoir partir à 6h45 au plus tard avec me bagages si je veux avoir mon train à 9 h à 47 km de là.
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