16 mai 2019 (18e sortie) : col du Tourmalet et lac de Payolle, pas en super forme

Pour ce jeudi 16 mai, c’est ma journée de repos. J’ai ma voiture à déposer au garage et donc un peu d’attente.

Je vais en profiter pour pédaler et essayer de me rassurer sur les jambes après la dernière sortie où j’ai terminé complètement carbonisé.

J’hésitais pas mal entre faire une boucle Hourquette d’Ancizan (1564 m) et col d’Aspin (1490 m) pour revenir ou alors aller plutôt du côté du col du Tourmalet (2115 m) et éventuellement enchainer avec une deuxième ascension ensuite.

J’ai le temps d’y réfléchir en remontant la vallée. Il fait un peu frais, mais pas trop non plus. En revanche en altitude je pense qu’il doit faire bien frais et je choisis de partir avec la veste thermique. Le ciel est bleu avec de temps en temps un voile de nuages.

Je sens que j’ai le coup de pédale un peu lourd mais c’est compensé par le plaisir de pédaler quand même !

En arrivant à Sainte Marie de Campan, j’opte finalement pour l’ascension du col du Tourmalet, comme c’est l’ascension que j’ai le plus souvent faite cette année, pour comparer les sensations ce sera mieux.

Je table sur moins de 1h30 et plutôt sur du 1h25. Cependant les jambes ne me paraissent pas formidables. J’essaye de rester sur un rythme tranquille mais efficace aussi sans lambiner.

Les 4,5 premiers kilomètres roulants me donnent toujours l’impression d’être à l’arrache. J’étais content d’arriver à Gripp et d’attaquer les 12,5 km plus raides. Mais rapidement je vais me rendre compte que je plafonne et que j’ai du mal à hausser le rythme quand je le souhaite. Ça ne tourne pas bien. Il y a comme une lassitude dans le coup de pédale. J’essaye de profiter du paysage et de l’instant présent.

Les kilomètres défilent, la cascade à 10 km, le lacet du Garet à 7,5 km, la stèle d’Eugène Christophe à 7 km, le premier paravalanche et le point de vue sur Artigues à 6 km, la sortie des derniers paravalanches juste avant l’entrée raide à La Mongie à 5 km, la sortie de La Mongie avec vue sur le sommet à 4 km. Ça défile.

Il fait finalement plutôt chaud et je n’arrête pas de me dire que je vais enlever ma veste thermique pour finir l’ascension en manches courtes mais je n’ai pas non plus envie de m’arrêter en pleine ascension et du coup à force de me dire « plus tard, plus tard », bé je me rapproche du sommet^^

J’aperçois les lamas non loin de la route, je m’arrêterai dans la descente.

Au fil de la montée il y a une automobiliste qui me dépasse plusieurs fois car elle suit son mari qui fait l’ascension à vélo. C’est un peu pénible à force, si on a besoin d’une voiture suiveuse dans un col c’est qu’il y a un soucis, le vélo c’est aussi le goût de l’aventure, d’être en autonomie, pas besoin d’une voiture pour te porter le k-way et de quoi manger…

J’arrive au sommet en ressentant plutôt du soulagement mais aussi content d’avoir fait cette ascension sans avoir froid, enfin !!

Le verdict, 1h28 et les jambes ne sont pas bonnes, au moins je suis fixé, mais le plaisir de faire du vélo est là alors tout va bien, c’est le plus important !!

Au sommet, je profite du paysage, puis je discute avec une singapourienne (plutôt jolie).

Vue depuis le sommet sur le versant Barèges
Le sommet
Vue sur La Mongie

Peu après, je m’attaque à la descente avec les pauses photos pour le paysage et les lamas.

Les jambes ne sont pas bonnes mais j’ai quand même envie de continuer à pédaler.

Petite pause lamas 🙂
Avec des petits nouveaux !
Vue sur Artigues
C’est rare que je m’arrête à cet endroit de la descente, ce coup-ci c’est fait !

Au fil de la descente, je décide de commencer la montée du col d’Aspin ou de la Hourquette d’Ancizan (j’aviserai sur le moment).

A Sainte Marie de Campan, je prends donc la direction de Payolle. Mais sitôt le virage serré à droite pris, je me retrouve devant un ciel très nuageux et menaçant. La température chute fortement de ce côté ci et ça devient d’un coup moins agréable.

Les 7 km jusqu’à Payolle sont roulants. Je les commence, mais les jambes ne sont toujours pas mieux. Le coup de pédale est lourd et là j’ai franchement froid après avoir eu chaud dans le Tourmalet… Mouais, je ne m’amuse plus, je pense que je n’irai ni à l’Aspin, ni à la Hourquette, surtout pour se retrouver dans le brouillard. Je vais en rester à la montée jusqu’au lac de Payolle, ça me suffira après le Tourmalet.

Je monte tranquillement mais je savoure un peu moins. Une fois à Payolle, je vais du côté du lac. C’est une ambiance sympa aussi avec les nuages.

Le lac de Payolle, il ne fait vraiment pas chaud… Et j’ai moins de plaisir à monter que dans le Tourmalet

Je ne m’attarde pas trop et j’attaque la descente rapidement.

Une sortie qui me laisse un peu mitigé car même si j’ai apprécié le Tourmalet et que je l’ai monté en moins de 1h30, je n’ai pas non plus des bonnes sensations, même pas du tout. C’est un peu dommage alors que lesbeaux jours arrivent petit à petit. Et pourtant il fut une époque il y a quelques années où monter le Tourmalet en moins de 1h30 m’aurait ravi, comme quoi les temps changent.

65 km et 1850 m de D+ pour cette sortie et vivement la suivante surtout !!

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