10 h de train – 36 km – 600 m de D+
Nous y sommes ! Ça y est, le moment de mon petit périple que je prépare depuis le début de l’année est arrivé ! Ce sera mon premier depuis la chute de mai 2022 il y a 2 ans. Depuis je n’ai jamais enchainé de sortie et pour tout dire la préparation que j’avais prévu en ce début d’année ne s’est pas bien passée. D’une part en raison de la météo désastreuse notamment en mai où j’avais posé 1 semaine de vacances exprès mais aussi d’autre part, parce qu’on a déménagé avec ma copine et que j’ai plutôt porté des meubles et des cartons tout le printemps.
La dernière sortie au col du Tourmalet au début des vacances n’a pas été concluantes et les jambes sont aux abonnés absents.
Tant pis, on va faire avec.
Le périple que j’ai préparé va d’abord m’emmener retrouver Roberto et Patrice au pied du Mont Ventoux où ils se sont inscrits à la GNFY du Ventoux le 9 juin. La cyclo qu’avait l’habitude faire Tatiana. J’ai prévu d’y aller et d’accompagner Roberto sur son challenge. Ensuite, je reprendrai le train pour aller dans le sud-est de la France sur le chemin de la côte Ligure en Italie où mon objectif est d’aller grimper le final de Milan Sanremo à savoir la Cipressa et le Poggio. Hé oui, on peut habiter au pied des grands cols, je rêve de petites côtes qui portent en elles l’Histoire du cyclisme. J’aime beaucoup l’Histoire des grandes Classiques du cyclisme. Tout avait commencé un jour de janvier 2014 il y a 10 ans, alors que je me trouvais à Lille pour le travail, j’avais loué un velib lillois (un V’Lille) et je m’étais envoyé sur 2 secteurs de Paris Roubaix, notamment le Carrefour de l’Arbre dans la gadoue.
Puis en 2017, je m’étais fait un périple en train et vélo en Suisse et en Italie par delà le Stelvio et le Gavia mais surtout pour rejoindre le mur de Sormano et le Ghisallo sur les hauteurs du lac de Côme, hauts lieux du Tour de Lombardie.
En 2018, les choses de la vie me font aller quelques jours en région parisienne pour les suites du décès de ma grand mère et j’ai pu aller 2 jours en Belgique chez des amis, et là, Bernard, cycliste belge, m’a fait parcourir avec lui les monts les plus connus du Tour des Flandres (Koppenberg, Vieux Queremont, Paterberg, mur de Grammont) et les côtes ardennaises de Liège Bastogne Liège et de la Flèche Wallonne (mur de Huy, côte de la Redoute, la Roche aux Faucons, Sprimont…).
Le 5ème Monument que je n’avais pas encore parcouru c’était Milan Sanremo (bien que j’ai pédalé à Milan en 2017). C’est l’objectif de ce petit périple de 8 jours.
Je pourrai également découvrir l’arrière pays niçois que je ne connais pas encore. Il y a tant à faire dans ce secteur que j’ai mis du temps à me tracer les itinéraires.
Le périple sera ainsi :
- V 07/06 : voyage en train jusqu’en Provence toute la journée puis à vélo jusqu’au gîte pour rejoindre Roberto et Patrice
- S 08/06 : sortie vélo au Mont Ventoux, je ne sais pas comment seront les jambes, mais intérieurement j’espère qu’elles seront bonnes pour faire une belle sortie
- D 09/06 : avec Roberto et Patrice sur le petit parcours de la GNFY
- L 10/06 : soit 180 km de vélo, soit train+vélo pour rejoindre Angèle dans le Var qui va m’héberger le soir
- M 11/06 : 40 km, Mont Faron puis train jusqu’à l’Escarène à 20 km de Nice où je vais rester 3 nuits
- M 12/06, J 13/06 et V 14/06, sorties dans l’arrière pay niçois, l’une sur la côte Ligure en Italie pour le final de Milan Sanremo, l’une de 180 km pour aller dans la vallée de la Vésubie avec le col du Turini entre autres et l’une j’espère vers Puget et l’ouest de Nice.
- S 15/06 : retour toute la journée en train (14h30 de voyage)
Bien sûr j’aurais sur certaines étapes toutes mes sacoches (guidons et selle) ainsi que mon sac à dos, pour pouvoir transporter mes bagages. L’aménagement des sorties se fera aussi en fonction de la météo qui est prévue un peu pluvieuse certains jours (vraiment pas de chance) et aussi en fonction des jambes car l’étape du lundi 10 me fait un peu peur pour rejoindre le Var avec de la distance, du dénivelé et les bagages.
Ce vendredi 7 juin, commence d’une drôle de façon. Mon train est à 6h40 le matin, mais je dois avant, déposer mes parents à la gare qui prennent eux aussi un train mais à 5h40. Je me lève tôt pour finaliser la préparation de mes bagages et c’est en tenue de vélo que je prends le volant pour déposer mes parents à la gare (qui se trouve à 1 km de chez moi), je reviendrai avec la voiture de mes parents pour la garer chez nous. Et là, à 20 m du parking de la gare, un contrôle de police. Manque de chance, mon permis de conduire est resté dans le sac à main de ma chérie qui dormait toujours, pour 1 kilomètre je ne me suis pas inquiété. Mon contrôle technique est dépassé de…3 jours et mon rendez-vous est dans 2 semaines… et pour couronner le tout, l’adresse de ma carte grise n’est pas encore à jour, le dossier est en cours… Vraiment pas de chance^^
Mais j’ai pu montrer ma bonne foi et que tout était en cours, et ça a été. Pfiou sacré départ en vacances^^
Un peu plus tard, c’est donc moi qui reprends le chemin de la gare sur mon vélo ce coup-ci pour mon périple. Un au revoir à ma chérie et c’est parti.
10 h de train avec changement à Toulouse, Narbonne et Avignon pour arriver à la gare de Carpentras. Une bonne galère avec des trains bondés, les emplacements vélos occupés par des bagages ou pas suffisants, mais on y arrive.
De Carpentras, c’est parti sur le vélo pour rejoindre le gîte qu’a loué Roberto sur les hauteurs de Mollans sur Ouvèze dans la Drôme au nord du Mont Ventoux.
35 km sur les collines provençales, bien casse pattes. L’occasion de vraiment pédaler avec les bagages et de voir que ça ne sera pas facile^^
A ma décharge , le parcours ne fait que monter quasiment car j’en aurais pour 600 m de dénivelé, je suis fatigué et il y a du vent.
En tout cas, je revois le Mont Ventoux pour la première fois depuis 2021 et un week end inoubliable où nous avions tous rendus hommage à Tatiana et où j’avais grimpé 6 fois le Mont Ventoux en 2 jours et demi, une autre époque.
Je passe par Caromb, Malaucène, pied du versant nord, puis Mollans.
C’est en arrivant au col de Veaux que je peux rejoindre le gîte et retrouver Roberto et Patrice que je revois là aussi pour la première fois depuis 3 ans. Ça fait sacrément plaisir !! En 2022, j’aurais dû être de la partie mais la chute 1 mois plus tôt en a décidé autrement.
J’arrive bien fatigué quand même et bien transpirant, il fait très lourd, nuageux mais chaud avec quelques gouttes.
Nous passons une bonne soirée, nous avons beaucoup à nous raconter depuis tout ce temps. Puis c’est l’heure d’aller dormir, demain je mets le réveil à 6h.
Commentaires récents