106 km – 1600 m de D+
Allez !! C’est parti pour la reprise !!
Après avoir eu des côtes fêlées en décembre qui m’ont mises sur le carreau quelques semaines. J’ai repris le velotaf mi janvier et je guettais une opportunité de retourner en montagne. Mais la météo n’a pas beaucoup aidé.
Pour ce vendredi 4 février, je commence le travail à 14 h et il fera beau ! Allez c’est l’occasion que j’attendais !
Je ne peux pas partir trop tôt quand il fait froid à cause des engelures, je ne peux pas partir trop tard pour être à l’heure au travail ensuite et étant donné que mon éclairage est resté sur mon autre vélo qui est crevé sur le lieu de travail, je suis obligé d’attendre que le jour se lève pour partir^^
Le timing sera serré en attendant le lever du jour. J’ai opté pour faire ma reprise après ce problème aux côtes à Hautacam, exactement comme l’an dernier après les engelures et la tendinite au genou, c’était Hautacam. En cette saison il n’y a pas de plus grosse ascension praticable.
J’enfourche le vélo de bon matin. C’est fou tous ces doutes qui m’habitent… Est-ce que je sais encore grimper un col ? Est-ce que je sais encore me faire mal sur un vélo ? Est-ce que je retrouverai la flamme ?
C’est avec tous ces doutes que je suis parti dans la vallée des gaves vers Lourdes puis Argelès.
Les kilomètres ont défilé petit à petit. Quel plaisir de repédaler sur mon vélo, de sentir les guidons sous les doigts, de voir le paysage défiler, de sentir l’air frais sur le visage et les jambes, de retrouver cet esprit déterminé d’arriver en haut.
Entre appréhension et excitation j’étais pressé d’arriver au pied de l’ascension. Gros coup de froid le long du massif du Pibeste où tout était encore gelé.
Je suis arrivé à Argelès, grignotage avant de quitter la voie verte et c’est parti pour l’ascension. 14,5 km à 8 % de moyenne, au moins je serai fixé^^
C’est parti pour l’ascension en monde tranquille bien sûr. Je grimpe sur 39×25 sur tous les premiers kilomètres d’ascension.
Quel plaisir de ressentir le souffle changer, l’effort de grimper, de voir le paysage changer. Il n’y a pas trop de circulation en plus.
Jusqu’à la moitié de l’ascension je grimpe sur 39×25 avant que ça ne devienne plus dur. L’acide lactique monte petit à petit dans les cuisses.
C’est à environ 4 km d’Hautacam donc 5,5 km du sommet au col de Tramassel que j’ai commencé à être dans le dur. Et très vite les jambes se sont effilochées et le final fut laborieux. Les cuisses brûlaient, j’étais presque à la dérive.
Le final m’a paru long.
Pas fâché d’arriver au sommet. Ça y est c’est fait pour l’ascension de reprise ! Quel plaisir d’être là haut !
Il s’agit de ma 15eme ascension là haut, 1 fois par an depuis 14 ans et 2 fois l’an dernier exceptionnellement.
Il y a tout le retour à faire maintenant. Je profite un peu du paysage, je mange des pâtes de fruit, une gorgée d’eau, je mets mon k way et hop c’est parti pour la descente. Une descente glaciale. Ça fait du bien de retrouver les sensations d’une descente aussi.
Une fois en bas c’est parti pour tout le retour dans la vallée. Mais je n’ai vraiment plus rien dans les jambes. Je manque sacrément d’endurance.
Je suis complètement collé à la route, les cuisses me brûlent. L’heure tourne plus vite que ce que j’avais prévu^^
Heureusement je passe devant le travail en rentrant de cette vallée pour aller chez moi. Là j’en étais au point où si je rentrais chez moi, j’avais juste 45 minutes avant de devoir repartir pour venir au travail. J’ai opté pour m’arrêter directement, me prendre quelque chose à manger, me poser avant d’enchainer avec mon après midi au travail jusqu’à 20 h. J’étais donc en bermuda et veste thermique jaune tout l’après midi mais là c’était mieux pour moi^^
Voilà donc pour ma sortie de reprise, 106 km et 1600 m de D+
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