10 mai 2022 (12e sortie) : col du Tourmalet au soleil

120 km – 2000 m de D+

Allez, je suis dans ma semaine de vacances. Pour ce mardi, j’ai uniquement la matinée de libre, l’après midi je dois aller voir une copine au nord de Tarbes.

Il fait grand beau.

Je vais en profiter pour tenter de modifier les réglages de mon vélo et notamment la hauteur de la selle. Lors de notre sortie au col du Tourmalet 2 jours avant, l’ami Martial a remarqué que le réglage n’était pas tout à fait optimal. Il a l’oeil !

Pour ma part je n’ai pas changé le réglage de mon vélo depuis le deuxième jour où je l’ai acheté c’est à dire en mai 2010, il y a 12 ans ! Le réglage me convenait à merveille, l’impression d’être dans un canapé. Martial m’a expliqué que depuis j’ai probablement un peu changé physiologiquement et morphologiquement, ainsi que dans ma façon de pédaler et il est normal qu’il faille peut être changer. Ça pourrait aussi expliquer et résoudre les soucis de tendinites que j’ai eu récemment.

Cette sortie sera donc un test pour trouver un bon réglage et aussi tester mon genou qui m’a fait défaut lors de mes 2 Tourmalet du 1er mai.

Lors de la dernière sortie 2 jours auparavant, il n’y a pas eu d’alerte pour mon genou mais j’étais sur un rythme en dedans par rapport à mes habitudes, sans forcer.

Je n’avais pas la bonne taille de clé chez moi pour dévisser la vis de la selle pour l’avancer. Ce n’est pas grave, ma route passe devant chez mes parents.

Il fait grand beau quand j’enfourche le vélo à Tarbes, un régal et il fait à peine un peu frais. Je pars en manches courtes avec les manchettes aux poignets. Ça contraste avec 2 jours avant.

Temps splendide !

Au kilomètre 7, je passe devant chez mes parents. Je m’arrête pour aller chercher les outils.

Je n’ai jamais retouché aux réglages depuis 12 ans si bien que j’ai besoin de dégrippant pour réussir à dévisser les vis rouillées^^

J’avance la selle et la remonte un peu puis je repars. J’adore cet instant, presque pas de circulation, une vue sublime sur les Pyrénées pendant que je pédale tranquillement.

Je m’arrête quelques kilomètres plus loin à Bernac, là où je prends toujours les Pyrénées en photo avec l’église, pour régler de nouveau la selle. Je suis si bien que je pourrais passer des heures là, sans bouger, je n’ai presque pas envie de repartir.

Là j’aurais pu rester très longtemps

Mais bon, là où je me sens super bien c’est aussi dans le virage à 2 km du sommet du col du Tourmalet quand j’ai l’impression de partir vers le ciel, ça me fait planer.

Allez, je repars du coup.

Je me remets dans le rythme. Le réglage me semble aller mieux. J’essaye de hausser le rythme et d’accélérer mais j’ai les jambes lourdes et l’impression d’être un peu à l’arrache. Dans la plaine puis la vallée j’ai quand même rattrapé du monde avec quelques discussions de quelques minutes avec certains.

Puis à Sainte Marie de Campan c’est parti pour l’ascension. J’ai un peu d’appréhension pour mon genou et savoir comment il va réagir, car si la douleur est de nouveau au même niveau que le 1er mai, je fais demi tour et je vais être obligé d’arrêter le vélo plusieurs semaines…

Je commence l’ascension tranquillement sur la partie roulante du début sans forcer du tout. J’attends de voir les sensations à partir de Gripp. Et une fois que j’y suis, c’est parti pour 12,5 km à 9 % de moyenne. C’est fou comment d’un seul coup je me retrouve dans mon élément. Ça me surprend à chaque fois.

Et finalement, le rythme est bon malgré les sensations que j’ai d’avoir quand même les jambes lourdes. C’est tant mieux car ça veut dire que j’ai réussi à faire progresser la forme suffisamment pour grimper « facilement » sans avoir des super jambes, il m’a donc fallu moins de 3 semaines pour y arriver après avoir galéré sur pas mal de sorties jusqu’à mi avril. Ouf ! Pile au début de ma semaine de vacances.

En tout cas je me fais super plaisir dans l’ascension, je reste sur 39×25 sans soucis et je hausse le rythme dans toute la partie au milieu de l’ascension et dans le final. Les kilomètres défilent, il n’y a pas grand monde, il fait chaud, je transpire, ça fait plaisir, le paysage est sublime.

Le col est toujours fermé aux voitures après La Mongie c’est encore mieux.

Je n’ai pas vu le final passer, je savoure comme si c’était le premier et comme si c’était le dernier, un jour tout s’arrêtera alors je grimpe en savourant la chance que j’ai.

J’arrive au sommet en 1h16, une bonne ascension sans me mettre dans le rouge en plus.

Au sommet par contre c’est moins calme, ça joue du marteau piqueur sur le chantier…

Pour le genou, avec le rythme soutenu, je suis content, la douleur est restée supportable et ça m’a franchement rassuré. A voir lors de sprochaines sorties avec le changement de réglage si ça s’améliore.

Je ne m’attarde pas en haut et j’amorce la descente. Je fais un arrêt pour les lamas et je trace. Il n’y a quasiment personne, je fais une pointe à plus de 75 km/h, un régal.

J’ai encore les jambes et je peux rentrer à bloc en mode contre la montre jusqu’à Tarbes. Il fallait que je sois chez moi à 13h30, je suis arivé à 13h26 ! Quelle ponctualité !

Et ensuite direction le nord de Tarbes, de quoi arriver à 120 km et 2000 m de D+ pour cette sortie qui m’a bien rassuré pour le genou et pour les jambes.

Le lendemain c’est une nouvelle sortie prévue avec Martial pour ses vacances et avec Cyrille qui sera de la partie aussi.

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