105 km – 1900 m de D+
ça y est, enfin une sortie dans les Pyrénées depuis le retour du périple. La météo est catastrophique et je n’avais toujours pas pu pédaler sur mes jours de repos. Moi qui suis rentré en forme, je commençais à m’inquiéter.
Aujourd’hui c’est grand beau sur les Pyrénées, je vais partir sur la matinée pour rentrer pour manger.
Quel plaisir d’enfourcher le vélo.
Je suis en meilleure forme et ça se sent, les jambes tournent plutôt pas mal. Je ne vois pas les kilomètres défiler dans la plaine et la vallée. Ça faisait longtemps que je n’avais pas eu de telles sensations. Ça fait plaisir. Même le vent de face ne m’a pas fait faiblir. Trop fort^^
Je suis rapidement arrivé au pied du col du Tourmalet, l’objectif du jour. C’est parti pour l’ascension ! Les 4,5 premiers kilomètres sont roulants puis ensuite c’est parti pour 12,5 km à 9 % de moyenne. Les jambes tournent bien et là c’est le plaisir total, je ne subis pas la pente, chaque tour de pédales c’est un plaisir, je savoure. Les kilomètres passent, le rythme est bon. Je suis sur un rythme de moins d’1h30 pour faire l’ascension. Ça circule pas mal mais ce n’est pas encore le grand rush de l’été. J’ai été bloqué par des moutons (embouteillage pyrénéen) puis ensuite c’est un chantier qui m’a obligé à mettre pied à terre pendant 1 minute pour attendre que la route se libère.
Sur le sommet, c’est le vacarme avec 2 hélicoptères de chantier que je vois depuis plusieurs kilomètres. Il apportent des pylônes au sommet pour la construction d’une nouvelle remontée mécanique. Pas super agréable…
J’arrive au sommet en 1h27. J’ai encore de la marge pour être en meilleure forme mais j’apprécie d’avoir adoré chaque kilomètre.
C’est ma 168 ème ascension du col du Tourmalet, 1 fois de plus que le col d’Aspin. Le col du Tourmalet est donc le col que j’ai le plus souvent grimpé à vélo dorénavant.
Il y a du monde au sommet, je ne m’attarde pas. Je vais redescendre. Je fais un arrêt pour discuter avec Audrey, notre photographe. Je l’adore, c’est toujours un plaisir de discuter.
Je continue ensuite ma descente, tranquillement sans prendre de risque, il y a du monde, c’est plus compliqué de se laisser aller.
Le retour dans la vallée et la plaine s’est bien passé, les jambes sont toujours là.
Voilà une belle sortie de retour dans les Pyrénées. Et l’occasion pour moi de passer les 1000 km parcourus ce moi-ci, ça faisait longtemps que ça ne m’était pas arrivé.
105 km et 1900 m de D+.
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